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Haïti - Élections : Problèmes du 20 mars, la Minustah s’explique
24/03/2011 09:56:06

Haïti - Élections : Problèmes du 20 mars, la Minustah s’explique
Le 2e tour, dans son ensemble, a représenté une amélioration certaine par rapport au 1er tour. Le CEP s’en est réjoui et les observateurs aussi. Quelques manquements, relatifs notamment au retard dans la livraison du matériel dans certains Centres de Vote du département de l’Ouest ainsi que des troubles survenus dans certaines régions ont été constatés. Dans une émission sur Minustah FM, Bouah Mathieu Bile, le chef de la Section d’Assistance Électorale et celui de l’Unité électorale de la UNPol ont répondu aux questions des auditeurs, relatives entre autres, à la responsabilité ou non de la Minsutah dans ces manquements observés lors de la journée électorale.

La Loi électorale fixe l’ouverture des Bureaux de Vote à 6:00 du matin sur toute l’étendue du territoire. Un rendez-vous quelque peu manqué dans 69 (18%) des 378 Centres de Vote de l’Ouest. Au nombre des irrégularités, le retard dans la livraison du matériel électoral dans lesdits centres. Du matériel tel l’encre indélébile a fait défaut dans certains Bureaux de Vote. De même, des bulletins de 2009 ont été retrouvés dans quelques uns des Bureaux de Vote.

Comme le souligne Bouah Mathieu Bile, ces bulletins proviennent d’un « dépôt dans lequel avait été stocké, sous forme de kits, du matériel de 2009 qui devait servir dans la formation du personnel des Bureaux de Vote » et précise par ailleurs, que tout le matériel, ancien comme nouveau, a été commandé chez le même fournisseur par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), responsable des achats. Une fois arrivé, il a été réceptionné par le Conseil Electoral Provisoire (CEP), de concert avec le PNUD, pour s’assurer de sa conformité. » « L’échantillonnage avait été fait », selon Bouah Mathieu Bile.

« Nous avions demandé aux responsables du dépôt de s’assurer que les kits de 2009 soient mis à l’écart pour éviter qu’ils ne se mélangent aux nouveaux. Vraisemblablement, c’est au moment du chargement que l’erreur s’est produite ». Et ajoute que « des investigations sont en cours  afin de mieux comprendre ce qui s’est réellement passé, et, en temps opportun, les clarifications seront apportées dans la transparence et la crédibilité ».

Pour Bouah Mathieu Bile, l’erreur a été constatée de justesse, aux environs de 5-6 h du matin, le jour du scrutin. Après constat, les dispositions ont été immédiatement prises et les casques bleus de la Minsutah ont efficacement remplacé le matériel manquant durant la matinée. « Le plus important, en effet, est que le vote ait pu se poursuivre normalement, malgré ce retard », a fait valoir le Chef de la Section d’Assistance électorale.

Dans tout processus électoral, explique par ailleurs Bouah Mathieu Bile, « quatre éléments clés font parfois objet de problèmes, à savoir la logistique, la formation et le comportement des agents électoraux, la sensibilisation et l’éducation civique ainsi que la sécurisation du processus ». L’occasion de rappeler que « la présence et l’intervention de la Minsutah se font non seulement à la demande des autorités haïtiennes, mais aussi dans le respect de sa souveraineté. »

Sécurisation : de la prévention à la réaction :
Daniel Arambourg, en sa qualité de Chef des opérations de la UNPol et de l’Unité électorale de la Police des Nations Unies (UNPol), a rappelé que dans le cadre de la sécurisation du processus électoral, un travail préalable a été effectué entre la Police Nationale d’Haïti (PNH) et les Forces de la Minsutah, ainsi qu’avec les Bureaux Electoraux Départementaux (BED) et les Bureaux Electoraux Communaux (BEC). « Il importait en effet d’estimer le degré de sensibilité de chaque Centre de Vote. De ce travail est issu un plan de sécurité intégré conjoint, suivi d’un déploiement judicieux de personnels. Aux côtés de la PNH ont été déployés 1,350 membres de la UNPol, 2,950 agents de l’Unité de Police Constituée (FPU), 8,500 militaires et 4,200 Agents de Sécurité Electorale (ASE). Une semaine avant, ce sont donc, quelque 23,000 agents qui avaient eu pour tâche d’assurer la sécurité du processus. Par rapport au 1er tour des élections, quelque 430 FPU et 80 UNPol supplémentaires ont été ajoutés au dispositif sécuritaire, ainsi que 40 véhicules additionnels. »

En termes de réaction pour circonscrire un incident qui surgit, le chef des opérations de la UNPol admet qu’il y a eu « plusieurs incidents entre des hommes armés et les forces de l’ordre et nous avons procédé à des interpellations, saisi des armes et remis les individus à la justice haïtienne » et ajoute « nous avons pu maîtriser la situation dans tous les Centres de Vote qui ont connu des incidents. Parfois, nous avons été soutenus par la population. »

A la question de savoir si des hommes armés s’étaient introduits dans les Centres de Votes sous le regard impassible des forces de la Minsutah, le chef des opérations de la UNPol souligne qu’« il peut arriver que, dans certains endroits, pour une raison ou une autre, les agents de la Minsutah n’aient pas été présents ou aient été quelque peu éloignés de leurs collègues de la PNH au moment où des incidents se sont produits dans les Bureaux de Vote dont il est ici question ». Mais, en aucun cas, affirme-t-il, « les individus ne sont passés sous les yeux des forces présentes, car, qu’il s’agisse des UNPol, des FPU ou des casques bleus, les règles d’engagement des Nations Unies sont très claires en la matière ». Toutefois, fait-il observer, « la vraie question est de savoir pourquoi des hommes armés peuvent se permettre de troubler un scrutin ».

D’une manière générale, conclut Daniel Arambourg, « le rôle de la Police des Nations Unies est un rôle de soutien à la PNH et de conseiller technique. C’est la PNH qui a le mandat exécutif. En ce qui a trait aux élections, nous avons tout naturellement transposé notre rôle de conseiller technique et transféré nos moyens au profit de nos collègues de la PNH ».

HL/ HaïtiLibre / Minustah

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