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Haïti - CARICOM : Les ONG sous le feu des critiques
06/07/2010 13:00:47

Haïti - CARICOM : Les ONG sous le feu des critiques
La situation en Haïti est en cours d'examen par les leaders régionaux du 31 ème sommet de la CARICOM, tenue à Montego Bay sur la côte nord-ouest de la Jamaïque, et qui se termine demain mercredi.

Les efforts pour maintenir la démocratie en Haïti doivent être accompagnée de mesures visant à établir un « certain niveau d’ordre » parmi les centaines d'ONG opérant en Haïti depuis le séisme de Janvier dernier. Par conséquent, « les dirigeants des différents pays de la Communauté des Caraïbes (Caricom) ont demandé à Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations unies, de les aider à définir les règles d’opération des centaines d'ONG qui œuvrent hors de tout contrôle et préserver la démocratie en Haïti » à déclaré Roosevelt Skerrit, Premier ministre de la Dominique

À son avis, si cette situation n’est pas réglée « les grands progrès que nous [?] avons faits en Haïti en vue de la reconstruction des institutions démocratiques seront sapés », ajoutant que ces ONG « peuvent influer les élections générales ». Par conséquent, a-t-il ajouté « La CARICOM estime que la situation actuelle en Haïti est intenable et doit cesser immédiatement ». Appelant les institutions internationales et les gouvernements à « cesser de fournir des ressources à ces ONG »

Des déclarations pour le moins surprenantes mais surtout sans argument véritable. S’il est indéniable que les actions des ONG doivent être coordonnées et se conformer au plan de reconstruction afin d’éviter des initiatives inappropriées (constructions d’écoles, de centre de santé etc...) il n’en reste pas moins vrai que sans l’action des ONG depuis le séisme de janvier dernier, le bilan des victimes en Haïti (post-séisme) aurait été beaucoup plus élevé. Les propos du Premier Ministre de la Dominique trouveraient tout leurs sens si le Gouvernement d’Haïti était en mesure de gouverner avec efficacité, ce qui n’est malheureusement pas le cas actuellement.

Il ne faut pas oublier que la très grande majorité de l’aide sur le terrain provient de ces ONG qui ont généré un flux monétaire de beaucoup supérieur aux promesses non réalisées des pays donateurs. Il est dommage que le Premier Ministre ne précise pas ces cibles, quelles ONG et en quoi sont elles une menace pour la démocratie d’Haïti? Les ONG nationales ou Internationales? Quelles ONG sont engagé politiquement au point d’influencer les élections?

Il est vrai que le CARICOM souhaite agir en cavalier seul pour se démarquer de la lenteur de l’aide internationale et montrer au reste du monde que des accords régionaux entre voisin sont beaucoup plus efficace, sauf que le CARICOM et ses pays membres ne peuvent pas assumer financièrement la charge de la reconstruction d’Haïti. Tout l'on puisse regretter que le Premier Ministre de la Dominique n’est pas pris pour cible les actions de la Minustah en Haïti qui s’ingère (sans équivoque) dans la politique d’Haïti (si elle ne participe directement à en définir la direction) et qui est loin d’être un acteur neutre dans le paysage politique du pays. Mais il est vrai que demander l’aide des Nations Unies d’un côté et critiquer une de ces institutions (son bras agissant) d’un autre côté est inconfortable.

Roosevelt Skerrit a également exprimé la crainte que de nombreux fonds alloués par les autres nations à la reconstruction du pays ne finissent directement dans les mains du Gouvernement haïtien. Faut-il rappeler à la Dominique, que le Gouvernement d’Haïti n’est pas sous tutelle (pas totalement), et qu’il dispose de la capacité de gérer son budget d’État, que celui soit en tout ou en partie composé de recettes locales et d’aides internationales, une fois approuvé il n’a aucun compte à rendre à l'international. Si ce n’était pas le cas Haïti serait alors véritablement sous tutelle.

Skerrit a indiqué qu’il y a plusieurs façons d'aborder les questions soulevées et de canaliser l'aide, par exemple par les institutions financières comme la Banque interaméricaine de développement (BID) et la Banque centrale de Trinité-et-Tobago.

Nous avons déjà, La Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti (CIRH) et le Fonds pour la Reconstruction d’Haïti (FRH) pourquoi ajouter à ces organisations d’autres institutions d’autant que la Banque interaméricaine de développement (BID) est déjà dans ces organismes au côté de la Banque Mondiale, ce que semble ignorer Le premier Ministre de la Dominique qui a mal préparé son dossier d'intervention.

S/ HaïtiLibre

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Jacky Pierre
Posté le 06/07/2010 23:50:44
Le redacteur de cet article a parfaitement raison. Que fait la CARICOM pour Haiti dont le pays est membre depuis 2002, je crois. Ils sont comme cela les leaders de CARICOM, beaucoup de palabres sans action.
 




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