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Haïti - CIRH : Entre désaccords et tensions, ça n’avance pas
15/07/2010 12:54:34

Haïti - CIRH : Entre désaccords et tensions, ça n’avance pas
Le rapport du Sénat américain a noté que la CIRH, co-présidé par M. Clinton et le Premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive, se voulait « un mécanisme efficace, détaché de la bureaucratie des ministères haïtiens concernés, qui permettra aux bailleurs de fonds et aux responsables du gouvernement de s’asseoir ensemble, pour décider et mettre en œuvre rapidement les priorités de développement ».


Rappelons que CIRH n’est pas encore complètement opérationnelle [faute de fonds]. À la mi-avril, le Parlement haïtien lui a accordé des pouvoirs importants pour gérer le développement du pays pendant l’état d’urgence, soit pour une période de 18 mois, mais la nomination des 26 membres dotés d’un droit de vote n’a été complétée que récemment. 



La moitié des membres est constituée de représentants des bailleurs de fonds, l’autre moitié est composée d’haïtiens faisant partie du gouvernement, du Parlement et de la société civile. Les membres de la Commission doivent se prononcer par un vote sur tout projet dont le coût dépasse 500 000 dollars. La CIRH n’a pas encore de directeur exécutif [en cours de recrutement].

La CIRH été officiellement inaugurée le 17 juin dernier lorsqu’il a approuvé la mise en œuvre de trois projets : le versement, par le Brésil et la Norvège, de 45 millions de dollars destinés à combler en partie le déficit budgétaire de 170 millions de dollars du gouvernement haïtien ; un million de dollars de la Fondation Clinton pour la construction de 10 abris collectifs pouvant également servir de cliniques et d’écoles ; et 20 millions de dollars destinés à accorder des prêts à des entreprises haïtiennes, offerts par les milliardaires Carlos Slim du Mexique et Frank Guistra du Canada. 



Mais il faut aussi que les bailleurs de fonds parviennent à s’entendre. Selon le rapport du Sénat américain, il existe des « désaccords visibles entre les bailleurs de fonds sur la manière dont la structure d’approbation de la CIRH devrait fonctionner, sur l’entité qui devrait avoir le dernier mot pour le déboursement des financements du fonds fiduciaire multi-donateurs [administré par la Banque mondiale] et sur la latitude qui devrait être accordée au secrétariat de la CIRH ».



M. Clinton a confirmé qu’il y avait eu « des discussions plutôt vives avec la Banque mondiale pour définir son rôle et déterminer les coûts des petits projets. Les deux éléments ont causé des frictions et nous ont quelque peu ralenti ». 



Dans un article publié dans le New York Times, M. Clinton et M. Bellerive ont indiqué que la Banque mondiale pouvait contribuer en « rationalisant le processus d’allocation des fonds et en évitant que l’argent destiné à la reconstruction ne soit employé pour financer des rapports techniques superflus ».



Le rapport du Sénat américain a souligné que les désaccords entre les bailleurs de fonds « risquent de ralentir le financement. Il est difficile de faire pression sur le gouvernement haïtien pour qu’il agisse rapidement si les donateurs eux-mêmes ne parviennent pas à un consensus sur la structure de la CIRH ». 

De nombreux Haïtiens se montrent pessimistes. « Je pense qu’un pays ne peut pas survivre avec des promesses », a dit Louis Elneus, d’Haïti Lumière de Demain, une organisation non gouvernementale qui œuvre en faveur de l’amélioration des perspectives d’éducation sur l’île de la Gonâve, au large de la capitale. « Un pays ne devrait pas dépendre de la communauté internationale ».

HL/ HaïtiLibre

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