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Haïti - Actualité : Zapping électoral... 29/01/2016 11:40:43
Les organisations proche du pouvoir, dont entre autres PHTK, Repons Peyizan... ont réalisé une manifestation jeudi à Port-au-Prince, qui a réuni plusieurs milliers de personnes, contre la transition et pour la tenue rapide du second tour des élections, tout en critiquant l’opposition dont ils dénoncent les actes de violence et la volonté d’accéder au pouvoir en dehors des élections. Déclaration de Martelly "Je ne suis pas d'accord pour que des personnes qui ne veulent pas d'élections prennent le pouvoir sans aller en élections," a déclaré jeudi le Président Martelly lors de l’inauguration du Wharf de Jérémie à Cité Soleil, déclarant qu'après le 7 février s'il n'y a pas d'accord il ne va pas laisser le pays dans l'incertitude et [implicitement] dans une situation de vide de pouvoir. «Ce n'est pas un choix que j'ai, c'est un devoir...» dixit Martelly https://www.haitilibre.com/article-16450-haiti-flash-ce-n-est-pas-un-choix-que-j-ai-c-est-un-devoir-dixit-martelly.html Latortue réagit Le sénateur Youri Latortue réagissant à la déclaration de Martelly de rester en fonction [selon lui] si aucun accord n’est trouvé avant le 7 février, se dit opposer à cela car il s’agit d’une obligation constitutionnelle, selon lui les discussions se poursuivent afin d’arriver à une solution pour l’après 7 février. Début de dialogue selon Lavalas Louis Gérald Gilles et Schiller Louidor, dirigeants de Fanmi Lavalas, ont annoncé le début du dialogue entre différents secteurs de l’opposition démocratique afin de trouver un consensus au bénéfice du pays après le 7 février, ils ont souligné que la présence de Fanmi Lavalas à la table de concertation avec le G8 et le MOPOD, ne signifie pas, pour le moment, une alliance avec le G-8, mais plutôt une entente pour la lutte contre le pouvoir en place. Sit-in devant l’ambassade américaine Le Bureau des Avocats Internationaux (BAI) et le MOLEGHAF ont réalisé jeudi un sit-in devant le siège de l’ambassade américaine à Tabarre contre l’ingérence étrangère dans les affaires internes du pays. Le Sénat à la recherche d'une solution "Ce que nous essayons de faire maintenant est de chercher une solution pour couvrir le dysfonctionnement du pouvoir Exécutif et de créer des conditions afin qu'il y ait un sentiment de calme dans le pays afin de faciliter les élections," a indiqué Jocelerme Privert, Président du Sénat. HL/ HaïtiLibre
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