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Haïti - Élections : Les grands axes du programme de Maryse Narcisse
21/09/2016 09:50:40

Haïti - Élections : Les grands axes du programme de Maryse Narcisse
Mardi dans un message à la population, Maryse Narcisse, candidate à la présidence sous la bannière « Famni Lavalas » a précisé les grands axes de son Programme politique, qui s’inscrivent dans le cadre du Livre Blanc du Parti Lavalas [sous la direction de J-B Aristide] « Investir dans l’Humain ».

Grands axes du Programme politique de Maryse Narcisse :

« [...] La dimension territoriale :
Les politiques préposées à la mise en œuvre de la dimension territoriale devront faire de notre programme de développement une démarche intégrée. Ces politiques visent à :

- Promouvoir le regroupement d’activités de production de même nature ;

- La mise en place avec le secteur privé des affaires de sites multi services à vocation technologique et financière devra permettre l’émergence de pôles régionaux de développement ;

- Responsabiliser davantage les régions dans la mise en place et l’implémentation de notre politique de l’environnement. Cette démarche favorisera la prise en compte des spécificités régionales dans cette politique et permettra d’associer plus intimement activités de production et préoccupation environnementale en donnant notamment aux collectivités territoriales les capacités pour jouer un rôle majeur dans le renouveau de notre environnement ;

- Donner aux collectivités territoriales les moyens pour accomplir les missions qui leur sont dévolues. Dans ce domaine, l’action gouvernementale passera dans un premier temps par la déconcentration effective des services publics associés au transfert effectif de compétences à ces entités ;

- Promouvoir les échanges interrégionaux pour éviter que la force d’attraction de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince ne vienne saper le processus qui devra conduire à l’autonomie économique et politique des régions. Chemin faisant, le rôle d’un maillage routier fonctionnel et suffisamment moderne sera essentiel à la pleine réalisation de cet objectif.

La dimension Institutionnelle :
Les politiques liées à la dimension institutionnelle de notre programme rentrent dans une démarche de mise en œuvre d’une politique d’ouverture et de renforcement de l’autorité de l’Etat.

Nous ferons de la cohésion sociale et de la participation citoyenne au processus politique les attributs de cette société ouverte et accueillante que nous préconisons. Dialogue constructif avec l’opposition, relance du dialogue social et renforcement des partis politiques donneront lieu à un espace de débats fructueux pour faire profiter à la société des avantages d’une opposition organisée. Il nous faut arriver à un compromis historique permettant à toutes les filles et à tous les fils du pays de vivre ensemble sur la terre d’Haïti.

Mon gouvernement s’attaquera aux faiblesses du cadre juridico-administratif et de l’appareil de justice

La priorité dans ce domaine c’est le renforcement de la gouvernance à travers la promotion d’un Etat juste. Pour cela, un appareil judiciaire de qualité est indispensable. Il s’agit d’une justice qui ne discrimine pas, devant laquelle les Haïtiens sont égaux, et qui ne dira que le droit.

Il faut rétablir l’autorité de l’Etat par l’application des lois. Tout investisseur recherche la sécurité juridique capable de protéger sa personne et son investissement. L’insécurité foncière est un aspect sérieux de ce problème qui appelle à une solution institutionnelle et sociale durable. Il y va même de la viabilité de notre politique d’investissement économique et social.

L’efficacité de l’appareil gouvernemental et l’amélioration de la gouvernance seront les sceaux de l’Etat stratège que nous allons promouvoir.

Il s’agit pour nous d’instaurer les bases d’un Etat présent dans toutes les sphères d’activités sociales et économiques par sa capacité d’orientation et de corrections des externalités négatives.

J’insiste sur la gestion rigoureuse de nos deniers, ceux que l’Etat génère auprès du contribuable haïtien bien sûr, mais aussi l’aide que la communauté internationale met à notre disposition grâce aux sacrifices de ses propres contribuables. La gestion rigoureuse de nos ressources passe par le contrôle de la corruption sur deux fronts : la lutte contre l’impunité et les réformes systémiques qui s’imposent afin d’instaurer la confiance. Mon administration sera celle de la lutte contre la corruption.

La dimension économique :
Notre politique économique s’articule autour d’une approche visant à renforcer le partenariat secteur public-secteur prive, la mise en place d’un cadre institutionnel et légal devant favoriser l’investissement productif dans tous les secteurs de la vie nationale.

L’État accordera une attention particulière au secteur énergétique, qui est la clé du développement.

Il faut remettre Haïti en chantier en donnant au secteur des infrastructures et de la Construction le rôle générateur d’un sentier de croissance prometteur.

Notre programme économique donnera à la fiscalité et à la régulation économique son rôle d’orientation des activités et de promotion des petites et moyennes entreprises. Le choix d’entreprises étrangères pour l’exécution de programmes d’infrastructure doit être lié à la contrainte d’y associer de façon rapprochée des entreprises haïtiennes pour assurer les meilleures retombées de croissance et le transfert des technologies qui permettront de garantir la qualité des travaux récurrents de maintenance.

Notre programme économique sera un plaidoyer pour la promotion d’un tissu industriel viable. Il faut redonner son poids majeur à la politique des secteurs réels de production.

La mise en œuvre de ce programme à grand spectre, associé à un environnement institutionnel incitatif, et la création de richesse qu’elle induira permettra de libérer l’économie nationale d’un corset budgétaire étroit et de dégager le potentiel du secteur financier dans son rôle de financement de l’économie. Le rôle de la politique monétaire sera central.

Les filières du secteur agricole y trouveront leur voie vers la production de masse et la transformation industrielle.

Les secteurs du transport, de l’énergie et des technologies de l’information joueront leur rôle de contributeurs de poids à la croissance et de vecteurs de développement technologique.

Le secteur touristique retrouvera ses beaux jours.

La dimension sociale :
Notre politique sociale sera intimement liée aux politiques publiques qui sous-tendent les autres dimensions de notre programme. Evidemment, le court terme nous verra accommoder nos options pour le social à l’intérieur du budget que nous hériterons le 7 février 2017, notamment pour soulager les déshérités du sort. Nous comptons dans le budget qui suivra renforcer le poids du financement de l’Education et de la Santé dans les items de dépenses. Mais là s’arrêtent les accommodations sans effets de richesse.

La dimension sociale de notre programme serait une hypocrisie si elle ne se donnait pas l’ambition légitime d’éradiquer la pauvreté de masse. C’est la solution principale à la transformation des zones dites de non droit en espaces sociaux viables. C’est un pas vers la sécurisation de la propriété privée. L’éradication de la pauvreté de masse est une entreprise de longue haleine qui passe par l’éducation, la santé et un habitat décent. Autant de domaines prioritaires d’intervention de l’Etat que le Budget national ne pourra financer que partiellement. Il s’ensuit que la création de richesses par la capitalisation de la société est un passage obligé vers cette éradication de la pauvreté de masse.

La dimension sociale de notre programme doit être liée au domaine de l’activité économique parce que c’est la source de son financement et parce que l’éducation et la santé, domaines privilégiés de la dimension sociale, sont fondamentales pour une croissance soutenue et la création de richesse lesquelles sont les fondements économiques d’un développement durable [...] »


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HL/ HaïtiLibre

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