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Haïti - Économie : Croissance économique en Haïti entre 1 et 2% (2014-2015) selon le FMI
16/09/2015 11:31:11

Haïti - Économie : Croissance économique en Haïti entre 1 et 2% (2014-2015) selon le FMI
Une mission du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par M. W. Christopher Walker, s’est rendue à Port-au-Prince du 7 au 11 septembre pour passer en revue l’évolution économique récente et examiner le budget 2015–16 avec les autorités. L’équipe des services du FMI compte revenir à Port-au-Prince en novembre pour tenir les discussions sur la première revue de l’accord en faveur de Haïti au titre de la facilité élargie de crédit, qui a été adopté et approuvé en mai dernier.

A l’issue de la mission, M. Walker déclaré :
« Haïti continue de mettre en œuvre le programme appuyé par le FMI dans des conditions difficiles. Le pays est confronté à une grave sécheresse : les pertes de récolte peuvent aller jusqu’à 50 % dans les zones les plus touchées. Face à ce choc, et avec une baisse du secteur de la construction liée à un recul de l’investissement public, la croissance économique devrait se situer entre 1 et 2 % pour l’exercice 2014/15 (qui prend fin le 30 septembre 2015).

« En outre, les incertitudes communes aux cycles électoraux ont contribué à une forte dépréciation de la gourde en juin et en juillet. Les autorités monétaires ont réagi en temps voulu et ont pris des mesures appropriées, et le taux de change a regagné environ la moitié de sa baisse de 17 % par rapport au dollar pendant cette période. Néanmoins, la dépréciation, conjuguée à l’augmentation des prix de l’alimentation qui résulte de la sécheresse, devrait faire monter l’inflation aux environs de 10 % pour l’exercice en cours. Il convient de bien calibrer le relâchement des mesures de politique monétaire qui ont été prises en réaction à la tendance à la dépréciation, préalablement après avoir réduit le déficit du secteur public, afin de maintenir un marché de change bien encadré, tout en protégeant le niveau des réserves de change.

« En dépit des pressions exercées sur les dépenses du fait des élections, le budget de l’administration centrale s’est nettement amélioré. Les recettes ont progressé de plus de 20 % par rapport à l’année dernière et sont proches de l’objectif établi dans le programme, tandis que la maîtrise des dépenses courantes a évité des dérapages dans le budget courant. Cependant, étant donné la baisse du cours mondial du pétrole, l’assistance de PetroCaribe a diminué brusquement, ce qui a entraîné une forte réduction de l’investissement public.

« Néanmoins, des risques considérables sont toujours présentes en ce qui a trait à la stabilité des finances publiques. Le coût budgétaire de l’aide accordée à la compagnie d’électricité publique n’a pas diminué comme prévu, et les subventions se rapprochent de 2 % du PIB. Il est urgent de prendre des mesures pour améliorer la situation financière de la compagnie, notamment par rapport à l’achat de l’énergie à des prix très élevés auprès des fournisseurs privés. Faute de réformes, il ne sera guère possible de limiter les subventions extrabudgétaires considérables qui sont aujourd’hui accordées à la compagnie, ce qui compromettrait la réalisation des objectifs du programme en ce qui concerne le déficit du secteur public non financier. La mission a donc salué l’engagement des autorités à faire face à ces risques à travers le lancement d’un programme de réformes du secteur dans les semaines à venir.

« Alors que les détails du budget de l’état pour l’exercice 2015–16 restent à préciser, les autorités demeurent confiantes que le document final leur permettrait d’atteindre un déficit au niveau du secteur public non financier de 2,3 pour cent du PIB. Ils ont exposé les grandes lignes de leurs politiques budgétaires pour 2015–16, notamment à travers une hausse sensible des recettes axée sur le réforme de la taxation des propriétés bâties et des droits de fermage des domaines de l’état. Les investissements publics seront orientés vers les infrastructures agricoles, mais une baisse sensible est attendue au niveau des investissements sur financement externe : celles financées par Petrocaribe baisseront de la moitié des niveaux déjà réduits de l’exercice en cours.

« La mission a rencontré le Premier Ministre, le Ministre de l’Économie et des finances, le Ministre des Travaux publics, le Ministre de la communication, le Gouverneur de la Banque centrale (BRH), ainsi que d’autres dirigeants économiques [...] ».

HL/ HaïtiLibre

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