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Haïti - Élections : Michel Martelly fait le point sur son début de campagne 22/02/2011 12:33:33 Réagissant aux critiques sur sa vie d'artiste, M. Martelly a expliqué, qu’à l’époque sur scène, il avait un comportement pour plaire à un public qui avait payé pour assister à ses spectacles. Il a reconnu avoir posté sur internet certains vidéos où il apparaît dans des postures de spectacle peu orthodoxe. Il a dit assumer son passé d’artiste et qu’il n’évite pas les questions des journaliste, toutefois il regrette que ses détracteurs veulent le présenter comme un bandit, un tapageur sans culture ou que ceux-ci tente de lancer de nouvelles polémiques sur ses « dérapages verbaux » qui selon lui, ont été pris « hors contexte ». Assurant que son discours bénéficiait d’un écho favorable au sein de la population, il a déclaré à la presse qu’à compté d’aujourd’hui, dans sa nouvelle stratégie, il ne répondra plus aux accusations de ses adversaires, préférant se consacrer à son programme. La semaine dernière au cours d’une interview sur les ondes d’une station de radio de Fort-Liberté, le candidat avait décrit son adversaire du second tour [Mirlande Manigat] comme une personne « manquant d’énergie » et qui ne se serait même pas montrée « à la hauteur de ses capacités intellectuelles en dépit des diplômes décrochés »... Souhaitons que le candidat respect sa nouvelle stratégie, ce qui permettra d’avoir un débat d’idées, loin des attaques personnelles ennuyeuses de part et d’autres. Michel Martelly, a répondu à plusieurs questions des internautes, entre autres : A une double question concernant sa position sur l’armée et le reboisement, Michel Martelly a déclaré : « On a ce plan pour une force de sécurité nationale, un plan qui est pratiquement identique à celui de la Minustah, [...] quand la Minustah va s'en aller, il faudra absolument que nous puissions la remplacer avec une force nationale. Une force où les jeunes pourront faire le reboisement, il y aura aussi des ingénieurs, des médecins, il y aura des secouristes ils auront tous une formation militaire ou policière [...] donc on parle d'armée oui, de force, le nom pour nous compte peu, que ça soit l'armée, la gendarmerie, n'importe quoi, l'essentiel c'est d'avoir cette force qui puisse remplacer la Minustah quand elle partira » A une question lui demandant s'il accepterait de nommer l'ex-première dame [Mirlande Manigat] dans son gouvernement Michel Martelly s'est dit ouvert à tous. Selon lui, « tout le monde a une place [...] Il faut se mettre ensemble pour construire Haïti » À une question concernant la double nationalité, Michel Martelly a déclaré : « Je crois, pour avoir vécu avec vous là bas, qu’il est important, il est impératif, que l’on passe cette loi et qu'une fois que vous êtes haitien-américain, vous puissiez encore jouir de vos droits, civil et politique en tant qu'haïtien, voter par exemple, briguer certain poste. Bien sûr, je veux croire que pour que quelqu'un brigue la présidence, il faudra qu'il habite quand même en Haïti, comme le stipule la loi, au mois cinq ans avant sa candidature. Comment inviter quelqu'un à diriger un pays qu'il ne connait pas ou qu'il n'a pas habité? C'est en ce sens que je vous invite [...] si vous êtes intéressé, à penser à tous ça, [...] quand on parle de la diaspora, ce qui m'intéresse le plus, ce n'est pas seulement voter des lois pour la diaspora, mais l'implication dans le développement d'Haïti. Nous avons certains programmes que la diaspora pourra prendre en charge, des projets et même gérer les comptes, puisque lorsqu'on parle de projet, il y a un budget et quelqu'un qui gère. On aimerait que ça passe par la diaspora. La diaspora a toujours rêvé de participer, il ne s'agit pas seulement participer au niveau politique, il s'agit d'être là, de revenir au pays, de gérer, de planifier, de présenter des projets et de participer au développement, pas seulement de pouvoir jouir de ses droits. C'est cette implication qu'on attend de la diaspora, elle reste un membre important de notre population, on attend la diaspora. À une question sur les priorités : Dans l'état où se trouve le pays, je crois que tout est une priorité, cependant il y a quand même des urgences comme, les gens qui vivent sous les tentes ou qui sont atteint du choléra, ce sont deux urgences. Après ça il faut parler de priorité, mais quand on parle de priorité dans un pays qui n'a pas grandit depuis bientôt 25-30 ans, un pays qui n'a pas avancé, qui a plutôt reculé, je pense tout est une priorité. Hier je suis passé à Pignon la revendication la plus importante était l'eau potable. On parle en 2011 d’un pays qui jadis a été la perle des Antilles maintenant on vous parle de problèmes d'eau potable, donc c'est pour dire que tout est à faire, je ne dirais pas refaire, puisque si il y avait eu de l'eau auparavant, on aurait pu réparer, mais ils n'ont jamais eu de système pour avoir de l'eau potable. Donc à ce niveau on leur a promit de leur apporter de l'eau potable une fois élu. Pour i-Voter : https://www.haitilibre.com/i-vote.php?2 Lire aussi : https://www.haitilibre.com/article-2377-haiti-elections-martelly-en-tournee-dans-le-nord-est-d-haiti.html HL/ HaïtiLibre
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