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Haïti - Histoire : 230e anniversaire de la mort de Boukman 08/11/2021 08:36:37
Le soulèvement des esclaves a débuté dans la nuit du 22 août dans cinq habitations ou les esclaves tuèrent leurs maîtres et leurs familles et incendièrent les bâtiments. Pendant près de 10 jours, la plaine du Nord sera le théâtre d’affrontements où près d’un millier de blancs furent tués, 161 sucreries et 1,200 caféières brûlées. C’est en avançant sur le Cap-Français (devenu Cap-Haïiten aujourd’hui) que Boukman affrontant l’armée française, périrra au combat en héros à la tête de ses troupes. Passant pour invulnérable, les français tranchèrent la tête du Hougan Boukman pour l’exposer au Cap aux yeux des esclaves. Toutefois, cette victoire française ne mis pas fin à la révolte des esclaves. D’autres chefs succèdent à Boukman notamment ses lieutenants Jean-François Biassou et Toussaint qui dirigera la révolutiuon haïtenne. Dans le cadre de cette commémoration, Evans Paul, ex Premier Ministre sous Marelly puis dans le Gouvernement de transition de Jocelerme Privert en a profité pour délivrer un message de réflexion que nous vous invitons à partager. Message d’Evans Paul (KP) : « […] Ce 7 novembre 2021, marque le 4ème mois depuis l’assassinat odieux, en sa résidence privée, le 7 juillet 2021, du Président Jovenel Moïse, victime de la brutalité des luttes de pouvoir qui ont dévasté le pays et appauvri la population. Triste sort de deux leaders de notre histoire, dans deux contextes différents, à 230 ans d’intervalle, exécutés pour les mêmes causes, celles du vivre-ensemble, du respect et de la dignité des uns et des autres. Ces événements choquants, doivent nous offrir l’occasion de transcender la division, ce mal sociétal haitien endémique qui, génère l’instabilité, la misère, la corruption, la violence, l’insécurité et le déshonneur, principales sources de notre déchéance, pour que finalement, nous comprenions la nécessité d’engager solidairement le vrai combat pour la liberté d’être et de vivre. La conquête du droit de vivre, comme leitmotiv, se pose en impératif à chacun et à chacune de nous, haïtiens haïtiennes, et interpelle la responsabilité qui est nôtre, de prioriser la restauration de l’État dans notre pays. La reconquête de la fierté nationale haïtienne qui en découle, nous incite aujourd’hui au premier des devoirs patriotiques, visant à garantir le droit à la vie, pour éviter que d’autres Dutty Boukman et Jovenel Moïse, périssent dans des conditions aussi révoltantes. » HL/ HaïtiLibre
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