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Haïti - Santé : Colloque sur les États Généraux de la santé
18/01/2012 12:19:44

Haïti - Santé : Colloque sur les États Généraux de la santé
Le Président Michel Martelly, en présence du Premier Ministre haïtien, le Dr Garry Conille, de membres du gouvernement, du corps diplomatique, de parlementaires, acteurs et bailleurs de fonds du système sanitaire, a lancé officiellement ce lundi 16 janvier 2012, au Ritz kinam II, un Colloque de 4 jours sur les États Généraux de la santé en Haïti autour du thème « Un système de santé unique, décentralisé et performant répondant aux besoins de la population ».

Ce Colloque, réalisée sous le haut patronage de la Présidence prouve, une fois de plus, l’engagement du Président, à rendre efficientes les réalisations des différents Ministères. Elle montre de même, la nécessité de combler les failles du système sanitaire pour rendre la santé accessible à tous les citoyens. Le Chef de l’État, croit en un système sanitaire équitable permettant à tous les enfants d’avoir accès à la santé, aux jeunes de remplir leur rôle dans la création de richesse et à tout haïtien d’avoir la possibilité d’évoluer dans un pays où il fait bon vivre.



Dans son intervention, Florence Duperval Guillaume, la Ministre de la Santé Publique et de la Population a déclaré «... l'offre de soins et de services, comme le désir de savoir, ne se présuppose pas, elle se construit pas à pas et se forge en tenant compte de notre vécu quotidien, de notre réalité démographique, de notre réalité sociétale, économique et politique.

Notre grand défi, est d'arriver à réduire le risque de la population d'être affecté par une maladie, j'en appelle à la protection de la santé, d'arriver à la maintenir en santé et de rétablir celle des personnes malades. L'enjeu est de taille, car il s'agit en fait, d'éviter un risque réel d'emballement des inégalités sanitaires pouvant creuser encore plus, celles créées aujourd'hui de notre société. C’est pourquoi il parait urgent d'agir, tout en sachant emprunter des méthodes innovantes, délester de toute forme de paternalisme sanitaire, pour relever ce défi en se donnant les moyens de promouvoir une plus grande égalité des chances d'accéder au moins, aux soins et services de bases.

Il apparait nécessaire d'élargir cette problématique d'inégalité sociale en santé de celle que traverse la société dans son ensemble, sans pour autant détourner notre attention des problèmes spécifiques aux secteurs que rencontrent les couches les plus fragiles. Aussi, lever les obstacles financiers aux soins, doit faire partie de nos réflexions. En terme plus clair, je parle du financement de la santé, en ayant comme philosophie de mettre l'usager au centre du système, non-seulement comme bénéficiaire, mais aussi comme contributeur financier, s'il en a les moyens, l'État se réservant la charge des maillons les plus faibles de la chaine sociale.

Cette approche de financement devrait nous permettre de tendre progressivement, non seulement vers moins de dépendance d'ici 20-25 ans, mais aussi et surtout, vers la paternité de nos acquis, les aspects légaux pour y arriver, ne devront pas être écartés. Quant à la problématique des ressources humaines, pilier incontournable du système, il s'agit de combler tout azimut, le type de ressources humaines que requiert la nouvelle vision, tout en arrivant à une dépolitisation réelle, qui vise beaucoup plus les intérêts individuels ou de groupes, plutôt que de se soucier d'une véritable offre de soins et de services à la population.

Au-delà des ressources classiques, ne faudrait-il pas penser à développer d'autres modèles qui encadrés adéquatement pourraient acquérir les compétences nécessaires et contribuer beaucoup plus efficacement à la réponse? Nombreuses sont nos ressources vivant à l'étranger et, nous devrions apprendre à les intégrer à notre programmation.

Enfin, la question de rétention doit aussi être adressé de manière globale, en définissant entre autres aspects, une architecture d'incitatifs claire et équitable, surtout pour ceux qui travaillent dans les régions les plus reculées. Des leviers qui permettront d'agir sur les déterminant de la santé, pour réduire les déplorables constats qui ne sont pas seulement sanitaire, les politiques d'emplois, d'éducation, d'environnement qui ont des effets considérables sur les déterminants sociaux de la santé.

La transversalité des enjeux, implique donc un changement de mentalité et de façon de faire pour une approche transdisciplinaire ou multi sectorielle...»


S/ HaïtiLibre

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Malfini
Posté le 18/01/2012 17:15:24
Le plus grand défis qui ruine la santé en Haïti, C'est la corruption au sein des institutions, le vol des médicaments des hôpitaux. Les infirmières, les médecins ont leur pharmacie... Ils ont l'habitude de prendre les médicaments ?
 




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