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Haïti - Social : 24ème Journée internationale des volontaires
05/12/2012 10:25:45

Haïti - Social : 24ème Journée internationale des volontaires
Ce mercredi 5 décembre 2012, le monde commémore la 24ème journée internationale des volontaires. Le volontariat est un important élément de toute stratégie visant, entre autres, à lutter contre la pauvreté, à assurer un développement durable, la santé, l’intégration sociale et éliminer l’exclusion sociale et la discrimination.

Article soumis à Haïti Libre par Valcer Charles, Président Provisoire du Collectif Agir pour Haïti (CAH) et Président Fondateur de « Bethesda-Haïti Foundation. »

« Le volontariat une ressource énorme inexploitée en Haïti
Le volontariat est une caractéristique que partagent les sociétés du monde entier. Les termes que l’on utilise pour le définir et les formes que prennent son expression peuvent varier à travers différentes langues et cultures, mais les valeurs qui l’animent sont communes et universelles : elles résident dans le désir de contribuer au bien de tous, librement décidé et dans un esprit de solidarité, sans attente de contrepartie matérielle. Le volontariat existe dans toutes les cultures et dans toutes les sociétés. Qu’on l’appelle entraide, assistance aux moins favorisés, souci et service ou participation et prosélytisme, le volontariat est l’expression du désir et de la capacité de l’individu d’aider librement son prochain et d’améliorer la société dans un esprit de réciprocité.

En principe, il pèse sur chaque homme vivant en société, une obligation morale de sacrifier une partie de son temps, du produit de son travail à l’œuvre humanitaire, développement économique, sanitaire, aide aux déshérités etc… Près d’un milliard de personnes dans le monde choisissent d’être volontaires. Le volontariat est aujourd’hui un concept en pleine évolution qui intéresse de plus en plus d’individus. Que se soient des jeunes, des personnes plus âgées, des spécialistes ou des étudiants, tous partagent le souhait de donner un peu de leur temps et de leur expérience, pour une cause qu’ils défendent. Depuis 2001, le volontariat à complètement évolué et est devenu un important élément de toute stratégie visant, entre autres, à lutter contre la pauvreté à assurer un développement durable, la santé, l’éducation, les droits de l’homme, la prévention et la gestion des événements naturels majeurs, l’intégration sociale et notamment à éliminer l’exclusion sociale.

La population haïtienne en 2012, est d’environ 10,2 millions avec un taux de croissance de 1,5%. Selon le rapport EMMUS IV, plus de la moitié de la population en Haïti, est âgée de moins de 21 ans, et près de 30% est âgée de 15 à 25 ans. Pour un pays comme Haïti, avec une population activement jeune, le volontariat doit s'inscrire en premières lignes dans le programme du Gouvernement.

Le volontariat représente aujourd’hui, un important réservoir de compétences, d’énergie et de connaissance des conditions locales qui peuvent aider le Gouvernement à entreprendre des programmes et politiques mieux ciblés, plus efficaces, transparents et participatifs. Malheureusement en Haïti, il est très rare, que le volontariat soit reconnu comme ressource stratégique, qui peut être influencée de manière positive par la politique des pouvoirs publics et encore plus rare, qu’il soit intégré aux stratégies nationales de développement.

À l’instar de tous les États engagés en 2001 à promouvoir le volontariat dans leur pays, Haïti compte aussi sur sa jeunesse pour s’engager dans un processus de développement durable. Les programmes de volontariat comme forme de participation, qui mettent les jeunes au cœur du développement, semblent de plus en plus être perçus par l’État, comme une condition indispensable au développement économique et social. Le volontariat, pratiqué sous de nombreuses formes traditionnelles en Haïti, comme le Kombite et l’escouade, permet aux communautés, d’engendrer leurs propres solutions face aux défis auxquels elles sont confrontées.

Le volontariat a également un effet positif important sur le bien-être communautaire. Il tisse des liens entre les individus, augmente le capital social et contribue à un grand nombre de facteurs sociaux qui créent des sociétés saines, dans lesquelles il fait bon vivre. Un sentiment accru de communauté donne également lieu à une hausse du volontariat. Depuis le séisme, cette aptitude et cette attitude des jeunes à travailler volontairement et/ou bénévolement pour l’enrichissement et l’épanouissement de leur communauté constituent un effort précieux dans notre pays. Un effort à encourager et à structurer pour un développement durable en Haïti.

Le volontariat représente une ressource importante largement inexploitée, qui commence seulement à être perçue par le Gouvernement haïtien, comme pouvant contribuer au développement. Nul ne sait, combien l’État haïtien et les organisations nationales et internationales, économiseraient, s’ils parvenaient à mobiliser les jeunes volontaires, dans des campagnes d’alphabétisation, de protection de l’environnement, de vaccination, de recensement de la population, dans la sensibilisation et l’observation et la surveillance électorale ?

Reconnaissant que le volontariat à le pouvoir d'atteindre les objectifs fixés en matière de développement socio-économique, Haïti doit prouver, qu'elle mettra tout en œuvre pour offrir aux jeunes une infrastructure de qualité en matière de service volontaire, promouvoir le volontariat dans le pays, afin d’amener les jeunes, à contribuer effectivement à la construction systématique et ambitieuse d’une nouvelle société, plus fraternelle et surtout tournée vers le développement.

A cet effet, j’encourage le gouvernement haïtien, la société civile, les médias, les universités, le secteur privé et la communauté internationale (les vrais amis d’Haïti) à reconnaître la contribution vitale, que peut apporter le volontariat comme un instrument capable de générer du capital social et la cohésion et contribuer au développement humain durable en Haïti.

Célébrons les volontaires, bonne journée aux volontaires du monde entier. »


HL/ HaïtiLibre

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Adrien
Posté le 05/12/2012 16:36:27
@Curieux -- Le service communautaire dont parle Maxime est l'élément pratique d'une classe régulière qui enseigne le volontariat aux élèves. L'obtention d'un crédit pour cette classe requiert que l'élève complète un certain nombre d'heures de service communautaire. Nous n'avons pas le système de crédit dans l'éducation secondaire en Haiti mais ici l'élève doit compléter un certain nombre de crédits avant d'obtenir son diplome de fin d'études secondaires. C'est une exigence dans le cadre d'une formation académique. Mais cet apprentissage prépare l'élève à devenir un adulte responsable demain qui sera prêt à exercer un impact positif dans sa communauté à son gré (ou volontairement). Je pense que c'est une bonne suggestion d'instruire les jeunes haitiens en ce sens. Ils comprendront mieux le volontariat et le pratiqueront davantage durant leur vie d'adulte. On ne saurait pratiquer ce dont on ne sait pas.
Curieux
Posté le 05/12/2012 13:01:20
@Maxime - Ton problème c'est que tu confonds bénévole (sans rémunération) et volontaire (qui peut-être bénévole ou payé). On ne peut exiger a quelqu'un d'être volontaire puisque par définition il s'agit d'un choix libre de la personne et non d'une obligation, donc un choix sans contrainte. Quand a ce qui se fait dans d'autres pays, désolé mais je suis en Haïti.
Maxime
Posté le 05/12/2012 12:51:17
@Curieux -- Tu m'as fait beaucoup rire aussi. Il est difficile de tout comprendre si on ne vit pas dans les pays développés. Cela se fait aux USA dans les "middle" et "high" "schools". C'est du service communautaire où l'élève choisit volontairement ce qu'elle (il) veut faire pour aider la communauté mais pour des crédits académiques. C'est du volontariat parce que l'élève ne doit pas être rénuméré pour les services rendus. Aussi des juges peuvent forcer des gens à accomplir des heures de service communautaire au lieu de purger une peine en prison. Un volontaire n'est pas forcément un bénévole. Plusieurs des pompiers aux USA sont des volontaires qui doivent répondre à certaines obligations d'entrainement et d'heures de service mais ils ne sont pas rénumérés.
Curieux
Posté le 05/12/2012 12:01:49
@Maxime -- Tu m'as beaucoup fait rire quand tu parle d'exiger a des personnes d'être volontaire.. Au moins tu ne crains pas la contradiction mon frère. je te cite « Chaque école devrait exiger au moins 15 heures de service communautaire »... c'est pas trop du volontariat ça... Pour ce qui est de la sensibilisation au volontariat dans les écoles, je suis par contre d'accord avec toi.
 




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