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Haïti - Économie : Des entreprises vandalisées, des employés agressés...
14/12/2013 09:06:44

Haïti - Économie : Des entreprises vandalisées, des employés agressés...
Suite aux manifestations violentes du secteur d’assemblage et textile, dont les protestataires refusent le nouveau taux du salaire minimum fixé à 225 gourdes/jour, qui entrera en vigueur le 1 janvier 2014, exigeant un salaire de 500 gourdes/jours, l’Association Des Industries d’Haïti (ADIH), pour des raisons de sécurité des employés s'est vue contrainte de fermer jeudi 12 décembre, les entreprises d’assemblage et de textile de la zone métropolitaine https://www.haitilibre.com/article-10068-haiti-avis-entreprises-d-assemblage-et-de-textile-fermee-dans-la-zone-metropolitaine.html c’est maintenant au tour du Forum Économique du Secteur Privé de lancer un cri d’alarme dans une note remise à la presse.

« Les événements des 10 et 11 décembre derniers dans la zone du Parc Industriel de Port-au-Prince sont extrêmement préoccupants et doivent interpeller tous les secteurs de la Société haïtienne.

Des individus se réclamant du Secteur Syndical prennent, depuis deux jours, plus de 30,000 familles haïtiennes en otages. Des entreprises ont été vandalisées, des employés agressés aussi bien verbalement que physiquement.

La Constitution et les lois de notre Pays reconnaissent et garantissent à nos concitoyens des libertés et droits fondamentaux tels que : Droit de Grève, Droit de Manifester, Droit au Travail et Droit de Propriété.

Ces droits s’ils sont reconnus et garantis, ne sauraient être confondus avec l’intimidation et la violence. Aujourd’hui, le travail a été interrompu, les commandes ne sont pas exécutées et les exportations n’auront pas lieu. Plus de 30,000 emplois directs sont menacés sans compter les 40 à 60,000 emplois indirects qui en dépendent.

Tous les efforts pour attirer des investisseurs étrangers à venir prendre des risques en Haïti, a créer des emplois durables pour notre population, qui en a tant besoin sont en train d’être réduits à néant.

Cette situation créée par des révolutionnaires de salon et par des politiciens manipulateurs et irresponsables, fait l’affaire de nos compétiteurs étrangers, qui vont, rapidement, récupérer les commandes que ne peuvent exécuter les usines d'assemblage de la région métropolitaine.

La Nation et l’Etat Haïtien ne doivent pas tolérer ces fauteurs de trouble !

Le Forum Economique du Secteur Privé demande instamment au Gouvernement Haïtien de prendre toutes les mesures nécessaires devant permettre la reprise du travail tout en garantissant la sécurité des employés et des usines. L’action publique doit être mise en mouvement contre les « casseurs » et leurs commanditaires.

Il invite tous les secteurs concernes au Dialogue Social qui ne peut et ne doit se faire qu’avec calme et sérénité. La violence et le chaos n’engendreront que le chômage et la pauvreté. Travaillons tous à la mise en place d’un climat d’affaires attrayant a même de protéger et garantir les emplois existants et propre à attirer les investissements créateurs d’emplois nouveaux et de richesse. »


Par ailleurs, Charles Castel, le Gouverneur de la Banque Centrale d’Haïti (BRH) se inquiet de ces mouvements sociaux dans le secteur de la sous-traitance a déclaré « Nous n’aimerions pas que cela nous fasse perdre des investissements »

Lire aussi :
https://www.haitilibre.com/article-10067-haiti-actualite-quelques-nouvelles-ici-et-la.html

HL/ HaïtiLibre

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Bob
Posté le 16/12/2013 01:59:21
Comme les américains aiment souvent dire : ‘’ Too little, too late ‘’. Les représentants haïtiens sont élus pour 6 ans ou 5 ans, je n’en suis pas sur. Peu importe, c’est plus que le temps nécessaire pour pouvoir se pencher sur une question aussi importante qu’est celle du salaire minimum dans le pays. Mais ils ne l’ont pas fait, car ils ne voyaient pas encore leurs postes menacées. Aujourd’hui, comme ils ne savent pas à quel saint s’adresser pour pouvoir trouver une autre prolongation de leur mandats, ils ont saisi de ce sujet pour semer d’avantage de troubles dans le pays qui en a déjà assez. En tout cas le petit peuple n’a qu’à se montrer très prudent, sinon il risque de tout perdre. En plus de toutes les autres difficultés liées à la relance de l’économie du pays, s’il vient s’ajouter le problème de compétitivité régionale des salaires, c’est toute la machine qui va s’arrêter et notre situation deviendra encore plus grave.
mimi
Posté le 15/12/2013 10:54:22
Ma petite opinion dans tout ca serait de prendre des mesures coercitives pour responsabiliser les promoteurs des manifestations. Qu'ils paient la casse !
frantzy
Posté le 14/12/2013 17:06:04
J'ai l'impression que les gens confondent travail et esclavage , tous travail mérite un salaire digne et décent si tel n'est pas le cas c'est de l'exploitation .Le gourvernement est là pour favoriser les conditions pour du travail décent et non l'exploitation à outrance des citoyens qui touche des salaires de misère .
Nsyd
Posté le 14/12/2013 12:41:46
Maigré ce que soit le salaire, il ne faut pas encourager la violence, quelqu'en soit la raison. La constitution garantie le droit de grève et de protestation, non la violence. Il faut nous débarasser de ces pratiques « Kraze Brize » pour exprimer un désaccord. Il revient a La Police d'arrêter les fauteurs de troubles. Comment allons-nous attirer des investissement étranger si l'haitien « kraze, brize, boule lè yo pa dakò » ?
 




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