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Haïti - Sécurité : Reconfiguration de la Minustah, les 5 options possibles
25/03/2014 09:54:36

Haïti - Sécurité : Reconfiguration de la Minustah, les 5 options possibles
Lundi matin, au cours de sa 7147e séance, le Conseil de sécurité a examiné, les 5 grandes options que le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, propose pour la reconfiguration, après 2016, de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah).

« Toute reconfiguration de la Mission devra tenir compte des impératifs de l’heure et refléter les besoins particuliers d’Haïti », a insisté la représentante d’Haïti, tout en estimant que dans ce processus, les institutions nationales haïtiennes devraient tenir pleinement leur place et exercer leurs responsabilités.

« Haïti se trouve à un tournant où les progrès en matière de Paix, de sécurité et de stabilité devraient être pérennisés à travers la consolidation du processus démocratique, l’état de droit, la bonne gouvernance et une meilleure prise en charge des besoins de toute la population », a déclaré la Représentante spéciale du Secrétaire général et Chef de la Minustah, Mme Sandra Honoré, lors du débat semestriel que le Conseil de sécurité consacrait à la situation dans le pays.

Pour Mme Honoré, qui présentait le rapport du Secrétaire général, « la promulgation de la loi électorale et la récente signature de l’Accord d’El Rancho, issu du processus de dialogue inter-haïtien, marquent des pas importants vers la tenue des élections de 2014. »

« L’engagement démontré par les intervenants nationaux en faveur d’un dialogue comme moyen d’entente est une victoire pour Haïti », a-t-elle poursuivi, en souhaitant que ce dialogue se poursuive et s’approfondisse afin d’apporter des réponses aux nombreux défis auxquels le pays fait face.

« Il est dans l’intérêt national que les acteurs politiques haïtiens adhèrent à l’esprit de cet Accord afin de permettre au pays de continuer d’avancer sur la voie de la démocratie et de la stabilisation », a-t-elle souligné. Cette condition est nécessaire, a-t-elle précisé, pour assurer un développement économique et social durable au profit de tous les Haïtiens.

Dans son rapport, le Secrétaire général souligne que « conformément à la résolution 2119 (2013) du Conseil de sécurité, un processus intégré de planification de ce que sera la configuration de la Mission des Nations Unies en Haïti après 2016 avait commencé, avec la participation d’acteurs nationaux et internationaux importants et, notamment, l’équipe de pays des Nations Unies ».

« Ce processus permettra au Conseil de prendre à l’avenir une décision en connaissance de cause sur la configuration la plus appropriée de la présence des Nations Unies pour aider Haïti après l’achèvement, en 2016, du plan de consolidation de quatre ans », précise-t-il, en proposant « cinq grandes options de configuration ».

Ces cinq options, énoncées par Mme Honoré, sont les suivantes : la désignation d’un envoyé spécial de l’ONU en Haïti pour offrir les bons offices politiques ; l’établissement d’une mission politique spéciale conservant la capacité de développer la Police Nationale d'Haïti ; la création d’une nouvelle mission de maintien de la Paix ayant surtout un rôle politique, avec une empreinte au sol beaucoup plus réduite ; l’établissement d’une nouvelle opération de maintien de la Paix, plus petite avec une force de police des Nations Unies et une présence militaire réduites ; une modification du mandat actuel de maintien de la Paix de la Minustah afin de tenir compte de la réduction des activités rendue possible par l’achèvement du plan de consolidation.

Une évaluation stratégique complète, sera réalisée à l’échelle des Nations Unies en vue d’établir un état mis à jour et détaillé des conditions sur le terrain, afférentes aux 5 options envisageables pour la configuration de la Mission. Ses conclusions seront présentées dans un rapport ultérieur au Conseil, lequel contiendra également les recommandations du Secrétaire général concernant l’option qui conviendrait le mieux à Haïti à ce stade.

Pour certains pays, comme la France, il est essentiel que la future mission des Nations Unies en Haïti conserve une composante de police importante, les besoins en matière d’ordre public, de formation et d’accompagnement de la Police Nationale Haïtienne et, plus largement, d’édification de l’État de droit étant les principaux défis auxquels le pays est confronté.

L’Argentine a estimé que toute décision sur cette question devrait tenir compte de l’avis des autorités nationales. Pour le Mexique, il convient de maintenir une approche progressive et planifiée de la reconfiguration de la Minustah au-delà de 2016. Un retrait brutal de la Mission pourrait entraîner une résurgence de la crise et de l’instabilité politique avec des conséquences énormes, a-t-il prévenu.

Le Gouvernement haïtien ne peut se reposer indéfiniment sur la Minustah, a en revanche considéré le délégué britannique, en invitant les autorités nationales à jouer pleinement leur rôle pour sauvegarder l’avenir du pays.

Au cours de la discussion, de nombreux pays ont jugé encourageant les progrès réalisés par la Police Nationale d’Haïti, en se félicitant en particulier de la baisse notable de la criminalité dont a fait état Mme Honoré.

HL/ HaïtiLibre

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Pierre
Posté le 25/03/2014 20:35:34
La raison de tout ça est qu'après le départ de Duvalier, les haitiens s'entretuaient et ne pouvaient pas s'entendre sur une forme de gouvernement stable et démocratique capable d'assurer l'ordre, la stabilité et le progrès du pays. Quand l'armée était opérationnelle, les hauts gradés fomentaient et faisaient des coups d'état qui font reculer le pays et l'enfoncent d'avantage dans la pauvreté chronique. Présentement, nous avons un gouvernement démocratiquement élu, l'opposition en Haiti ne fait que demander son départ pour continuer le cercle vicieux de l'instabilité, du désordre et de la pauvreté. Pour qu'un pays progresse, il faut de la stabilité et de la continuité dans les idées. N'était-ce la présence de la Minustah , combien de coup d' état et de gouvernement, le pays aurait connu. Aujourd'hui, les haitiens doivent faire un choix, s'entendre et régler leur différend par consensus et dialogue. Quand les haitiens auront fait preuve de tolérance et d'abnégation dans la façon de régler leur conflit et non par des coups d'État ou d'affrontements sanglants comme au départ de Duvalier et d'Aristide; la Minustah n'aurait plus sa place et personne ne prendra des décisions à la place de nos leaders. Commençons par respecter nos leaders et la fonction qu'ils occupent, comme par exemple la fonction de Président de la République pour ne citer que celui-ci. Dans la stabilité, l'ordre et le respect de nos institutions, le pays connaîtra un avenir meilleur pour le bien de ses fils.
dduval
Posté le 25/03/2014 18:37:25
Je vous comprends mon cher @Jacmelien, mais il faut regarder notre réalité, de plus, Haiti nest pas le premier pays qui a besoin de l'aval de puissances étrangères pour établir sa propre sécurité; il ne faut pas oublier que cele s'est passé en Afghanistan, comme vous savez aussi bien que moi: Qui donne, ordonne. On ne peut pas gagner sur les deux faces, on doit essayer 1e) d'être autonome et ensuite étudier et planifier nos premiers besoins; c'est à ce moment qu'on sortira de la tutelle de nos bailleurs de fonds.
Un Jacmelien
Posté le 25/03/2014 17:50:04
Minustah, un gouvernement parallèle en Haiti Cette dame aux États-Unis prendre des décisions pour Haïti. Quelle est la fonction de nos dirigeants ? 'est une insulte à Haiti et à nos leaders ! Haiti est le seul pays indépendant qui n'a pas le droit d'avoir sa propre sécurité et doit avoir l'aval d'autres pays pour établir une armée [hors sujet] Hélas Haïti est mon Pays
 




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