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![]() Haïti - ONU : Hausse de 42% des homicides en Haïti (2019) 20/02/2020 10:02:30
Extrait du rapport (III, Lutte contre la violence de proximité) : « […] Les actes de violence restent nombreux en Haïti et continuent de se multiplier : crimes de droit commun, enlèvements de personnes, détournements de véhicules, vols et attaques violentes par des gangs lourdement armés, entre autres. Le nombre d’homicides intentionnels signalés en 2019 a augmenté de 42 % par rapport à l’année précédente, avec 910 cas enregistrés concernant 1,081 victimes (dont 61 femmes), soit un ratio de 9,34 pour 100,000 citoyens, contre 6,67 en 2018 et 7,91 en 2017. Les deux tiers de ces homicides ont été enregistrés dans le département de l’Ouest, où la criminalité est traditionnellement plus forte. En outre, 42 policiers ont été tués en 2019, contre 17 en 2018, ce qui représente une augmentation de 147 % ; ce nombre est le plus élevé jamais enregistré depuis que la Police Nationale d’Haïti a été créée en 1995. En outre, 31 des 348 postes de police du pays ont été vandalisés (dont 8 incendiés), contre 7 incidents enregistrés en 2018. Dans la plupart des cas, les dommages ont été causés par des foules en colère en représailles à des méfaits qu’aurait commis la police. Au cours de la période considérée, 16 actes criminels ont touché le personnel des Nations Unies, mais n’ont pas fait de victime. En outre, un vacataire du BINUH a été tué par balle le 1er décembre alors qu’il sortait d’une banque à Port-au-Prince. Les cas de violence sexuelle et fondée sur le genre restent nombreux, mais beaucoup ne sont pas signalés. En 2019, 227 cas ont été signalés à la police, contre 418 en 2018. Cette baisse de 45 % est due au grand nombre de cas qui n’ont pas été signalés en raison de la stigmatisation accrue des victimes et du risque de représailles élevé, en particulier au vu des conditions de sécurité et de la situation politique actuelles. Pour sensibiliser l’opinion publique à la situation, l’ONU a soutenu les activités organisées par ses interlocuteurs nationaux dans le cadre de la campagne « 16 journées de mobilisation contre la violence de genre » lancée en novembre. En outre, l’unité de lutte contre les crimes sexuels de la Police nationale élabore actuellement une base de données des plaintes pour agression sexuelle afin d’améliorer le traitement des affaires et faciliter l’accès aux statistiques à l’échelle du pays. La crise politique est venue compliquer encore la situation en matière de sécurité. Entre le 1er septembre et le 30 novembre 2019, l’ONU a recensé au moins 1,341 manifestations, barrages routiers et barricades. Au plus fort de la mobilisation, fin septembre, les manifestations ont pris une tournure violente et des individus lourdement armés ont été vus dans les rues, en particulier dans les centres urbains des départements de l’Ouest, de l’Artibonite, du Sud et du Nord. Cela a fortement limité les déplacements du personnel des Nations Unies et gêné les opérations dans tout le pays. La Police nationale rencontre des difficultés pour assurer le maintien de l ’ordre public : lors d’une conférence de presse tenue le 19 décembre, elle a déclaré avoir effectué 2,536 interventions pour dégager d es routes entre le 1er septembre et le 30 novembre. […] » Télécharger le rapport : https://www.haitilibre.com/docs/S_2020_123_F.pdf HL/ HaïtiLibre
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