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Haïti - Social : Madame Florence Élie reçoit le prix « Femme de Courage d’Haiti »
03/04/2011 15:50:54
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Jeudi, à la résidence de l’Ambassadeur américain Kenneth Merten, a été remis la distinction « Femme de Courage d'Haïti » à Madame Florence Élie, Directrice de l'Office de Protection du Citoyen, (OPC) en Haïti, pour son implication à assurer la sécurité et la protection des mineurs qui vivent dans des dizaines de camps de personnes déplacées à travers le pays.
A la tête de l’OPC depuis bientôt deux ans, Madame Élie est l’auteure de plusieurs enquêtes sur le niveau de sécurité dans les camps de déplacés. Elle a été aussi co-Présidente de la commission mixte du gouvernement haïtien et de l’ONU pour enquêter sur le massacre, en janvier 2010, de détenus à la prison civile des Cayes.
L’Ambassadeur américain, parlant de la récipiendaire du prix à déclaré « c'est une personne de qualité [...] elle a beaucoup lutter pour ceux, qui n'ont pas beaucoup d'opportunité et je pense, que Madame Élie est le bon choix pour recevoir ce prix »
Après avoir remercié le Département d’État de l’avoir choisie cette année comme récipiendaire de la distinction « Femme de Courage d'Haïti », Florence Élie a déclarée « ...C'est une grande distinction que j'ai l'honneur de recevoir aujourd’hui, en toute modestie, en mon nom propre évidement, mais également, si vous me le permettez, au nom de l'équipe qui m'entoure et qui m'appuie. À mes proches collaboratrices, je veux publiquement exprimer ma plus profonde reconnaissance, il s'agit de Marie-Ange, Marie-José et de notre jeune recrue Stéphane. Vu leur charge de travail, elles ne peuvent être présentent à mes cotés aujourd'hui et elles s'en excuse. Ce jour leur appartient, bonne fête mesdames et merci. Aujourd'hui, je me souviens aussi de ces innombrables femmes inconnues, qui se donnent sans compter, sans relâche avec dévouement et abnégation sans que personne ne prenne note de ce don précieux, de leur sollicitude même ceux qui en bénéficie. Enfin, je vous invite ici à saluer toutes nos héroïnes au quotidien, en Haïti, principalement celles qui ont perdu la vie le 12 janvier 2010 et qui nous laisse des orphelins en héritage, prenons bien soin de ces enfants. »
BF/ HaïtiLibre
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