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Haïti - Reconstruction : Bill Clinton prend la défense d’Haïti
16/12/2010 10:03:11
Bien que l'Ambassadeur des États-Unis à Port-au-Prince, Kenneth Merten et la Secrétaire d'État Hillary Clinton ont exhortés les autorités haïtiennes à prendre au sérieux les menaces du sénateur américain Patrick Leahy relatives au gel de l'aide américaine à Haïti, l’ex-Président Bill Clinton, qui co-préside la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti (CIRH) a déclaré mercredi « Haïti à besoin de passer de l’aide humanitaire à l’autosuffisance [...] c'est ce que nous avons convenu de faire, et à moins que le gouvernement haïtien fasse quelque chose en violation de ce contrat. Nous devons continuer avec autant de force que nous pouvons »
Bill Clinton, qui s'est entretenu en privé, mercredi, avec les autorités haïtiennes et des représentants des Nations Unies à Port-au-Prince. Il a reconnu que les élections s’étaient déroulées dans des circonstances difficiles et que « des questions légitimes ont été soulevées sur la façon dont le vote s'est passé » soulignant que le Conseil Électoral Provisoire (CEP) avait déclaré que les procédures seront examinées par des experts externes et indépendants. ajoutant « Je pense que ce serait une erreur d'arrêter la reconstruction ».
Bill Clinton n'a pas souhaité s’exprimer sur les contestations et la crise politique qui bloque le pays « La Commission a désormais approuvé pour plus de 3 milliards 100 millions de dollars de projets. Je ne suis pas ici pour faire de la politique, je suis là pour les gens, mais il est important, pour maintenir la confiance de la communauté internationale que tout le monde croit que les Haïtiens ont une chance que leur voix soit entendue. A cette heure, cela est indispensable avant tout pour la population d'Haïti et aussi pour maintenir l'arrivée des aides pour que nous puissions construire le pays ».
Il est néanmoins nécessaire de préciser que sur ces 3,100 millions de dollars, qui dans la bouche de Bill Clinton, peuvent laisser croire à une réussite, seulement un tiers (approximativement) de ce montant est une réalité (financement confirmé). Bien que certains projets soient entièrement financé, la plupart des projets approuvés ne le sont que partiellement et en attente d’être complété avant de démarrer, et qu’enfin, d’autres projets approuvés, n’ont tout simplement aucun financement et sont à la recherche de bailleurs et dans l’attente du de la confirmation des promesses de la communauté internationale.
S/ HaïtiLibre
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