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Haïti - Mission Kenya : Amnesty International préoccupée
07/06/2024 10:02:30

Haïti - Mission Kenya : Amnesty International préoccupée
Mardi 4 juin 2024, dans une déclaration Amnesty International a fait état de préoccupations urgentes concernant le manque de transparence au sujet de l’établissement de garanties en matière de droits humains pour la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) en Haïti, qui devrait être déployée prochainement.

« Il est impératif de veiller à ce que toute mesure prise par cette mission multinationale, dirigée par le Kenya et soutenue par les États-Unis et d’autres pays, soit strictement conforme au droit international relatif aux droits humains, ainsi que le demande le Conseil de sécurité des Nations unies […] », a déclaré Ana Piquer, Directrice pour les Amériques à Amnesty International.

Malgré les exigences claires en matière de transparence figurant dans la résolution 2699 (2023) du Conseil de sécurité des Nations unies autorisant la mission, afin que les États membres y participant respectent les normes les plus strictes en termes de transparence, il manque toujours des informations publiques détaillées sur les règles, les procédures, la structure, et les mécanismes de responsabilisation se rapportant aux droits humains, en particulier dans les cas d’exploitation sexuelle et d’abus.

« En plus des procédures d’évaluation auxquelles il doit se soumettre, le personnel de la mission devrait recevoir une formation complète, avant le déploiement et sur le terrain, concernant les principes fondamentaux des Nations Unies, le droit relatif aux droits humains, la prévention de l’exploitation et des abus sexuels, la protection des civil·e·s et la protection des enfants. Il est également essentiel qu’un mécanisme indépendant soit en place pour recevoir les plaintes, enquêter sur toutes les allégations de violations des droits humains, statuer sur les réparations et renvoyer certains cas individuels devant un tribunal civil haïtien, ou toute juridiction d’un pays fournissant du personnel, à des fins d’enquêtes et, le cas échéant, pour l’ouverture de poursuites », a déclaré Ana Piquer.

Amnesty International considère que la participation d’organisations haïtiennes, notamment des organisations féministes, à ce processus est cruciale. La mémoire collective de la société civile et la connaissance de certaines séquences d’actions, qui ont souvent mené à des abus et à d’autres actes répréhensibles, doivent être prises en compte tout au long du processus de définition et de mise en œuvre des garanties des droits humains pour la MMAS.

HL/ HaïtiLibre

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