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Haïti - Politique : «Alphabétisation et éducation non formelle : engagement de l’État... 09/09/2022 10:52:59 Dans son intervention Nesmy Manigat le Ministre de l’Éducation Nationale a déclaré « L’alphabétisation n'est pas une perte de temps. L'alphabétisation, c'est respecter les droits d'une catégorie de personnes au sein de la société ; le droit de lire et d'écrire. En même temps, l'alphabétisation est un investissement dans les connaissances que possèdent déjà ces catégories de personnes, ce qui peut les aider à mieux transmettre leurs connaissances (en médecine traditionnelle, en agriculture, pêche, élevage et dans toutes les autres industries et pratiques artisanales locales…) » Soulignant « Grâce à l'alphabétisation et à l'éducation non formelle, il est possible pour ces catégories d'haïtiens de mieux s'intégrer à l'économie du pays. C'est une opportunité de renforcer la compétitivité du pays tout en ayant la possibilité de progresser dans l'inclusion financière et l'inclusion sociale. » Sandra Jacques Suzette Michel Saint-Georges, la Secrétaire d'État à l’alphabétisation a présenté certaines actions entreprises au cours des 6 derniers mois, comme la signature de protocoles avec 22 associations afin d'ouvrir 1,300 classes alpha. Au cours de cette même période, le Bureau a réussi à former plus de 300 moniteurs et superviseurs dans les départements de Grand’Anse, du Nord, du Nord-Ouest et de l'Ouest où ils ont évalué près de 2,000 apprenants, femmes et hommes, et une formation certifiante pour plus de 1,300 d'entre eux. Selon Khadim Sylla, le représentant de l'Unesco « […] il ne doit pas y avoir de séparation entre l'éducation formelle et l'éducation non formelle. L'un complète l'autre. Dans l'intérêt de la société, tous deux doivent s'inscrire dans une stratégie globale basée sur l'éducation et la formation. » À quelques jours du sommet des Nations unies sur la transformation de l'éducation le 19 septembre à New York, Khadim Sylla rappelle que « la transformation de l'éducation ne sera pas possible si l'on met de côté la question de l'alphabétisation qui elle-même joue un rôle majeur dans la transformation de la société. » Pour sa part, le Recteur Fritz Deshommes a déclaré « à l’Université d’État d’Haïti (UEH), on ne va pas rester simplement à espérer. Nous sommes prêts à nous rassembler. Nous sommes prêts à apporter notre contribution dans ce combat, dans cette campagne. La loi mère du pays nous demande depuis 1987 d'éradiquer ce phénomène d'analphabétisme dans le pays d'Haïti. Nos élèves de Port-au-Prince et des provinces sont prêts à participer à une véritable campagne d'alphabétisation. Nos enseignants sont prêts à encadrer tous les programmes d'alphabétisation et d'éducation non formelle qui permettront aux adultes d'apprendre à lire et à écrire de manière pratique, utile et efficace. » Au cours de cette cérémonie, Nesmy Manigat a procédé à l’installation de la Commission inter-institutionnelle pour l'éducation non formelle qui comprend 20 membres représentant plusieurs ministères et d’autres institutions publiques ainsi que des représentants de certaines agences des Nations Unies, d'organisations internationales et nationales. L'une des principales missions de cette Commission est de faciliter le dialogue entre toutes les entités impliquées dans l'alphabétisation et l'éducation non formelle. HL/ HaïtiLibre
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