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Haïti - Sécurité : Coups de feu à Petit-Goâve, deux blessés... 25/10/2014 11:47:11 Plusieurs coups de feu ont été entendus et les manifestants ainsi que les dirigeants du Front Mixte de Libération (FML) ont rapidement pris la fuite en lançant quelques pierres. Les véhicules du cortège sont passés à toute allure, aucune victime n'a été rapportée suite à cette intervention. Après le départ des agents de l'USGPN, les agents de l’Unité Départementale de Maintien de l’Ordre (UDMO) et du Corps d’Intervention et de Maintien d’Ordre (CIMO) ont occupé des points stratégiques de la ville de Petit-Goâve, notamment l'avenue Gaston, la rue Benoit et la Route nationale #2, points de ralliement des membres de l'opposition, afin d'empêcher toute tentative de l'opposition de recommencer à manifester. Les forces de l’ordre ont tiré des coups de feu et des gaz lacrymogènes sur la route nationale. La Police Nationale d’Haïti (PNH) a pris le contrôle de la Route nationale. Un jeune garçon de 23 ans habitant à l'avenue Gaston, Youri Laguerre a été blessé par balle aux fesses et à été transporté à l’hôpital Notre-Dame, ses jours ne sont pas en danger. En fin d'après-midi, une jeune fille de 16 ans, Joseline René élève du Lycée Faustin Soulouque, a reçu, chez elle une balle à la jambe et a été transportée à l’hôpital. Les responsables de ces tirs n’ont pas encore été officiellement identifiés. Par ailleurs, au cours de la journée, les agents de l'UDMO ont arrêté puis libéré, deux jeunes professeurs et la police a appréhendées plusieurs autres personnes. Deux journalistes : Lamy Fenold (correspondant de RFM) et Séraphin Estimé (correspondant de radio timoun) ont été agressés verbalement par des agents du CIMO. Rappelons que jeudi, un autre journaliste, Méance Jean, Correspondant de radio télé Ginen a été agressé à l'arme blanche par deux jeunes manifestants de l'opposition, selon sa déclaration. Vladimir Paraison, le Directeur Départemental de l'Ouest (DDO) de la PNH, est arrivé à Petit-Goâve et lancé un appel au calme à la population. Les agents de l'UDMO et du CIMO se sont entretenus avec plusieurs riverains de la ville pour leur dire que les forces de l'ordre, cesseront de tirer des grenades lacrymogènes à la condition que « les membres de la population, cesse de lancer des pierres et autres projectiles sur les policiers. » HL/ HaïtiLibre / Guyto Mathieu (Correspondant Petit-Goâve)
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