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Haïti - AVIS : Entreprises d’assemblage et de textile fermée dans la zone métropolitaine...
12/12/2013 08:50:37

Haïti - AVIS : Entreprises d’assemblage et de textile fermée dans la zone métropolitaine...
Suite aux manifestations violentes concernant une augmentation de plus de 200% du salaire minimum du secteur d’assemblage et textile, l’Association Des Industries d’Haïti (ADIH), pour des raisons de sécurité des employés, se voit contrainte de fermer ce jeudi 12 décembre les entreprises d’assemblage et de textile de la zone métropolitaine.

Communiqué de l’ADIH :
« L’Association Des Industries d’Haïti (ADIH) informe les ouvriers et ouvrières que les entreprises d’assemblage et de textile de la zone métropolitaine seront fermées le jeudi 12 décembre, ce en vue d’assurer la sécurité des employés et de leur lieu de travail. De ce fait, les ouvriers n’ont pas à se présenter ce jeudi 12 décembre 2013. Cette décision a dû être adoptée suite aux événements survenus le mardi 10 décembre et encore mercredi 11 décembre de manière plus accrue, au cours desquels des individus ont pénétré violemment dans l’enceinte de plusieurs usines pour y semer la panique scandant « mete yo deyò » et forcer les ouvriers à abandonner leur poste de travail.

La situation s’est encore détériorée ce matin et a de nouveau provoqué, de manière violente, la fermeture forcée de plusieurs entreprises.

Il est important que le Gouvernement, la Direction Générale de la SONAPI ainsi que les responsables de la sécurité publique, prennent toutes les dispositions nécessaires afin que les entreprises, tant à la SONAPI qu’en dehors du Parc, puissent fonctionner et que le droit au travail des ouvriers et ouvrières soit garanti.

L’ADIH rappelle que chacun de ces incidents violents contribue à décourager les investisseurs haïtiens et étrangers, avec pour conséquence l’aggravation de la situation de chômage endémique que connait notre pays.

Le Conseil d'Administration. »


Rappelons que les manifestants réclament 500 gourdes de salaire journalier au lieu des 225 gourdes (± 4.60 US) (pouvant aller jusqu’à 300 gourdes) décidé récemment par le Conseil Supérieur des Salaires (CSS). Notez que dans une note fin novembre, les membres du secteur de l’habillement et de l'assemblage de l’ADIH, avaient indiqué « que la politique salariale devrait être constamment surveillée afin de maintenir Haïti compétitive sur le plan du salaire minimum par rapport aux pays qui sont les grands concurrents d’Haïti » tels que le Cambodge (2.67 US), le Vietnam (2.61 à 3.71 US) et le Bangladesh (3.53 à 3.86 US) « tout en suivant de près la situation des pays d’Afrique qui bénéficient des mêmes privilèges (accord d’exportation sans taxes) qu’Haïti [...]

Nous reconnaissons également que les secteurs de l’habillement et de l’assemblage ne constituent pas une fin en eux-mêmes, mais ils peuvent être de très importants stimulants et servir de locomotive pour aider Haïti à s’ouvrir et se présenter comme un pays qui change et se modernise. Si les syndicats, le gouvernement et le secteur privé s'associent pour promouvoir Haïti comme une destination compétitive et accueillante pour les investisseurs du monde entier de l'assemblage, de l’habillement et du textile, nous supportons l'idée que 200,000 emplois peuvent être créés en Haïti au cours des 6 à 8 prochaines années avec un impact sur l’économie d'Haïti de plus de 2,5 milliards de dollars d'exportation par an [...] »

Avec une revendication d’un salaire journalier pour ce secteur de plus de 11 dollars US (le plus haut de tous les pays concernés) ce secteur en Haïti ne sera tout simplement plus compétitif et son existence même serait probablement menacée.

HL/ SL/ HaïtiLibre

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clip
Posté le 13/12/2013 03:26:14
Les arguments pour ne pas augmenter la rémunération des ouvriers des usines d'assemblage et de textile sont justes économiquement, mais ils ignorent une réalité: la vie est beaucoup plus chère en Haïti qu'au Vietnam ou au Cambodge (je ne connais pas le Bengla Desh), et il est impossible pour une famille de survivre en Haïti avec 4,60 US par jour (soit 138 US/mois), alors que c'est le cas dans les pays évoqués. Dans ces conditions, les usines concernées ne sont pas une solution durable au chômage en Haïti.
 




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