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Haïti - FLASH : Près de 3 morts par balles chaque jour, ces 6 derniers mois...
11/07/2015 12:51:38

La Commission Episcopale Justice et Paix (CE-JILAP) a commémoré jeudi à Port-au-Prince, la journée nationale contre la violence, autour du thème « Violence et criminalité en Haïti, que faire dans le cadre d’une construction démocratique ?»

Lors de la messe donnée en mémoire des victimes disparues dans des circonstances diverses de 2002 à 2015, le père Jean Hansen dans son homélie a plaidé pour une société non violente axée sur la justice et la solidarité, une société où la vie doit toujours triompher sur la mort « Non à la mort ! Oui à la vie ! Nous voulons construire un pays où règnent la paix, la générosité et la justice,» a-t-il déclaré.

Cette journée a été aussi l’occasion pour la Commission de présenter son rapport sur la violence enregistrée dans la zone métropolitaine. Dans son intervention, Jocelyne Colas Noël, la Directrice nationale de Justice et Paix à révélé que 445 personnes ont été tuées par balles sur un total de 527 morts violentes dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince pour le premier semestre de l’année 2015 soir 2.5 mort par balles en moyenne chaque jour.

« Cité Soleil, Martissant, le Centre-ville de Port-au-Prince n’ont plus l’exclusivité de l’appellation de zones rouges » a souligné Jocelyne Colas Noël, qui a fustigé les autorités haïtiennes qui, selon elle, n’ont rien fait pour combattre la violence et freiner l’insécurité « La montée vertigineuse des actes de violences en Haïti prouve clairement que les dirigeants n’ont pas la volonté réelle de garantir le droit à la vie de la population haïtienne. Bien qu’au niveau de la Commission nous avons déjà formulé des recommandations au gouvernement en ce sens ».

Au terme de cette journée le CE-JILAP a formulé à nouveau, diverses recommandations aux autorités haïtiennes dont : l’utilisation d’outils technologiques et scientifiques dans le travail de la police, la création d’un cadre sécuritaire dans les zones d’activités commerciales intenses et dans les communautés dites zones de non droit, la mise en place des points fixes de police dans plusieurs coins du pays, notamment dans la zone métropolitaine et la dépolitisation du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN).

HL/ HaïtiLibre

kdavelyn
Posté le 12/07/2015 17:40:59
Cette violence n'étonne plus personne car un manque un durcissement des lois pour contrecarrer la multiplication de ces assassinats, autrement ce n'est pas prêt de s'arrêter. On comprend bien que la plupart des gens de la population, tels les assassins, découvre la démocratie un peu trop vite et comprennent mal la liberté qu'elle dégage et en profite pour commettre toutes sortes d'actes. Mais, simplement qu'en pensant à cette petite communauté de minables ; on serai tenter de souhaiter qu'ils trouvent un jour, une loi qui leur rappellera le temps de la dictature, où ces gens n'avaient le droit que : de se taire. Il faut punir ces coupables correctement, sans pitié. Ils nuisent à la tranquillité et la sécurité de tous les haïtiens.

mxo95
Posté le 11/07/2015 18:24:22
Les autorités haïtiennes ont-elles vraiment conscience de la dérive de la société haîtienne en matière de sécurité ?alors comment expliquer ce chiffre ahurissant de 445 tués par balle sur un laps de temps d'un semestre, on est donc libre de penser que les ministres concernés, intérieur et justice, ne prennent pas les mesures assez fortes pour juguler cette délinquance. Les douaniers par exemples ont ils le droit de fouiller les ports car ça pourrait être une voie d'entrée des armes, interdire les policiers de rentrer chez eux avec leurs armes après leur service, de rendre difficile l'obtention d'un permis de port d'arme, de punir d'un nombre important d'année de prison les détenteurs d'armes non déclarés et de communiquer sur ces mesures, bref il s'agit d'adopter des mesures importantes visant à stopper cette folie meurtrière qui qui tue Haïti petit à petit.

PatrioteH
Posté le 11/07/2015 15:56:19
Nous sommes arrivés à un stade où la perte de vie humaine n'émeut que très peu. Chacun est devenu tellement insensible que la raison d'être haïtien se résume à un sort.