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Haïti - Politique : Pour un nouveau contrat économique et social... 25/04/2015 12:59:44 Ils ont plaidé pour une administration publique saine, transparente, responsable, efficace et proche de la population. Cela, croient-ils, passe nécessairement par une réforme en profondeur de l’État dans toutes ses dimensions. Ce que seules peuvent garantir « une volonté nationale ferme, des politiques publiques adaptées aux besoins réels du pays et l’implication maximale de tous les citoyens ». Ce nouveau contrat social ou « new deal économique et social » repose sur trois piliers : l’éducation, la décentralisation économique et le renforcement des institutions. Son promoteur Mathias Pierre, PDG de GaMa group et de la Fondation « Etre Ayisyen », en appelle, d’abord, à un nouveau système éducatif qui forme des citoyens et professionnels utiles en harmonie avec les attentes, priorités et besoins du pays ; ensuite l’autonomisation des communautés, l’émergence d’un leadership collectif et la mobilisation des savoirs et savoir-faire locaux et de la diaspora et enfin, à l’établissement d’institutions haïtiennes fortes, qui favorisent l’investissement et la création d’entreprises, assurent la démocratie, rétablissent l’autorité de l’État et font le pont entre l’État et les collectivités territoriales. Pour Rosny Desroches, le Directeur de l’Initiative de la Société Civile (ISC), la réforme de l’État doit se traduire dans des résultats concrets, bénéfiques au pays et à tous ses habitants. Il prône la régularisation de l’informel, l’incitation au civisme fiscal, l’implantation de la culture de résultats et de reddition de compte tant au niveau de l’administration publique que de la société haïtienne. Quant à la lutte contre la corruption, Marilyn Allien, la Présidente de la Fondation Héritage pour Haïti, elle exhorte tous les citoyens à être vigilants et à dénoncer les faits ou pratiques de corruption. Pour ce faire, ils peuvent contacter la Fondation, les institutions publiques telles l’Unité de Lutte contre la corruption (ULCC) et l’Unité Centrale de Renseignements Financiers (UCREF). Intervenant en la circonstance, Uder Antoine, Ccoordonnateur général de l’Office de Nanagement et de Ressources Humaines (OMRH), a reconnu les efforts en cours et les acquis tout en faisant ressortir leur utilité. S’interrogeant comme l’assistance, sur les critères d’établissement de l’indice de la corruption et sur les sources des informations collectées, il a déploré que les institutions publiques, notamment l’OMRH, ne soient jamais consultées ni avant ni après la production des rapports de La Fondation Héritage pour Haïti. une « anomalie » qu’a promis de corriger Marilyn Allien. HL/ HaïtiLibre
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