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Haïti - Politique : État actuel et avenir de la coopération dans le monde 15/04/2014 11:24:32 Les participants se sont déclarés en faveur du renforcement du flux d'aide vers les pays en voie de développement, insistant sur le contrôle à exercer sur l'application des ressources destinées à impulser le développement dans leurs nations respectives. « L'assistancialisme ne peut aider les Nations à s'affranchir de la pauvreté » a déclaré la Sénatrice Ana Lilia Herrrea Anzaldo, Vice présidente du Sénat mexicain à l'ouverture de la session, alors que la Sénatrice Laura Angélica Rojas, a souligné que « la crise économique a influencée négativement les programmes de coopération dans le monde. » Dans le cadre d'une nouvelle approche proposé au Sénat mexicain, en ce concerne l'attention à accorder aux grandes majorités vivant dans des conditions de pauvreté, les participants ont convenu de la démocratisation de la productivité « Il n'est plus possible de faire marche arrière et l'on doit assumer notre tâche à partir des Parlements pour que l'on arrive à un modèle de coopération efficace pour le développement axé sur les droits humains fondamentaux. » La délégation haïtienne conduite par le Sénateur Dieuseul Simon Desras Président de l’Assemblée Nationale est composée de Carlos Lebon et Myrlande Georges pour le Parlement, de Robert Labrousse Secrétaire d'État à la coopération, Jean Marie Cherestal point focal pour le forum et Yves Robert Jean Directeur Général pour l’Exécutif, a abondé dans le même sens que l’« Association of European Parliamentarians with Africa » (AWEPA). Convenant en résumé « que l’aide telle qu’elle est vécue dans les pays pauvres, est source d’attentisme et de corruption ; elle est instrumentalisée aux officines des bailleurs et décaissée au compte-goutte selon leurs intérêts et plans. Les dépenses d’exécution des projets de développement n’ont jamais dépassé 30% des montants prévus et alloués. » Le Sénateur Desras, reprenant la thèse de Steinfus, un haut cadre de l’Organisation des États Américains (OEA), qui a démontré l’échec de la Communauté internationale en Haïti entre 2006 et 2011 a déclaré « Le modèle de Coopération appliqué, a toujours accordé la primauté au service de la dette ; il n’a investi que dans les programmes à court terme et d’urgence. Le financement décaissé, ignore l’État pour se retrouver dans les caisses des ONG. » « Après le séisme de 2010 en Haïti, le Capitalisme du désastre s’est manifesté dans toute sa laideur. ONG et Personnalités, ont mis en jeu leur intégrité, » a conclu le Président de l’Assemblée Nationale haïtienne. La deuxième phase de cette grande première au Mexique [les 15 et 16 avril] sera la réunion des Ministres au Centre BANAMEX, avec les leaders et institutions de la coopération provenant du monde entier et la présence remarquée du Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki Moon et du Président mexicain Peña Nieto. SL/ HaïtiLibre
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