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Haïti - Politique : Critiques et préoccupations de la Société Civile
25/08/2011 15:16:34

Haïti - Politique : Critiques et préoccupations de la Société Civile
Dans une déclaration conjointe, 14 organisations de la Société Civile (1), expriment leurs vives préoccupations face à une situation sociale, politique et économique qui se dégrade de jour en jour, en raison d’un déficit de gouvernance et de leadership de la part des dirigeants actuels du pays.

«...Cent jours après l’installation d’un nouveau Président, les Pouvoirs Exécutif et Législatif n’ont pas su trouver un compromis politique pour mettre en place un Gouvernement et commencer à apporter une solution aux graves problèmes sociaux et économiques auxquels fait face le pays : stagnation des dossiers de la reconstruction et du relogement des personnes vivant sous les tentes, recrudescence de l’insécurité, vulnérabilité de la population face aux menaces de désastres naturels, régression accrue de l’économie, persistance de l’extrême pauvreté, incapacité et incertitude de la grande majorité des parents face aux exigences de la rentrée scolaire. Jusqu’ici, aucun mécanisme clair et transparent n’a été présenté à la population sur les facilités relatives à la scolarisation gratuite et obligatoire.

Le Président de la République, garant du bon fonctionnement des institutions, selon la Constitution, au lieu de se disperser dans des voyages à retombées hypothétiques, devrait se concentrer en priorité sur les négociations avec le Parlement pour choisir un Premier Ministre et sur le dialogue avec  les forces économiques et sociales du pays, en vue de promouvoir la croissance, créer la confiance et mettre en œuvre, de façon efficace et harmonieuse, les actions relatives aux grands dossiers de la Nation. Ce que le pays attend en priorité du Chef de l’Etat, c’est la formation d’un Gouvernement, la promulgation de la Constitution amendée, l’installation du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire et du Conseil Electoral Permanent, la nomination des juges manquant à la Cour de Cassation, la tenue des élections en novembre pour le renouvellement du tiers du Sénat et des élus des Collectivités Territoriales. La plupart de ces responsabilités auraient pu être assumées même en l’absence d’un Gouvernement.  C’est là-dessus qu’on jugera de sa performance. De ce point de vue, les cent premiers jours sont loin d’être un succès. Le Président doit éviter au pays de s’enliser dans une crise politico-institutionnelle, qui ne manquera pas d’aggraver une situation sociale et économique déjà très précaire. »


Ces organisations recommandent aux parlementaires « de faire preuve de modération, de discernement et de patriotisme dans l’exercice de leur pouvoir et se rappeler que co-dépositaires de la souveraineté nationale, ils seront aussi co-responsables d’un fiasco national » et invite le Chef de l’État, les Sénateurs et Députés « à s’asseoir en hommes et femmes responsables, à la table des négociations, pour doter le pays d’un Gouvernement, faciliter la promulgation de la Constitution amendée, consolider les institutions républicaines et respecter les échéances électorales constitutionnelles. »

(1) Initiative de la Société Civile : (ISC) - Organisation des Patriotes pour Haïti (OPA) -Conseil National des Acteurs Non Etatiques (CONHANE) - Centre Œcuménique des Droits Humains (CEDH) - Centre d’Education, de Recherches et d’Actions en Sciences Sociales et Pénales (CERESS) - Mouvman Fanm Kafou (MOFKA) - Grand Front National des Etudiants Haïtiens (GRAFNEH) - Centre Haïtien de Promotion Sociale (CHAPS) - Centre d’Analyse et de Recherche en Droits de l’Homme (CARDH) - HIBC Développement - Action Citoyenne (AC) - Haïti Observation Electorale (HOE) - Centre pour la Promotion des Droits Humains et le Renforcement de la Démocratie en Haïti. (CEPRODH) - Office de Concertation pour le Développement (OCODE)

HL/ HaïtiLibre

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Guy
Posté le 26/08/2011 09:57:10
Bilan negatif, sans bilan peut-on condanner Martelly? Oui pour son immaturite politique, non Il faut chercher ailleurs, les parlementeurs en général et Inite/GPR en particulier ne sont pas la hauteur de leur tâche. Normalement ils devaient doter d'abord le pays d'un Premier Ministre tous en général et Inite/GPR passer a l'opposition contre la politique de Martelly au moment opportun, logiquement changement ne marche pas avec continuité dans le cas d'espèce d'Haiti. C'est a Martelly de choisir ses alliés pour la gouvernance non pas a Inite/GPR de lui demander de cohabiter. La cohabitation est normale quand un parti a la majorité a la chambre basse et aussi au Sénat en même temps. Period!
Negkafou
Posté le 26/08/2011 09:51:05
@salvant -- Bien dit. Mais à bien y réfléchir sur ta conclusion je comprends plutôt que sur un autre angle, que l'État doit souffrir pour permettre à une minorité de s'épanouir. Qu'on le veuille ou non, il y a des gens qui profitent beaucoup de cette situation anarchique, alors pourquoi ne pas garder le statu quo? Le pire encore, c'est que la population se laisse prendre à un jeu maccabre voulant faire croire que tout est bloqué sans un gouvernement. Et je suis sûr que même après la formation du gouvernement, la population ne le sentira uniquement que dans les medias, mais pas dans des solutions à des problemes cruciaux auxquels elle fait face chaque jour. Le cycle infernal continu.
salvant
Posté le 25/08/2011 15:32:37
Même si vous n'avez rien contre ce monsieur, il s'agit de seulement citer son nom en parlant de la paresse étatique installer par sa présidence pour identifier ses fans. [modération] On ne peut comprendre comment des gens sensé sont bien dans leur peau pour appuyer ce qui est en train de passer. Un autre groupe passe son temps a dire que c'est la faute des parlementaires sans pour autant savoir quel est le rôle d'un parlementaire. C'est vrai que ces gens ne montrent pas a la hauteur de leur tâche, cependant ils font quand bien même un peut de boulot en évitant au pays un gachis politique qui pourrait coûter très cher a la Nation. Dans le sens vrai du terme, on dirait que personne ne fait son devoir d'État. Comme la nature a l'horreur du vide, chacun se voit en poste mais l'État souffre de l'imperfection de plus d'un.
 




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