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Haïti - Reconstruction : Laurent Lamothe rencontre l’Ambassadrice américaine Pamela White
09/12/2013 08:39:28

Le Premier Ministre, également Ministre de la Planification et de la Coopération Externe, Laurent Salvador Lamothe, a rencontré récemment l’Ambassadrice des États-Unis accrédité en Haïti, Pamela White.

Lors de cette rencontre qui s’est tenue dans les locaux du Ministère de la Planification, en présence de Pierre-Richard Casimir, Ministre des Affaires Étrangères et d’autres officiels du gouvernement, le Ministre Lamothe s’est entretenu sur l’état d’avancement de plusieurs grands chantiers financés par le Gouvernement à travers le Trésor Public.

Il a été question de la construction du viaduc de Delmas de 4 voies, qui mesure 7.20 m de haut et 550 m de long, l’un des travaux majeurs, qui desservira des milliers de citoyens haïtiens d’ici la fin d’avril 2015. Laurent Lamothe a également évoqué la construction de 7 des bâtiments publics, qui ont été détruits lors du séisme de janvier 2010, précisant que le Ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales [7 étages] est à un niveau d'avancement de 40% et celui du Ministère des Affaires Étrangères à 35%.

Le Ministre de la Planification a signalé à l’Ambassadrice White, que ces travaux auront des impacts positifs sur toutes les couches de la population « Nous travaillons sans relâche pour permettre à Haïti de continuer sa marche vers le développement [...] nous misons beaucoup sur la reconstruction des édifices publics de façon à redorer l’image du pays. » Mme White s’est réjouie des efforts de l’équipe gouvernementale.

HL/ HaïtiLibre

tetechargee
Posté le 10/12/2013 00:23:31
M. Lamothe est aussi Ministre de la Planification et de la Coopération Externe. Il a donc des comptes à rendre aux USA sur l'avancement des travaux auxquels participent les USA. Tout comme Jaguar celà me dérange qu'il leur fasse le bilan des travaux financés, d'après HL par les contribuables haitiens. Je suis aussi surpris que Mr Lamothe, de formation anglo-saxonne, parle de possibles impacts des projets en cours et de redorer l'image de pays au lieu de présenter un vrai bilan et référer sur sa vision et ses stratégies pour satisfaire les vrais besoins de la population. Notons en fin de compte que "Mme White s'est réjouie des efforts" et non des réalistions de l'équipe gouvernementale.

Gil
Posté le 09/12/2013 19:02:41
" Projets financés par "...la France, l'Allemagne, les États-Unis, le Vénézuéla, le Canada, Cuba, le Chili, le Japon, la Chine, l'Union Européenne, le FMI, la Banque Mondiale, etc...Chaque fois qu'un nouvelle construction, un grand projet est annoncé, il y toujours un pays étranger ou une organisation internationale pas trop loin. Ces pays ou organisations fournissent les fonds, le savoir-faire, l'expertise, le matériel, la technologie, ils surveillent de près leurs investissements. Il faut regarder la réalité en face et accepter le fait que le gouvernement Haitien n'a pas un grand pouvoir de négociation, à la limite, il joue un rôle de coordonateur. Est-ce que cette situation est nécessaire? Oui. Est-ce qu'elle doit perdurer? Non. Il revient aux Haitiens de s'organiser pour renverser la tendance. A commencer par l'éducation, la stabilité politique, l'assainissement des finances publiques, la rétention des capitaux et des cerveaux. La classe moyenne d'Haiti est à l'étranger, elle représente un potentiel non négligeable. Il faut créer les conditions nécessaires pour inciter une partie de la diaspora à revenir au pays comme touristes et comme investisseurs. La paysannerie a toujours été négligée, si elle est financée et encadrée peut contribuer à la consommation de produits locaux, l'autonomie alimentaire et aux exportations. On peut multiplier les exemples. En attendant, il faut commencer quelque part. Rome n'a pas été bâtie en un jour.

Curieux
Posté le 09/12/2013 17:13:21
Cher @ Jaguar -- La mondialisation te fait peur, ceci explique sans doute ta vision des choses. Tu dis « ce que je sais, dans les autres pays, les dirigeants, même un simple chef de section, n'ont pas de compte rendre a un diplomate » Informer un diplomate de la situation du pays ou de l’État d’avancement de la reconstruction n’est pas rendre des comptes, c’est juste de la diplomatie par quelqu'un qui a une vision de l'avenir (en l'occurrence Lamothe) -- Ensuite tu dis « Tu as bien dit, nous allons vendre nos ressources aux étrangers tout comme ils nous en vendent aussi, mais sans nous laisser piller comme c'est notre cas » Quelle ressources naturelles nous pillent-ils aujourd’hui, puisqu’il n’y aucune exploitation minière en Haïti actuellement en opération ? Enfin quant à l’indépendance d'Haïti, autre que juridique {et encore...], elle n’existe pas en terme économique, les pays sont tous interdépendant à des degrés divers en fonction de leur richesse et de leurs besoins. Quand tu es pauvre et que tu as beaucoup de besoins, tu est donc très dépendant, cela ne veut pas dire qu'il faut baisser les bras, juste être lucide et se mettre au travail.

Basdos
Posté le 09/12/2013 17:08:22
Haiti ne produit pas de voitures, ni les pieces de ces voitures, d'ordinateurs, de téléphones cellulaires, de textile et des milliers d'autres choses et doit les importer en échange pour la mettre production locale. Toujours deficitaire avec sa balance des paiements, même le budget pour le fonctionnement de l'État est financé par l'etranger. Haiti a un très grand besoin de connaissance et de techniques pour developper son économie, augmenter et diversifier sa production nationale. Même pour la production de café ou du reboisement, il faut consulter avec l'étranger pour une meilleur coordination et équipements et les financements viennent de l'étranger. @Jaguar, cet elan nationaliste est mal placé. Cette pratique d'en discuter les politiques nationales avec les bailleurs de fonds étrangers est très courante et nécessaire dans les relations internationales. Haiti devrait s'occuper a éduquer sa population car ces gens plus tard deviendraient capables de s'occuper des intérêts nationaux et participer a l'économie. Lorsque des legislateurs prennent plus de deux ans pour voter une simple loi pour permettre l'utilisation des fonds pour éduquer les petits Haitiens, c'est plutôt ça le vrai probleme d'Haiti, puisque en fin de compte ces législateurs députés et sénateurs, ils n'y comprennent rien a tout cela, que le développement d'Haiti passe avant tout par l'éducation de sa population. L'éducation des haitiens..., ça c'est contre leurs mesquins intérêts.

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