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Haïti - Reconstruction : Tout sur le Le Fonds de Reconstruction d’Haïti (FRH)
17/10/2011 12:28:45

La population ne connaît pas véritablement le rôle du Fonds de Reconstruction d’Haïti (FRH) et encore moins les membres de l’équipe du Secrétariat du FRH. Nous vous invitons a découvrir la FRH et ces femmes et ces hommes aux commandes de cette institution qui alloue des centaines de millions de dollars à la Reconstruction d’Haïti.

Le Fonds de Reconstruction d’Haïti (FRH) est un partenariat entre la communauté internationale et le Gouvernement d’Haïti dont l'objectif est de contribuer au financement de la reconstruction du pays. Le FRH mobilise, coordonne et répartit les contributions des donateurs bilatéraux et autres pour financer des projets, programmes et appuis budgétaires prioritaires. Les soumissionnaires travaillent en partenariat avec la Banque Interaméricaine de Développement (BID), l’Organisation des Nations Unies (ONU) ou la Banque Mondiale (BM) afin de garantir le respect des normes internationales de qualité, de gouvernance et de gestion financière. Toutes les demandes de financement adressées au FRH doivent être approuvées par la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti (CIRH) conformément au Plan d’Action pour le Relèvement et le Développement d’Haïti.

Le FRH ne gère pas toutes les ressources engagées pour la reconstruction mais il constitue la principale source de financement sans affectation spéciale. Le FRH ne définit pas les priorités pour la reconstruction et ne conseille pas directement le Gouvernement. Le Fonds n’assure pas la mise en œuvre des projets mais opère par le biais d’agences d’exécution jugées acceptables par l’un de ses trois partenaires. Il vise à favoriser la coordination et l’amélioration des capacités locales tout en tirant parti des avantages comparatifs de chaque agence ou intervenant.

Le Fonds de Reconstruction d’Haïti (FRH) est opérationnel depuis le 11 mai 2010, grâce à une contribution initiale du Brésil de US$ 55 millions.

L’équipe du Secrétariat du FRH :

Joe Leitmann, un ressortissant américain, est le Gestionnaire du FRH et est responsable de tous les aspects du Secrétariat du Fonds. Il a 30 ans d'expérience en développement international avec la Banque Mondiale, le « U.S. Peace Corps » et à titre de consultant en matière de reconstruction, de changement climatique, d'environnement, de la sylviculture, de développement urbain, d'énergie propre, de technologie appropriée, et d'agriculture. Joe a un doctorat en urbanisme de l'UC Berkeley et une maîtrise en politique publique de la Harvard Kennedy School.

Diego Osorio, un ressortissant canadien, est l'Agent Principal des Opérations du FRH et est responsable des aspects communications, coordination avec les partenaires, relations avec les bailleurs, préparation des réunions du Comité de Pilotage, et joue le rôle d’intérimaire pour le compte du Gestionnaire. Il a 15 ans d'expérience internationale avec la MINUSTAH, le Programme des Volontaires des Nations Unies, l'OTAN, l'OCHA, le PNUD, le Gouvernement du Canada, le PAM, l'OIM et d'autres agences de l'ONU. Diego a une maîtrise en droit international et en économie du « World Trade Institute » et en politique publique de la Harvard Kennedy School.

Pauline Zwaans, une ressortissante néerlandaise, est l'Agent des Opérations du FRH et est responsable d'appuyer tous les aspects du Secrétariat. Elle a six ans d'expérience en développement international avec la Banque Mondiale et l’UNHCR dans les domaines de l'agriculture, du développement rural, de la sécurité alimentaire et de la gestion des fonds fiduciaires. Pauline a une maîtrise en relations internationales de l'Université de St. Andrews et en développement international et en économie du «Johns Hopkins School for Advanced International Studies ».

Sarah Mondière, une ressortissante haïtienne, est l'Assistante Administrative de l'équipe FRH et est responsable d'assister l'équipe du Secrétariat dans l’accomplissement de leurs fonctions. Elle a six ans d'expérience administrative avec l'Agence Française de Développement, l'USAID et l'Union Européenne. Sarah termine actuellement son baccalauréat en arts et en droit à l'Université d'État d'Haïti.

Jean Yves Saint Dic, un ressortissant haïtien, est le Logisticien du FRH et est responsable des transports et des technologies de l'information. Il a deux ans d'expérience avec la Banque Mondiale, Sourire Rent-a-Car et APROCO. Jean Yves a un certificat en sciences informatiques d’INUQUA, une université privée en Haïti.

HL/ HaïtiLibre

Kool Groove
Posté le 18/10/2011 10:40:45
Je reviens juste d'un voyage de 3 jours en Haiti, le vol Miami Port-au-Prince était plein à craquer, et le taux de Blancs y était beaucoup supérieur à celui des Haitiens.... Content, je pensais ques ces passagers faisaient parti des touristes tant attendus. Mais non, ils allaient en Haiti pour y travailler à la reconstruction.... Reconstruction mon œil! Où sont les ouvriers Haitiens qui ont construit les Bahamas, La Dominicanie et autres Iles?

Maksim Grakis
Posté le 18/10/2011 09:39:35
Dorénavant, Haïti sert de pays cobaye pour cette nouvelle formule de s'accaparer, contrôler, et humilier un petit état sans défense ou état-voyou.Cette formule est un mélange de "démocrature" avec à sa tête des "soumis" qui respectent l'étranger, d'un FRH géré par des citoyens du pays "tout-puissant", gardant l'argent hors des limites des restavèks corrompus, dont la "démocrature" est imposée par une force payée à cet effet (mercenaire?), d'une CIRH gérée par un ancien président méricain qui s'installe en pays conquis. Ce n'est pas une re-colonisation. Car en colonisation ou re-colonisation, on dit "colons" et non "investisseurs", on dit "pillage" et non "reconstruction". Est-ce qu'en Haïti aujourd'hui, des colons sont "déguisés" en investisseurs et que pour ceux-là il n'y a pas de reconstruction sans un peu de pillage? Quel est le rôle du gouvernement? Le rôle de toutes ces gens aux longues cravates qui viennent d'être "élus" ou mieux "choisi"? Quel sera leur travail? Faire des discours. Approuver. Faire des menaces les uns aux autres. Inaugurer les projets terminés. Faire des réunions (et du bruit!) où l'on discute des pratiques de la "démocrature" comme les "civilisés" que nous sommes. Se soumettre. Sanctionner le nouvel état télé-dirigé de l'étranger. Est-ce une gloire ou une honte pour le pays le plus fort militairement, le plus riche économiquement d'exercer sa super-puissance de cette façon sur le pays le plus faible, le plus pauvre et le plus vulnérable du monde

Kool Groove
Posté le 18/10/2011 09:04:31
@ Not-Fear: C'est bizarre, mais je me suis fait la même question... Ce genre d'imbivalance rentre bien dans ce cadre qui a toujours prévalu quant au rapport de l'International vis-à-vis d'Haiti. Pour rappel, notre place sur l'échiquier international avait été décidé au lendemain même de 1804.

Not-Fear
Posté le 17/10/2011 15:53:24
Doctorat( Havard)- Maitrise(WTI & Havard)- Maitrise(Johns hopkins school). Vs. Bacc inachevé(UEH)- Certificat(INUQUA). C' est voulu ça?l' equation est vraiment debalancée. Il y en mieux que ça en Haiti. Pas vrai !