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Haïti - Politique : L’opposition déterminée à renverser le gouvernement 20/11/2014 14:02:59 Plusieurs dizaines de militants proches de l’Opposition qui s’étaient donnés rendez-vous à la rue Assad, ont renouvelé leur détermination à chasser l’équipe en place du pouvoir. L’Opposition annonce l’organisation d’une manifestation le 25 novembre prochain dans les rues de Port-au-Prince pour exiger la démission du Président Michel Martelly, la libération des prisonniers politiques et la fin des persécutions politiques. Assad Volcy, Coordonnateur de l’« Organisation Tèt Ansanm » (OTAN) a déclaré « Plutôt que d'être intimidés, les militants sont désormais plus motivés à renverser l'administration Martelly » et confirmé les manifestations du 25, 28 et 29 novembre prochain. André Fadot du « Mouvement National de l’Opposition Populaire » (MONOP), a pointé du doigt des agents de sécurité attachés à la mairie de Delmas ainsi que des policiers et des proches du pouvoir qui seraient responsables de la fusillade de Delmas 32, d’autres évoquent des gardes du corps de parlementaires ou encore des partisans du Président en T-Shirt rose à pieds ou en voiture de l'État, chacun ayant sa propre version... Le porte-parole du Groupe 77 et opposant farouche au Président Martelly, Me André Michel, qui fait l’objet de deux mandats d’amener, l’un du parquet et l’autre du cabinet d’instruction, a assuré qu’aucune manœuvre ne fera reculer les protestataires et qu’aucune négociation avec le pouvoir en place n’est possible dans un climat de répression et de persécution politique. Il affirme que « l’Opération Burkina Faso est possible » https://www.haitilibre.com/article-12518-haiti-actualite-quelques-nouvelles-ici-et-la.html . Dénonçant l’instrumentalisation de la Justice par « un pouvoir dictatorial » qui persécute « les honnêtes gens, opposés au régime en place ». Pour lui, le mot d’ordre demeure « la mobilisation générale afin de chasser cette équipe du pouvoir ». Mercredi, le Sénateur Moise Jean-Charles, a indiqué que les tirs sur les manifestant, le visaient pour l’éliminer annonçant son intention de porter plainte ce jeudi contre le Président Martelly, le Premier Ministre Lamothe ainsi que le Ministre de la justice Me Jean-Renel Sanon pour leur implication dans cette fusillade... De son côté le Premier Ministre, Laurent Lamothe a déclaré mercredi au cours du 43e Conseil de Gouvernent « suite aux manifestation que l'opposition a réalisé hier [mardi 18 novembre] nous condamnons les actes de violences qui se sont produit et nous envoyons toute notre solidarité aux 3 personnes qui ont été touché par balles et qui heureusement ne sont pas mortes. » Nous avons vu que beaucoup de personnes ont prit la rue avec des armes à la main, des parlementaires [dont le Député Arnel Bélizaire], qui sont apparu avec des mitraillettes (fusil d’assaut) en main [...] Nous, nous voulons respecter la démocratie, nous voulons respecter le droit des personnes à manifester, nous essayons de faire ce que nous pouvons pour créer un état de droit [...] nous voulons réitéré notre engagement à défendre le droit de chaque personne à manifester pacifiquement, dans la Paix, pour que la violence ne soit pas faite sur la population, dans l'ordre, dans la discipline. C'est votre droit de manifester mais il faut le faire sans mitraillette, et sans violence... » Le Dr. Rudy Hériveaux, Ministre de la communication, critiqué par l’opposition pour avoir qualifié dans un éditorial, les membres de cette opposition radicale de « cafards » https://www.haitilibre.com/article-12527-haiti-politique-le-syndrome-du-cafard-editorial.html a rejeté d'un revers de main l'idée que le gouvernement serait derrière cet incident. Il se dit plutôt préoccuper du discours de certaines personnalités de l'opposition qui incite à la violence et se questionne sur les vraies motivations de ce qui est arrivé mardi à Delmas 32. SL/ HaïtiLibre
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