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Haïti - Politique : «Aujourd'hui je le redis trop c'est trop !» dixit Michel Martelly
13/01/2015 06:21:42

Haïti - Politique : «Aujourd'hui je le redis trop c'est trop !» dixit Michel Martelly
Lundi, le Président Michel Martelly, accompagné de son épouse Sophia Martelly, des membres du gouvernement, du corps consulaire et diplomatique, s’est rendu à St-Christophe pour déposer une gerbe de fleurs au pied du monument érigé à la mémoire des victimes du séisme du 12 janvier 2010.

Cette cérémonie d'hommage aux victimes, a été ponctuée de moments de recueillement, de chants circonstanciels, de témoignages et de messages de Paix et de solidarité. En cette circonstance émouvante, le Président Martelly a délivré un discours empreint d’émotion.

Extrait du Discours du Président Martelly :
« [...]

Aujourd'hui 12 janvier, pour moi comme beaucoup de mes compatriotes, c'est une journée de tristesse, de deuil, un jour où beaucoup pensent à ce qui s'est passé, à ceux qui sont parti, ceux qui sont devenus handicapés... 35 secondes... et puis la vie de nous tous a changée, le pays a perdu beaucoup, mais en même temps, ce 12 janvier est une journée qui montre une fois de plus, que nous méritons le titre de premier peuple noir sur la Terre.

Le 12 janvier nous a secoué, nous a jeté, mais ne nous a pas laissé à terre.

Après le 12 janvier, nous nous sommes relevé encore plus droit, pour nous battre avec la vie.

Dans les jours qui ont suivi, la solidarité est venue de partout, pour venir nous rejoindre nous les haïtiens qui étions déjà sur le terrain, avec des pinces, piques, ongles, avec nos mains.

Nous avons à ce moment là oublier notre personnes, ce que nous avions perdu, pour aider un voisin, un collègue, un inconnu.

Chaque vie sauvée était une victoire.

Chaque enfant retiré des décombres, était une joie.

C'est pour cela que j'ai une pensée spéciale pour tous les professionnels de la santé, beaucoup d'entre-eux étaient victimes, étaient là pour porter secours, tous les pompiers, les policiers qui étaient restés à leur poste malgré tout, tous les volontaires, tous les pays amis, tous les héros que l'histoire ne cite pas, qui ont bravé les dangers pour aider un autre compatriote. On avait pas besoin de savoir où il vivait, dans quel partie politique, combien d'argent il avait... le 12 janvier, il n'y avait pas Lavalas, de macoutes, de sénateurs, de députés, de blancs, de noir, de Pitit Dessalines, de Pitit Pétion, ni de gens d'en haut ou d'en bas, tous les haïtiens étaient victimes et tous les haïtiens s'aidaient les uns les autres, sans discrimination. Il y avait des haïtiens qui aidaient leurs frères et leurs sœurs. Nous étions là, l'un pour l'autre parce que nous étions tous en danger, nous étions un seul peuple...

[...]

Alors que des scientifiques prévoient qu'il pourrait y avoir d'autres événements de ce type, sinon plus grave qui peuvent nous frapper n'importe quand, posons nous la question : est-ce que nous sommes prêt ?

Je pense aujourd'hui que nous pouvons avoir des divergences dans la façon dont nous pensons, dans notre idéologie, mais, il y a une seule chose qui est importante c'est : que faisons-nous ?

Nous avons des responsabilités en tant que dirigeant, en tant que citoyen, d’accepter de prendre les décisions qui sont le meilleures pour le pays. Je veux continuer à croire que les haïtiens veulent qu'Haïti avance.

Mais souvent, la façon dont ils choisissent de le faire n'aide pas réellement le pays.

Lorsqu'une personne brûle des pneus sur la route pour demander des changements, il veut que le pays change. Mais il faut comprendre qu'il n'agit pas dans ce sens [...] car lorsqu'il y a pas de route ou que les routes sont bloquées, c'est le pays qui recule [...]

C'est pour ça qu'aujourd'hui, je fais le même geste, je lance de nouveau un appel à tous les haïtiens conséquents, tous les haïtiens croyant dans le changement [...] pour voir comment nous pouvons changer la façon dont nous voulons résoudre les problèmes du pays.

[...]



Le pays a déjà assez de problèmes, c'est pour cela que je vais continuer à faire tout ce qui est possible pour trouver une façon de sortir de la crise.

[...]

Dans les quatre dernières années, il y a des haïtiens qui ont montré que ce n'est pas l'avancement du pays qui les intéressaient, demandez-leur ce qu'ils ont fait vraiment pour améliorer les conditions de vie.

Dans les quatre dernières années, si toute l'énergie qui a été dépensée pour casser, faire des manifestions... si toute cette énergie avait été utilisée pour faire l'éducation des enfants, des jeunes, faire des propositions qui vont dans le sens de la stabilité et du progrès, poser des actions concrètes pour le pays, en vérité, nous serions bien en avant, le peuple vivrait dans de meilleures conditions.

[...]

Nous existons depuis 211 ans, nous existons comme peuple, les personnes que nous honorons dont l'histoire retient leur nom, ce sont des personnes qui ont laissé leurs œuvres en héritage, tant dans le domaine politique, culturel ou social... Martelly, le Premier Ministre, les sénateurs et députés, l'opposition devront partir, la seule chose qui va rester, c'est le pays, avec l'héritage que nous allons laisser à nos petits enfants. Qu'allons nous laisser aujourd'hui ? Que voulons-nous laisser pour nos enfants demain ? Quel pays nous voulons leur laisser ?

C'est à ces questions que je vous demande de répondre, de vous poser.

Je me suis engagé dans la politique, parce que ce n'est pas ce qu'on est, une appartenance à une classe sociale, qui montre qu'on aime le pays. C'est la volonté de travailler pour permettre à la situation du pays de changer, pour que chaque haïtien et haïtienne devienne meilleure.

J'ai fais ma campagne sur la nécessité de changer la façon dont nous faisons la politique, la politique avec de longs discours dilatoires, qui est basée sur la division, de la chaise vide, du marronnage, du rache manioc... je crois qu'il est nécessaire que ceux qui ont décidé de devenir des leaders, le fasse avec conscience, la conscience pour un peuple qui souffre, pour deux millions d'enfants qui doivent aller à l'école, pour les parents qui ont besoin de travail... il n’y a pas longtemps j'ai dit trop c'est trop https://www.haitilibre.com/article-12851-haiti-politique-trop-c-est-trop-le-moment-est-au-rassemblement-dixit-michel-martelly.html !

Aujourd'hui je le redis trop c'est trop !

Donnons au pays une chance, aux noms de toutes ces victimes qui nous ont quittées il y a cinq ans.

Ce n'est pas seulement le 'Goudou Goudou' qui les a tué, mais aussi un manque de vision de développement qui a pas été là, durant de nombreuses années.

Les problèmes d'Haïti, ce sont les haïtiens qui doivent les résoudre en créant des moyens pour mettre sur pied un projet de société égale, une société qui permet à tous ses enfants de bien vivre, une société construite sur le respect des uns et des autres.

Cela ne peut pas être fait dans un mandat de cinq ans, il faut jeter les bases pour que les successeurs continuent ce qui est commencé.

Une seule personne n'y arrivera pas, nous devons tous nous unir.

C'est ce qui fait qu'aujourd'hui, je salue tout les partis politiques qui ont signé l'accord avec l'Exécutif. J’envoie un gros coup de chapeau à tous ces leaders, qui ont mis de côté leurs intérêts personnels et partisans pour le pays.

Je les remercie et leur dit que l'histoire va s'en rappeler [...]

Partisans ou opposants, je vous dis 'Tèt Frèt', 'Tèt Frèt' pour Haïti, laissez la rue aux enfants qui vont à l'école, qui vont travailler, en ce moment, Haïti a besoin de la Paix, la Paix pour avancer, la Paix pour que les investisseurs continuent à venir dans le pays, la Paix pour que nous continuions à combattre la misère.

Construire le pays ne peut se faire dans la rue.

Opposants, partisans quittez la rue.

'Tèt Frèt', construisons dans le calme.

Je demande à la population de garder son calme.

Je fais un appel à tous les haïtiens conséquents, mettons nous ensemble et même si nous ne sommes pas d'accord sur toutes les choses, d'accepter de mettre Haïti avant tout, Haïti pour toujours.

Merci. »


Écoutez le discours complet :


HL/ HaïtiLibre

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Mireille
Posté le 16/01/2015 06:00:58
@Pierre -- Si vous voulez que le pays change il faut de l'autorité, Je pense que Monsieur Martelly à des bonnes idée pour Haiti et que personne n'est parfait, notre belle pays Haiti la perle des Antilles à besoin de ces beaux costumes pour briller et que c'est nous les Haïtiens et haïtienne qui devons le faire ensemble. La tache qu'il doit accomplir n'est pas facile pour lui ni pour les autres avenir, laisser lui le temps aidez-le, c'est un homme compréhensif, faite lui part de vos projets et de vos idées pour le pays, comment voulez-vous évoluer dans un pays désastreux et que le peut qui reste, pour un rien, ont casse ont brûle et ont fait n'importe quoi.
Laulau
Posté le 15/01/2015 09:26:01
Haiti a besoin de nous tous, ce n'est plus l'heure de jouer au pour ou contre. C'est l'heure de penser au pays, à nos petits enfants. Qu'allons nous faire ou que pouvons nous faire pour empêcher le pire ? Je prie le seigneur, qu'il nous préserve de tous malheur. La division ne mène nulle part.
Tommy
Posté le 14/01/2015 14:48:46
@Pierre2-- [modération] tu es de ces personnes (sûrement que tu n'es même pas haitien) remplie de haine. Tu veux que le pays reste a l'âge de pierre ? [modération] Matelly veut changer ce pays merdique que nous avons depuis si longtemps, donnons lui une chance et à ce pays [modération]
Pierre2
Posté le 13/01/2015 16:13:17
Lol ! Cet autoritariste anachronique, pense qu'il peut diriger le pays comme bon lui semble. ses jours sont comptes. avec l’opération burkina-faso, on va lui remettre la monnaie de sa pièce. et a tout ceux-la qui ont l’idée noircir de comparer Mirlande a ce [modération], je vais vous dire ceci; c'est une honte de penser que Martelly pourra changer ce pays, alors que nous savons très bien qu'il n'est rien d'autre qu'un type sans principe.
 




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