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Haïti - Social : Enquêtes dans les camps, situation inquiétante
16/06/2014 10:17:38

Haïti - Social : Enquêtes dans les camps, situation inquiétante
Dans le cadre du lancement de la Phase 2 du programme d’accès aux services de base pour les populations en attente de relocalisation, mis en oeuvre par l’ONG « Solidarités International » avec le soutien de la Direction Générale en charge de l'aide humanitaire et de la protection civile (ECHO) de l’Union Européenne, un diagnostic et une enquête menés respectivement par l’ONG et la « Direction Nationale de l'Eau Potable et de l'Assainissement » (DINEPA) fait état d’une détérioration des conditions d’assainissement dans les camps de déplacés (inférieures aux standards internationaux), consécutives à la réduction des financements disponibles et au retrait des acteurs humanitaires.

Les équipes d’évaluation de l’ONG « Solidarités International », ont ciblé 145 camps dans lesquels vivent environ 108,000 personnes. Le diagnostic a été réalisé pendant trois semaines dans les communes de Tabarre, Croix des Bouquets, Delmas, Carrefour, Port-au-Prince, et Pétion-ville, et s’est déroulé en deux phases complémentaires : Un premier diagnostic complet et général portant sur l’assainissement, l’eau, l’exposition aux risques et le « climat » en termes de protection des déplacés et une évaluation technique des infrastructures « Eau, Hygiène et Assainissement » (EHA) dans les camps visités.

« Parmi les camps visités, près de 50% ne possèdent pas de latrines et 20% ne disposent pas de douches. Les infrastructures existantes sont en très mauvais état, du fait du manque d’entretien et sous la pression des aléas climatiques. Les difficultés à couvrir l’ensemble des besoins en vidange et en gestion des déchets solides rendent la plupart des infrastructures inutilisables et contribuent à dégrader les conditions de vie des populations. L’ensemble de ces éléments participent ainsi à créer un environnement insalubre, favorisant l’exposition aux vecteurs de transmission des maladies hydriques.

Le diagnostic révèle également que la densité de personnes par porte de latrines est alarmante. En effet, alors que les standards internationaux préconisent une fréquentation de 50 personnes par porte de latrine dans le cadre des camps de personnes déplacées, le ratio sur la zone métropolitaine de Port-au-Prince est de 106 personnes par porte en moyenne.

De plus, si la disponibilité de l’eau est dans l’ensemble satisfaisante, un certain nombre de points d’eau, notamment à Tabarre, à Carrefour et à Port-au-Prince dans les zones proches de la mer, ne sont pas protégés et sont ainsi exposés aux risques de contamination. Cette situation, associée à des pratiques de stockage de l’eau à domicile, souvent inadaptées au niveau des ménages, augmentent les risques de contamination de la population des camps.

Le diagnostic soulève également qu’environ 69% des 145 camps observés sont exposés aux risques naturels et climatiques. La précarité des habitats, l’instabilité des sols, l’érosion accélérée, la vétusté des voies d’accès ou encore l’absence de canaux de drainage fonctionnels sont autant de facteurs d’augmentation des risques et limitent les capacités de résilience des populations.

Enfin, l’étude révèle également que de nombreux habitants subissent des violences et des exactions commises par des groupes criminels dans et en périphérie des camps, ou des personnes vivant dans les quartiers voisins. Les pressions foncières exercées par les propriétaires de certains terrains occupés contribuent également au sentiment d’insécurité ressenti par une majorité des relais communautaires interrogés. »

Selon la DINEPA « La défécation à l’air libre et les déchets constituent les principaux problèmes d’assainissement des camps de la région métropolitaine » Dans son dernier rapport la DINEPA fait également état d’une situation toujours critique en relation avec les conditions d’assainissement dans les camps de la région métropolitaine de Port-au-Prince et des communes situées dans le département de l'Ouest. Réalisée dans 184 sites abritant près de 122,892 personnes, cette enquête révèle que dans 48% des sites, la défécation à l'air libre est visible.

HL/ HaïtiLibre

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