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Haïti - Économie : Forte progression des dépenses publiques par rapport aux recettes
23/04/2018 08:27:24

Haïti - Économie : Forte progression des dépenses publiques par rapport aux recettes
La Note sur la Politique Monétaire de la Banque de la République d’Haïti (BRH), analyse les développements récents observés dans l’économie haïtienne. Son objectif est de renseigner sur l’orientation de la politique monétaire et sur les dernières décisions prises par les autorités afin de dégager les perspectives à court terme pour l’économie nationale.

Extrait de la Note de la BRH :

Au 2e trimestre de l’exercice fiscal 2017-2018 sur le plan national, la BRH a constaté un ralentissement dans le rythme de progression de l’inflation malgré le niveau relativement élevé du financement monétaire résultant de la forte progression des dépenses publiques par rapport aux recettes de l’État.

Au niveau du secteur externe, les données disponibles pour le début du deuxième trimestre de l’exercice 2018 indiquent une détérioration de la balance commerciale, une hausse des transferts privés reçus de l’étranger. Pour les quatre premiers mois de l’exercice, le déficit commercial a atteint 1,03 milliard de dollars, ce qui correspond à une hausse de 26,78 % par rapport à la même période de l’exercice précédent. Cet accroissement du déficit commercial est dû à une augmentation des importations supérieure à celle des exportations. En effet, pour la période considérée, les importations ont crû de 24,06% à 1,36 milliard de dollars américains et les exportations ont progressé de 16,24% à 350,50 millions de dollars américains.

Par ailleurs, au cours des quatre premiers mois de l’exercice, les pressions de la demande de devises américaines ont provoqué une dépréciation de 2,49% de la gourde, au 29 mars par rapport au 29 décembre 2017pour amener le taux de change à 65,2715 gourdes.

En ce qui a trait aux finances publiques, au 28 mars 2018, la situation est marquée par une baisse simultanée des recettes publiques et des dépenses publiques comparativement au premier trimestre 2016-2017. Les recettes fiscales ont totalisé 19,074,12 millions de Gourdes (MG) ce qui correspond à un recul d’environ 11,79% par rapport au premier trimestre. Les dépenses quant à elles ont chuté de 23,92 % en s’établissant à 23,543,93 MG.

Les recettes cumulées d’octobre 2017 au 28 mars 2018 totalisent 40,697,49 MG, soit un taux de perception de 88,50 % par rapport aux prévisions budgétaires pour les 6 premiers mois de l’exercice 2017-2018. Les dépenses cumulées durant la même période ont atteint 54,488,88 MG (111,7%).

Le déséquilibre entre le niveau des recettes publiques cumulées et celui des dépenses publiques cumulées a induit un financement monétaire de 8,959,64 MG [près de 9 milliards de Gourdes] au 28 mars 2018 contre un financement de 5,874,77 MG au premier trimestre.

En dépit de la contre-performance des finances publiques, les autorités monétaires ont pu contenir la progression des agrégats monétaires par la reprise systématique des liquidités oisives à travers les bons BRH. En effet, malgré un financement de 8,959,64 MG, la base monétaire au sens restreint a accusé une baisse de 0,53% au deuxième trimestre contre une hausse de 9,47% d’octobre à décembre 2017.

Les perspectives à court terme laissent présager une amélioration de la conjoncture macroéconomique sous certaines conditions. En effet, une augmentation de l’offre alimentaire locale pourrait être observée, considérant les prévisions d’une bonne récolte de printemps sous l’effet notamment des investissements publics dans le secteur agricole. Parallèlement, l’augmentation des transferts privés sans contrepartie, observée généralement au cours du mois de mars serait à même de renforcer l’offre de devises et atténuer les pressions à la hausse sur le taux change. Les perspectives d’une amélioration de l’offre locale de produits alimentaires devraient également avoir des effets positifs sur l’évolution des prix. Les prévisions d’inflation en glissement annuelle, réalisées par les services techniques de la BRH devraient s’afficher à 13.2% pour mars, 13,2% pour avril et 12,7% pour mai 2018. Ces prévisions se basent sur l’évolution passée du taux d’inflation et ne prennent pas en compte les chocs exogènes susceptibles d’affecter l’économie.

Néanmoins, le cadre macroéconomique général sera fortement influencé par la capacité de l’Etat à mobiliser des ressources en vue de faire face à ses obligations budgétaires ainsi que par l’évolution du climat socio-politique. Ces facteurs constitueront des éléments clés dans l’établissement d’un climat d’affaires serein, nécessaire à la reprise de l’activité économique ainsi qu’à la stabilité des prix et du taux de change.

Télécharger la note au complet de la BRH (PDF) : https://www.haitilibre.com/docs/note_polmon2t18.pdf

HL/ HaïtiLibre

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