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Haïti - Catastrophe : Demain, test du système d’alerte aux tsunami en Haïti 22/03/2011 15:01:28 « Le tremblement de terre et le tsunami, qui viennent de frapper le Japon avec les conséquences dramatiques que l’on sait, ont montré l’importance cruciale des dispositifs d’alerte » a déclaré Irina Bokova, Directrice Générale de l’UNESCO. « L’élaboration d’un système coordonné dans les Caraïbes apparaît dans ce contexte plus que jamais pertinente pour permettre aux pays riverains de se préparer à la survenue d’une telle catastrophe et de préserver des vies humaines ». Selon le scénario établi par les organisateurs de ce dispositif (2), les pays riverains de la mer des Caraïbes recevront le 23 mars une alerte concernant un tremblement de terre fictif de magnitude 7,6 situé au large des côtes des îles Vierges américaines. Des bulletins seront émis par le Centre d’alerte aux tsunamis de la côte Ouest et de l’Alaska (Etats-Unis) pour Porto Rico et les îles Vierges et par le Centre d’alerte aux tsunamis dans le Pacifique (PTWC) d’Ewa Beach (Hawaï, Etats-Unis) pour le reste de la zone. Cet exercice, baptisé Caribe Wave 11, n’implique pas les populations. Il vise à tester l’efficacité des dispositifs d’alerte, de veille et d’avertissement auprès de tous les acteurs chargés de la gestion des situations d’urgence (points focaux nationaux d’alerte aux tsunamis, bureaux de prévision météorologique, services nationaux de garde-côtes...) dans la région. Il s’agit ainsi de voir si les pays riverains de la Caraïbe sont prêts à faire face à un éventuel tsunami dangereux. De tels exercices de simulation ont déjà eu lieu en 2008 dans le Pacifique et en 2009 dans l’océan Indien. L’expérience acquise dans ce domaine a souligné l’importance cruciale de la rapidité de l’information. Elle a également montré la nécessité de prendre en compte le risque par les autorités nationales à tous les niveaux, qu’il s’agisse de l’éducation aux risques dans les établissements scolaires, de l’urbanisation dans les zones côtières, de la modification des normes de construction et des matériaux utilisés, de la planification de procédures d’évacuation ou encore de la mise en place de services d’urgence performants. (1) Pays concernés : Aruba, Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbade, Belize, Brésil, Canada, Colombie, Costa Rica, Cuba, Dominique, Etats-Unis, France (Martinique, Guadeloupe, St Martin, Guyane), Grenade, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Jamaïque, Mexique, Nicaragua, Panama, Pays-Bas (Bonaire, Saba, St Eustatius, Curaçao et St Maarten), Pérou, République dominicaine, Royaume-Uni (Anguilla, îles Vierges britanniques, Bermudes, îles Caïmans, Montserrat, îles Turques-et-Caïques), Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Sri Lanka, Suriname, Trinité-et-Tobago, République bolivarienne du Venezuela. (2) Organisateur du dispositif : Le Groupe intergouvernemental de coordination du Système d’alerte rapide aux tsunamis et aux autres risques côtiers dans la mer des Caraïbes et les régions adjacentes (GIC/CARIBE-EWS) a été créé en 2005, sur le modèle de ceux qui existent dans le Pacifique, l’océan Indien et dans l’Atlantique du Nord-Est. Il comprend la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO, l’Agence des Caraïbes de gestion d’urgence des catastrophes, le Centre de coordination pour la prévention des catastrophes naturelles en Amérique centrale, la NOAA et le Programme national de limitation des effets de l’aléa tsunami aux Etats-Unis qui contribuent à la réalisation de cet exercice. HL/ HaïtiLibre
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