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Haïti - Santé : Message de Sophia Martelly
02/12/2014 11:47:18

Haïti - Santé : Message de Sophia Martelly
Lundi à l’occasion de la Journée Mondiale du SIDA, Sophia Martelly, la Première dame d’Haïti a délivré un message d’espoir

Message de Sophia Martelly :
« Cette Journée mondiale de lutte contre le SIDA est encore une fois l’occasion de faire le point sur l’épidémie du VIH en Haïti et de regarder en face, nos réalisations et nos défis.

En tant que Première Dame de la République, je me suis engagée dès le départ à faire un plaidoyer en faveur de la santé dans notre pays afin qu’il y ait une réelle transformation.

Je dois vous dire que personnellement, mon engagement dans la réponse au VIH ne date pas d’aujourd’hui. Michel et moi, nous nous sommes toujours impliqués dans la sensibilisation des jeunes et la prévention. Cet engagement s’est renforcé lorsque j’ai accepté d’assurer la Présidence du CCM Haïti [Conseil de Coordination Multisectoriel].

Je rends hommage aujourd’hui à chaque initiative qui a permis aux groupes les plus vulnérables d’être touchés par les différents programmes de prévention et de prise en charge. J’en profite aussi pour rendre un hommage posthume au Dr Eddy Génécé, un pionnier dans la lutte contre le SIDA dans notre pays qui a tout donné au secteur et aux personnes vivant avec le VIH en particulier.

Nous sommes maintenant à un tournant qui nous conduit au carrefour des trois Zéro (Zéro nouvelles infection, Zéro stigmatisation, Zéro décès). Plus que jamais, il s’avère important d’agir ensemble afin de « Combler l’écart » et ainsi mettre fin au Sida d’ici 2030.

Ensemble veut dire que les décisions stratégiques doivent être prises, en fonction des réalités décrites par les bénéficiaires directs et indirects des programmes.

Ensemble sous-entend qu’aucun aspect ne sera négligé,car tous tendent vers l’objectif ZERO.

Combler l’écart voudrait dire qu’on ne considère plus le SIDA comme la finalité, mais plutôt comme le moyen d’adresser les différents facteurs socio-économiques qui contribuent à sa propagation !

Un monde sans SIDA est possible, si nous consentons à adresser les vrais problèmes qui affectent la grande majorité et qui les rendent vulnérables, les problèmes d’éducation, de sante, d’autonomisation.

Un monde sans SIDA est possible, si nos actions sont inspirées non pas par le désir d’affirmer une présence mais plutôt de la marquer par la volonté réelle de changer les conditions de vie de chaque individu.

Un monde sans SIDA est possible si et seulement si tous les acteurs, qu’ils soient nationaux ou internationaux, jouent leur partition, dans la complémentarité des stratégies et en prenant compte les spécificités des pays, des populations, des groupes.

De nombreux défis nous attendent, notamment la prévention de la transmission de la mère à l’enfant, l’accès universel au traitement, la prévention chez les jeunes de 15 à 35 ans qui constituent plus de 50% de notre population.

À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, tout en renouvelant mon engagement à poursuivre mon plaidoyer en faveur de l’élimination de la transmission mère-enfant, j’invite tous les partenaires à canaliser leurs efforts sur l'aspect humain. »


De son côté, le Dr Florence D. Guillaume, la Ministre de la Santé publique et de la Population se montre plus nuancée rappelant « Nous avons pu placer plus 60,000 personnes sous traitement avec comme structures de support : 173 centres de dépistage volontaire, 141 centres de Prévention de la transmission Mère-Enfant et 137 centres de traitement aux antirétroviraux.

Si nous avons un certain contrôle de cette épidémie, nous ne pouvons pas encore crier victoire car malgré toutes les interventions conduites et planifiées pour une réponse efficace au VIH, les figures de projections révèlent qu’en 2015 le nombre de PVVIH passera de 146,321 à 147,294, ce qui concrètement veut dire que nous devrions nous interroger sur nos responsabilités individuelles et collectives. Nous devrions apprendre à respecter nos engagements, à respecter les valeurs et croyances sur les droits de chacun, à encourager l’inclusion de tous pour aboutir à un seul système de santé et des actions plus pérennes à l’avancement de la lutte contre le Sida en Haïti. »


HL/ HaïtiLibre

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Sedoue
Posté le 03/12/2014 03:11:48
Il faut questionner les faits. Car un problème posé est à moitié résolu
 




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