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Haïti - Santé : Ouverture le mois prochain de la quatrième «Clinique Sourire» 23/01/2012 09:50:37 Le Dr Michel Brun a fait savoir que les 3 premières cliniques sont localisées dans les départements de l’Ouest, de l’Artibonite et du Sud-Est et que le choix des sites, pour implanter ces SONUB, respecte la cartographie sanitaire du Ministère haïtien de la Santé Publique. « L’idée est de permettre aux populations vivant dans des zones enclavées d’avoir accès aux services de base tels prévention, consultations prénatales, diagnostic, prise en charge médicale, accouchement, distribution de médications, hygiène de la mère et de l’enfant (hygiène alimentaire plus précisément) » souligne pour sa part Stéphanie Orsucci, sage-femme Volontaires des Nations Unies (UNV). Ajoutant que l’UNFPA, va mettre à contribution dans ces SONUB, plusieurs sages-femmes UNV « Celles-ci participeront à l’organisation des cliniques, aux inventaires, à la gestion et l’administration. Elles auront également un rôle social important, en restant en contact avec les mères et la communauté. » En Haïti, seulement, 25% des accouchements se font en milieu institutionnel et le taux de létalité maternelle est de 630 pour 100,000 naissances vivantes, soit le plus élevé des Amériques. Cependant, l’expérience haïtienne a prouvé que l’impact, en termes d’augmentation des naissances sans décès maternel dans les institutions, est perceptible dans les sites où des sages-femmes sont déployées. C’est d’ailleurs sur la base du « success story » de la maternité de Petite Rivière (Charles Colimon Medical Center) que le projet inter-agences [UNICEF, UNOPS, UNV et OPS/OMS] « Cliniques Sourire », a été conçu au lendemain du 12 janvier 2010, explique la conseillère technique principale en santé familiale de l’UNFPA Haïti Agnès Jacob. En attendant que toutes les cliniques Sourire, prévues dans le cadre de ce projet, soient fonctionnelles, les sages femmes UNV travaillent dans les maternités publiques qui existaient déjà et où seront placés les SONUB, fourniront également, les services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et de dépistage du cancer du col. Cette dernière pathologie, représente la troisième cause de décès des femmes en Haïti, alors qu’une stratégie peu coûteuse, à savoir la méthode du dépistage visuel, a largement fait ses preuves dans le monde. HL/ HaïtiLibre
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