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Haïti - Politique : Commémoration de la mort de «Capois La Mort» 20/10/2017 08:06:38
Cette cérémonie qui s’est déroulée en présence du Président de l’Assemblée Nationale, le Sénateur Youri Latortue accompagné de 8 de ses collègues sénateurs, de Pierre J. Agénor Cadet, le Ministre de l’Education Nationale, des autorités du Département, visait à remettre en valeur les prouesses du Général Capois La Mort, héros de la Guerre de l’Indépendance d’Haïti. Apres une offrande florale déposée aux pieds du héros de la Guerre de l’Indépendance, la Délégation s’est rendu sur la place de la Ville pour délivrer les messages de circonstance. Dans son intervention le Ministre Limond Toussaint a déclaré « [...] Au nom du Premier Ministre, et en mon nom personnel, je salue cet événement qui revêt une signification bien particulière. Il est, réellement, d’une extrême importance de commémorer la mémoire des héros de l’indépendance, ces nègres venus d’Afrique, qui ont combattu, au prix de sacrifices, au prix du sang, l’armée Napoléonienne, la plus puissante à l’époque, pour faire d’Haïti, depuis 1804, la première République Noire indépendante du monde, la Mère de la Liberté à l’échelle planétaire » « [...] Cet événement, d’une haute valeur historique, demeure une source de fierté, mais de profonde méditation et d’orientation, non seulement pour les Haïtiens, mais aussi pour les Noirs du monde entier » a poursuivit le Ministre Toussaint qui croit qu’à côté de Toussaint Louverture, le Génie, de Jean Jacques Dessalines, le Père Fondateur de la Patrie, d’Henri Christophe, le Grand Bâtisseur, le Général Capois La Mort demeure, fort certainement, une figure emblématique de l’histoire d’Haïti. La leçon historique à retenir, en cette circonstance c’est que « L’union des noirs et des mulâtres a permis de relever un défi majeur : l’indépendance d’Haïti en 1804 [...] Aujourd’hui, la révolution sociale et économique que soutient, avec force et ferveur, le Gouvernement Moïse/Lafontant, demeure possible, si nous arrivons à nous mettre ensemble, Frères et Sœurs, à conjuguer nos efforts et à canaliser nos énergies vers un objectif commun ». Rappel historique : Le 19 octobre 1806, à la veille de l'assassinat de Dessalines, Henri Christophe, qui redoutait plus que jamais le général François Capois et qui voyait en lui un probable rival politique après la mort attendue de l'empereur, pensa le moment opportun pour le faire disparaître. François Capois se trouvait en route vers le Cap-Haïtien, lorsque, à la hauteur du village de Limonade, il aperçut sur son chemin les généraux Romain et Dartiguenave ainsi que l'adjudant-general Gérard. Tout heureux de la rencontre, le héros de Vertières voulut saluer le général Romain en lui tendant aimablement la main. C'est à ce moment que l'adjudant-général Gérard s'empara de son sabre. François Capois comprit alors qu'il venait de tomber dans un traquenard et selon ce que rapporte l'historien Thomas Madiou, il n'offrit aucune résistance à ses ennemis, mais déclara plutôt au général Romain « Ton maître Christophe est bien heureux de m'avoir pris dans ce piège; car, sous peu, je lui aurais fait sentir la vigueur de mon bras; finissons-en vite ». Toujours selon Madiou : il se plaça à cinq pas d'un peloton et reçut la mort. HL/ HaïtiLibre
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