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Le dossier noir des camps aux illusions
19/05/2010 18:04:38

Expropriations tardives
Beaucoup de temps a été perdu (plus de 3 mois) à la recherche de terrains pouvant accueillir les rescapés menacés par la saison des pluies, regrettent les ONG. Ces terrains, sont situés pour la plupart, à l’angle de la Rivière Bretelle jusqu’à Champigny, à Corail Cesselesse, à Montet, à Lerebours, à Morne St Christophe, à Latanier et à Cocombre. Le décret présidentiel expropriant ces terrains pour installer, entre autres, le camp Corail a été publié le 22 mars, ne laissant que 19 jours aux agences internationales pour rendre « habitable » cette vaste étendue aride, parsemée d'épineux.

Parallèlement, le gouvernement haïtien a entrepris des travaux de réaménagement au niveau de plusieurs autres sites en vue d’y installer les personnes déplacées.

 

Sauve qui peu 
Au lendemain du séisme, pris de panique, les habitants des zones touchées par le séisme ont cherché refuge là ou ils le pouvaient. La ville a vu soudain une prolifération d’abris provisoires spontanés, surgir n’importe où, n’importe comment. Près de 1,300,000 de personnes se sont retrouvées en quelques secondes sans abri. Chaque espace en plein air, que le terrain soit public ou privé, est aujourd’hui occupé par des centaines, voir des milliers de personnes.

Ainsi, près de 60,000 personnes se sont réfugiées sur le site du Pétion ville Club situé à Delmas 40 B, plus de 7,000 dans le stade Sylvio Cator, plus de 50,000 au Champs de Mars, 11,000 sur les terrain de l’école St-Louis de Gonzague, plusieurs camps à Cité Soleil comptent pas moins de 10,000 personnes chacun, le camps Acra plus de 20,000. À Jacmel, 1,000 personnes occupent le complexe Wolf qui abrite plusieurs écoles. À Gressier et à Léogane 5,000 personnes logent actuellement dans des écoles. Plus de 500,000 personnes ont choisi l’exode vers la province, créant de nouveaux camps à travers le pays, aggravant la charge des familles d’accueil déjà en situation précaire.

L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a recensé 460 camps spontanés répartis sur l'ensemble de l'aire métropolitaine de Port-au-Prince et plus de 1,335 camps à travers le pays

 

Relocalisations - Expulsions
Les travaux d’assainissement, de nivellement des sols et de préparation des terrains pour accueillir les victimes du séisme, annoncés par le gouvernement, avancent lentement. Alors que le gouvernement annonce vouloir tout mettre en œuvre pour déloger les victimes qui se trouvent dans des zones à risques avant la saison des pluies, les sites ne sont toujours pas prêts. Parallèlement, les travaux de déblaiement avancent difficilement à Grand-Goâve et à Petit-Goâve ce qui « freine la mise en place d'abris temporaires ».

De plus, le gouvernement se concentre sur la délocalisation des personnes qui se trouvent dans des camps du Champ de Mars et de Pétion-ville Club en raison de leur exposition aux intempéries [ou pour d;autres raisons?]. Mais, pour tous ceux qui vivent dans des campements improvisés, accrochés à flanc de ravines, ou dans des régions innondables telles que Carrefour, Léogâne, Grand-Goâve et Petit-Goâve, aucun plan d’évacuation ne semble en vue à l’exception de quelques habitants de la vallée de Bourdon.

La relocalisation ne change en rien la situation des personnes sinon qu’elle l’empire. En effet, les victimes abandonnent des tentes, des bâches pour se retrouver sous de nouvelles tentes situées dans des espaces isolés où l’accès aux services de base est difficile sinon impossible.

Ces sites sont pour la plupart non électrifiés [ou très peu] et dépourvu d’enceintes protectrices, exposant les familles à toutes sortes d’exactions telles que le viol, le vol etc...

Les autorités nous disent que ce processus de délocalisation vers d’autres sites d’hébergement est une des possibilités offertes aux occupants d’espaces potentiellement dangereux. Car ces derniers peuvent aussi être accueillis dans des familles d’accueil ou dresser leur tente sur les sites de leur ancienne résidence détruite. Dans les faits tout ceci reste théorique pour la grande majorité des sinistrés.

 

Expulsions loin des caméras
Le départ d’une partie des réfugiés du Club de Golf de Pétion Ville vers «une vie meilleure» dans le premier camp de délocalisation : Le camp Corail Cesselesse, fut savament orchestré en terme de communication. En fait, ce jour là, seulement 200 personnes ont pris la route vers un désert de sable ou croyaient-ils, un meilleur milieu de vie les attendaient.

Le drame se jouait ailleurs ce jour là, loin des caméras et des micros, le gouvernement ordonnait l’expulsion de plus de 1,200 familles du stade Sylvio Cator. Des détachements de la police nationale d'Haïti (PNH) ont entrepris de détruire les tentes et habitations de fortune de réfugiés. Les responsables ont remis des tentes aux occupants en les priants de quitter les lieux qui devaient subir des réparations en prévision de la prochaine reprise des activités sportives. «Il faut faire revivre le football, il y a des joueurs qui attendent de pouvoir rejouer et nourrir leurs familles de leur métier», a soutenu M. Saint-Louis, bousculé par des sans abri qui l'accusent d'avoir utilisé la force pour les déloger.

Nourrir les familles des joueurs est certainement louable, mais le choix d’expulser 1,200 familles au nom du football est inacceptable, même pour les passionnés de football que sont nos compatriotes.

«Quand on nous expulse comme des animaux sans nous dire où nous allons dormir le soir, sans nous offrir une alternative, c'est irresponsable car des familles vont finir dans la rue», s'est exclamée Edelyne dont la mère souffre de graves blessures à la tête reçues lors du séisme. «Nous sommes obligés d'abandonner les lieux, mais nous ne savons pas où nous allons poser les maigres biens récupérés de notre maison détruite», se lamente Laurette mère de quatre enfants, debout devant son ancienne demeure faite de morceaux de toiles et de bouts de plastique. «Rien n'a été préparé pour nous accueillir dans un autre centre. Le gouvernement n'est pas sérieux. Dans n'importe quel autre pays ont aurait fait différemment. On ne respecte pas les gens ici», explique Ricard Pierre un réfugié errant dans les restes du camps au milieu du stade. « On nous a dit de quitter les lieux et de rejoindre un autre camp. Mais celui-ci se trouve à 20 km de la capitale [Camps Corail] : personne ne veut y aller », témoigne Chimène. Baptisé Corail, ce nouveau camp peut accueillir jusqu’à 20,000 personnes, il disposera d’« abris transitionnels » et sera bientôt pourvu d’écoles. « Il sera plus confortable, mais il a un défaut, il est loin.

La réalité est tout autre, le 10 avril 2010, jour du départ, ce camps n’offrait que quelques tentes perdues dans un désert de poussière et d’épineux grillé par le soleil...

Les autorités auraient notamment intimé aux 10.000 haïtiens installés St-Louis de Gonzague de quitter les lieux rapidement. «On nous a dit qu'on avait une semaine pour quitter les lieux et qu'on pouvait aller à Tabarre Issa», que l'ONU va ouvrir, rapporte Mathieu Thomson, un sans-abri qui a installé sa tente à côté d'un bâtiment du collège-lycée Saint-Louis de Gonzague «Mais il n'y a rien là-bas, ce camps est en cours d'aménagement ». Ce départ vers un camp inconnu, éffrait les réfugiés qui refusent de partir, bénéficiant, malgré les conditions de vie précaire, d'une meilleure qualité de vie que dans les bidonvilles et ils se sentent en sécurité dans le camp de St-Louis Gonzague.

 

Illusions perdues : Après les bidons-ville, les bidons-tentes
Une caractéristique commune des sites de relocalisation c'est d'être situés dans des zones dépourvues d’activités économiques, un handicap pour les chefs de familles qui sont dans l’incapacité de pratiquer des activités génératrices de revenus.

  • L’espace entre les tentes est contigu, les personnes évoluent dans une grande promiscuité et dans l’irrespect total de l’intimité.
  • L’insécurité règne, les forces de police sont insuffisante.
  • Les tentes, installées dans des zones quasi désertique, sont exposées au soleil sans espace d’ombre, les familles sont obligées de rester à l’intérieur des tentes la journée ou d’abandonner la zone pendant les heures chaudes.
  • Les infrastructures promises sont en chantier ou inexistante, beaucoup de promesses qui ne correspondent pas à la réalité.

 

Visite aux pays des mirages et aux portes de l’enfer
Corail Cesselesse
Le camp de Corail Cesselesse est le premier camp de relocalisation à accueillir des déplacés. D’une capacité de 6,000 personnes, il peut à terme atteindre 20,000 personnes. il est situé sur un vaste territoire désert qui pourrait recevoir jusqu’à 250,000 habitants dans le cadre d'une vision surréaliste (en ce moment) du gouvernement, qui envisage la construction d’une ville nouvelle dans le cadre de la décentralisation de la capitale. Une ville modèle, surgit du désert ou il fera bon vivre...

Les personnes relocalisées à Corail Cesselesse se voient attribuer au jour de leur installation, une tente par famille, un espace «potager» ou elles pourront cultiver des légumes, un kit alimentaire contenant du riz, de la farine, du sel et du pois (selon les responsables, cette aide alimentaire n’excèdera pas 15 à 30 jours). De plus, pour «inciter» les sinistrés à venir s’installer dans le nouveau camp, les ONG intervenant à Delmas 40 B ont promises 50 dollars à chaque famille qui accepte de laisser volontairement le camp de Pétion Ville pour se rendre à Corail Cesselesse et à y rester au moins deux semaines [?]. Malgré ces effort cette délocalisation reste au vue des chiffres un échec inavoué de l’international.

Au Camp Corail c’est le commencement du désenchantement Le chef de l'Etat haïtien René Préval avait supervisé le processus d’installation des nouveau arrivants et échangé quelques propos «Y'a plein de poussière, y'a rien», dit Johanna, en découvrant avec sa mère et ses deux soeurs le premier camp de déplacés, leur nouveau domicile. «C'est pourquoi des engins sont en train de compacter la poussière», leur a expliqué le Président René Préval en pointant du doigt des bulldozers et des rouleaux compresseurs en train de déposer et tasser du remblais. «Des rues et des infrastructures seront construites. Une vraie communauté» assure-t-il. Ce jour là René Préval, était sans aucun doute, le seul à avoir cette vision du futur.

En date du 27 avril 2010, 1,314 tentes pouvant accueillir 1000 familles avaient été installées à Corail Cesselesse en 6 zones distinctes. Début mai, 5 de ces 6 zones n’avaient ni bloc sanitaire ni réservoir permettant le stockage de l’eau. Les travaux de drainage se poursuivaient au milieu des délocalisés...

Les enfants de ce camps pourront reprendre les activités scolaires grâce à une nouvelle école construite récemment dans la région. Il y a bien un espace réservé à l’installation des infrastructures scolaires au camp, mais il est vide. Aucune information relative à la capacité d’accueil et au devenir de cet espace n’est disponible.

Mi mai: 4.248 personnes avaient été relocalisé dans ce camp qui, dit-on aujourd’hui, affiche complet. Annoncé pour 6,000 personnes avec extension jusqu’à 20,000 il y a quelque chose qui n’est pas clair dans ces chiffres officiels. Échec ou refus des sinistrés à y venir malgré les incitatifs? Difficultés d’aménagement ? Manque de fonds? Erreur de localisation ? Nul ne peut le dire, nul ne veut ou ne souhaite s’en expliquer.

De nombreux problèmes commencent déjà se poser : difficultés liées à l’éloignement du site de la capitale, difficultés à trouver facilement des véhicules de transport public à proximité, grande insécurité par manque de présence policière suffisante, sans s’attarder sur l’absence d’autres aspects promis.

Ancienne piste de l’aviation
Le site de l’ancienne piste de l’aviation a été « aménagé » pour recevoir 4.000 familles. 2,000 tentes en toile y ont été installées pour accueillir chacune 2 familles. Des toilettes et des douches ont été construites pour les besoins des victimes.

Au 27 avril 2010, les tentes, destinées aux réfugiés du Champs de Mars, ne sont que partiellement habité et déjà usées par le soleil et la pluie et ce, moins de 2 mois après leur installation ! D’ou venait ces tentes pour être de si piètre qualité? De qui se moque-ton?

Le terrain n’offre aucun espace d’ombre, ce qui contraint les occupants du site à se déplacer au cours de la journée, en raison du soleil et de la chaleur. Le gravier utilisé pour niveler le sol et éviter la stagnation des eaux de pluies et des eaux ménagères, constituent un obstacle à la récréation des enfants et à la circulation normale des personnes habitant le site. L’espace entre les tentes est contigu, les personnes évoluent dans une grande promiscuité et dans l’irrespect total de l’intimité. Aucun mur d’enceinte ne protège le site de l’ancienne piste de l’aviation, ce qui rendra l’accès possible à n’importe qui, n’importe quand dans une zone déjà réputée hautement dangereuse.

Tabarre Issa
À Tabarre-Issa, il semble par contre que les attentes des déplacés aient été prises en compte par les responsables du camp. En effet, il est prévu l’établissement d’un marché, d’une clinique, d’une école et d’aires de jeu. L’eau potable, des latrines et des douches sont déjà disponibles. Quelque 2.500 personnes y ont trouvé refuge dont 800 en provenance de la vallée de Bourdon, selon le Major Ivo Werneck qui assure la coordination des déplacements. Selon M. Werneck, les familles ont été choisies en fonction de leur vulnérabilité. Il explique que la priorité à été accordée aux personnes vivant près du lit de la rivière et dans les flancs des collines susceptibles de faire l’objet de glissement de terrain. Bon tout n’est pas là ni n’est parfais, mais c’est un des camps les mieux organisé, sans pour autant en faire un camp de villégiature. Sans doute faut-il chercher la raison des promesses «tenues» et de cette exception dans le fait que ce camp soit à proximité immédiate de l’ambassade américaine...

Cadreux
La plupart des déplacés du camp de Caradeux sont des personnes qui avaient trouvé refuge dans la cour de l’Institution St Louis de Gonzague. Les propos recueillit sont éloquant « Nous ne pouvons pas vivre dans ces conditions a affirmé Ernst Jean-Baptiste un porte-parole des déplacés « Notre camp est près d’une ravine qui peut être en crue à la moindre averse et nos tentes sont souvent inondées », a-t-il expliqué. « il n’existe que deux projecteurs pour ce camp qui abrite près de 11 000 personnes, c’est insuffisant, dans l’obscurité, tout peut arriver».D’autres intervenants ont souligné la précarité des abris « Il nous faut de vraies maisonnettes qui ne laissent pas passer l’eau de pluie, comme c’est le cas pour la plupart des tentes ». « Pas moins de 176 bébés et 1.114 enfants vivent ici. Ils n'y a aucune assistance médicale quand ils sont malades», a précisé Elvire, une des femmes en charge du camp.

Edmond Mulet, responsable de la MINUSTHA, en visite dans ce camp a expliqué comprendre les doléances des déplacés. « Nous réalisons qu’il y a un manque de coordination et beaucoup d’improvisation dans la gestion de ce camp ». Donnez nous deux ou trois jours et vous allez voir...

 

Mission accomplie ?
Un responsable de l'Organisation internationale des migrations (OIM), Jean-Philippe Chauzy, a indiqué que les déplacés se trouvaient auparavant dans des zones dangereuses au club de golf de Pétion ville et dans la Vallée de Bourdon. Plus de 4.900 personnes ont choisi de quitter le club de golf pour un nouveau site à Corail Cesse lesse, a-t-il ajouté. En outre, près de 2.400 personnes ont déménagé de la Vallée de Bourdon vers un nouveau site à Tabarre Issa.

« Après avoir fourni des tentes à la majorité des victimes du séisme, nous devons passer à une autre phase qui consiste à donner des abris plus solides et plus sûrs aux gens car la saison des ouragans arrive »

Donc pour les autorités, il semble bien que cette phase s’achève et «que tout ne va pas si mal», un demi succès peut-être, mais certainement pas un échec à leurs yeux. Peut-être devraient-ils vivre une semaine dans un de ces camps pour en apprécier pleinement le confort au lieu de ne passer qu’une heure ou deux afin de distribuer de belles paroles à des personnes déjà fortement éprouvées

On ne parle plus des 38.000 personnes qui étaient en danger en raison de la saison des pluies, qui avaient dressé leur abri de fortune dans des zones inondables ou propices aux glissements de terrain. Ni des 9.000 personnes installées dans des lits de rivière « il est sûr qu'elles seront emportées par les eaux si elles ne sont pas relogées», indiquait M. Wynter coordinateur de la communication la FICR en Haïti.

La saison des pluies serait-elle terminée sans que nous le sachions? Ces personnes se sont elles déplacées d’elles mêmes? Qu’est-ce que tout cela veut dire? Nous ne nous attarderont pas sur des camps comme Tapis vert dont la seule vision ferait frémir les plus endurcit (voir notre article «Tapis vert ou le camps de la honte ».

En fait c’est Imogen Wall, la porte-parole de l'ONU, qui semble avoir les propos les plus censés, elle estime quant à elle que les camps de réfugiés « ne constituent ni une solution acceptable, ni une solution durable pour qui que ce soit à cette époque » de l'année, voilà il aurait été plus simple de dire cette vérité au peuple plutôt que de le nourrir d’illusions.

Alors que faire devant tant de désorganisation et de souffrance ? Va-t-il falloir envisager qu’après l’échec des tentes nous allons devoir vivre l’échec des abris solide? Comment nos compatriotes peuvent-ils faire entendre leurs voix auprès de la communauté internationale quand c’est cette même communauté qui dirige leur sort? Qu’en pensez-vous?

 

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mala
Posté le 28/07/2010 05:12:04
Bbonjour, Il faut juger d'abord l'irresponsabilité et l'immoralité de nos dirigeants qui jusqu'ici ne gèrent pas la situtation, ils ont livré le pays aux ONG. On a toujous tendance a prendre uniquement en considération la misère des classes marginalisées. Que dire de la situation des classes moyennes qui ont perdu leurs maisons, leurs petites entreprises et sont harcelés par les banques....
 




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