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Haïti - Social : 211e anniversaire de la Bataille de Vertières 18/11/2014 08:30:54 Le Premier ministre Laurent Lamothe a déclaré « Un peuple qui a fait Vetières ne peut pas mourir ni trainer indéfiniment par les chemins d’errance. Vertières, c'est l’éducation pour tous. Vertières c'est la satisfaction des besoins de base et le respect des droit fondamentaux de tous. Haïti doit avancer ! Haïti va avancer : Vertières est notre lumière ! Vertière est notre pilier ! » ajoutant « Les héros de Vertières nous ont légué un pays libre et souverain, construisons ensemble l'avenir de notre peuple. En ce jour historique, j'invite mes frères de l'opposition à se joindre à l'effort de reconstruction nationale. En ce jour glorieux de notre histoire je lance un appel solennel au groupe des 6 Sénateurs les invitant à voter la loi électorale. J'appelle les honorables sénateurs à débloquer le processus démocratique. L'opposition doit rompre avec la politique du chaos. » De son côté le Ministère des communications, a écrit « Si Vertières a laissé un goût amer dans la bouche des impérialistes, les haïtiens doivent s’évertuer à l’apprécier à sa juste valeur [...] Ce jour qui rappelle la victoire de Vertières est l'occasion pour chaque fils de la nation de comprendre la portée réelle de notre devise [...] » « Avec 500 000 noirs sur plus de 700 plantations, peinant sous le joug de l'esclavage, Vertières : la révolution fut plus que nécessaire [...] Les raisons de l’effacement du 18 novembre des mémoires prennent leurs racines dans les luttes intestines et l'égoïsme. Serrons les rangs ! Le temps n'est plus aux querelles intestines. Divorçons d'avec les vieilles pratiques en suivant l'exemple d'unité de nos pères à Vertières, » a ajouté le ministre Rudy Hérivaux. « La Bataille de Vertières : La surprenante résistance des troupes rebelles menées par le Général Jean-Jacques Dessalines, chef indépendantiste, né esclave et la contribution de la 9e brigade commandée par François Capois dit Capois La mort à la victoire finale, obligèrent le Général Rochambeau à capituler. L'Union fait la force ! En ce 211e anniversaire de la Bataille de Vertières, jour de communion avec les Grands Ancêtres, le Président de la République, Michel Martelly et le Premier ministre Laurent Lamothe vous invitent à ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire de cette grande terre. Il est impérieux que nous réapprenions à vivre ensemble dans l’Harmonie et la Paix pour nous focaliser sur ce qui nous rassemble, nous rapproche et nous unit en vue de cheminer ensemble vers la nouvelle Haïti que nous entretenons tous dans nos rêves depuis des lustres. Vive Vertières ! Vive Haïti !" a déclaré Calvin Cadet, Conseiller Spécial, Communication Politique, République d'Haïti. En raison des manifestations prévues et pour des raisons de sécurité, les déplacements du Chef de l’État et de son Premier Ministre pour les activités de commémoration de ce 211e anniversaire de la Bataille de Vertières ne sont pas encore connu précisément. Ce que l’on sait, en attendant le message à la Nation du Président de la République, c’est qu’il n’y aura pas de cérémonie à Vertières et qu’une offrande florale est prévue au Musée du Panthéon National Haïtien (MUPANAH) ce mardi matin vers 10h00, informations confirmées par Lucien Jura, le porte parole de la présidence. Le Premier Ministre tant à lui procédera aujourd'hui à la pose de la première pierre du Lycée René Théodore de Ouanaminthe. Un peu d’histoire : « La bataille de Vertières (Nord d’Haïti), est la dernière bataille de l'armée indigène contre la puissante armée française de Napoléon Bonaparte. Elle opposa les troupes (environ 2,000 hommes) commandées par le Général français Donatien à l’armée indigène du Général indépendantiste Jean-Jacques Dessalines, (près de 27,000 hommes, incluant la 9ème brigade commandé par François Capois), qui remporta la victoire finale, obligeant Rochambeau à capituler. Le 18 novembre 1803, le Général Dessaline avait ordonné de prendre le fort de Vertières, situé sur une colline à côté de la ville de Cap-Haïtien. François Capois dit Capois-la-Mort commandait une demi-brigade qui fut en partie décimée par le tir des canons en provenance du fort. Il relança un nouvel assaut, mais ses hommes furent encore fauchés, au pied de la colline, par la mitraille. Capois courut chercher des renforts, puis pour la troisième fois, il lança ses forces à l'assaut de ce fort en vain et laissant une fois de plus de nombreux morts. Lors du quatrième assaut, le cheval de Capois a été touché par un boulet de canon, a terre, Capois prit son épée, se releva et courut se mettre à nouveau à la tête de ses soldats en criant « En avant! En avant! ». Pour renforcer les bataillons épuisés de Capois-la-Mort, Dessalines envoya des renforts sous les ordres des Généraux Gabart, Clervaux et Jean-Philippe Daut. Au milieu de l'après-midi, Gabart avait pris position sur la butte de Charrier avec Benjamin Noel. Les combats redoublèrent et le soir venu, 1,200 soldats français étaient morts ou blessés [1,200 morts et 2,000 blessés du côté haïtien]. Le lendemain un officier français, Duveyrier, se rendit aux sentinelles de Capois et fut conduit au Quartier Général de l'armée haïtienne. Les pourparlers avec Dessalines durèrent une journée entière et avant la tombée de la nuit, un accord fut signé. Rochambeau obtint dix jours pour évacuer le fort de Vertières et embarquer les restes de son armée et quitter Saint-Domingue. Suite à cette victoire, l’indépendance d’Haïti fut proclamée officiellement le 1 janvier 1804 qui devint alors la Première République noire du monde. » HL/ HaïtiLibre
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