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Haïti - Épidémie : Des ONG arrêtent ou réorientent leurs activités par manque de fonds 07/02/2011 15:20:33
La situation épidémiologique continue a se stabiliser. Le nombre des cas diminue dans les zones urbaines. Il est prioritaire de renforcer la réponse dans les zones reculées où il y a le moins d’information. La tendance est à l’établissement des centres de réhydratation orale dans les localités éloignées pour réduire la mortalité. Par ailleurs, on s’attend à une diminution progressive des cas jusqu’à l’arrivée de la saison des pluies ou une remontée des cas de choléra est attendue. Ainsi Médecins Sans Frontière (MSF Belgique) et Oxfam Grande Bretagne (GB) ont annoncé qu’ils vont arrêter la chloration de 11 forages qui approvisionnent des camions citerne de distribution d’eau à Port-au-Prince le 1 Mars. Ces forages ont servi 18,400 camions jusqu’au 16/01/11 et fournissent de l’eau pour environ 374,500 personnes (en comptant 15 litres par personne par jour). Ces deux organisations envisagent de passer le relais de ces activités à la Direction Nationale de l'Eau Potable et de l'Assainissement (DINEPA) tout au long du mois de Février. Le système demande environ 20 Kg de HTH (70%) par jour et requiert le travail de 50 personnes. Oxfam (GB) arrêtera ses activités WASH dans les sites d’hébergement temporaire le 15 février. A présent Oxfam (GB) définie sa stratégie pour les 3 prochaines années et vont se concentrer sur ses activités à Cap Haïtien en gardant quelques actions au niveau de Port-au-Prince, sur les sites de Corail et quelques localités de Croix-des-Bouquets. MSF Belgique arrête aussi la chloration du réseau de Port-de-Paix cette semaine aussi bien que les activités de distribution d’eau par camion citerne. Il n’y a pas de passation de relais envisagé. Le Mouvement de la Croix Rouge est en train de réfléchir à une stratégie pour les 3 prochaines années. Un document sera publié prochainement en mettant l’accent sur la construction des T-shelters et sera centré sur les quartiers et des projets de création de revenus. En attendant la mise en place de solution nouvelle ou de financement, beaucoup de personnes dans les zones rurales persistent à boire l’eau de la rivière sans traitement par manque de moyens et par l’inexistence de systèmes d’abduction d’eau potable. Dernier Bilan : depuis le début de l’épidémie de choléra en Haïti (19 octobre 2010), 216,938 personnes ont été infectées et traitées, 119,894 personnes ont dû être hospitalisées et 4,120 personnes sont décédées. Selon le dernier bilan [très sous évalué d’après les experts de l’ONU] du Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP), daté du 30 janvier 2011. HL/ HaïtiLibre / WASH
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