Téléchargez le calendrier scolaire 2025-2026





iciHaïti - Environnement : Intervention du Conseiller Smith Augustin, à la tribune de la COP 30 (vidéo)

iciHaïti - Port-au-Prince : Renforcement de la formation des sapeurs-pompiers

iciHaïti - Prix Découvertes RFI 2026 : Appel à candidatures

iciHaïti - Rep.Dom : Plus de 310,000 haïtiens rapatriés en 2025, un record historique

iciHaïti - Football : Melchie Dumornay, joueuse de l’année Concacaf 2025


+ de nouvelles


Haïti - Actualité : Zapping…

Haïti - Sécurité : Réunion entre l’UNICEF et la PNH sur la protection des enfants sous l’influence des gangs

Haïti - Agro-Industrie : Le Chocolat Ayitika remporte 3 Prix à Paris

Haïti - Politique : L’OEA et le CEAL unissent leurs forces pour soutenir Haïti

Haïti - Mondial Qatar 2025 : L’Angleterre inflige une sévère correction à Haïti [1-8]


+ de nouvelles



Haïti - Mission Kenya : Amnesty International préoccupée
07/06/2024 10:02:30

Haïti - Mission Kenya : Amnesty International préoccupée
Mardi 4 juin 2024, dans une déclaration Amnesty International a fait état de préoccupations urgentes concernant le manque de transparence au sujet de l’établissement de garanties en matière de droits humains pour la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) en Haïti, qui devrait être déployée prochainement.

« Il est impératif de veiller à ce que toute mesure prise par cette mission multinationale, dirigée par le Kenya et soutenue par les États-Unis et d’autres pays, soit strictement conforme au droit international relatif aux droits humains, ainsi que le demande le Conseil de sécurité des Nations unies […] », a déclaré Ana Piquer, Directrice pour les Amériques à Amnesty International.

Malgré les exigences claires en matière de transparence figurant dans la résolution 2699 (2023) du Conseil de sécurité des Nations unies autorisant la mission, afin que les États membres y participant respectent les normes les plus strictes en termes de transparence, il manque toujours des informations publiques détaillées sur les règles, les procédures, la structure, et les mécanismes de responsabilisation se rapportant aux droits humains, en particulier dans les cas d’exploitation sexuelle et d’abus.

« En plus des procédures d’évaluation auxquelles il doit se soumettre, le personnel de la mission devrait recevoir une formation complète, avant le déploiement et sur le terrain, concernant les principes fondamentaux des Nations Unies, le droit relatif aux droits humains, la prévention de l’exploitation et des abus sexuels, la protection des civil·e·s et la protection des enfants. Il est également essentiel qu’un mécanisme indépendant soit en place pour recevoir les plaintes, enquêter sur toutes les allégations de violations des droits humains, statuer sur les réparations et renvoyer certains cas individuels devant un tribunal civil haïtien, ou toute juridiction d’un pays fournissant du personnel, à des fins d’enquêtes et, le cas échéant, pour l’ouverture de poursuites », a déclaré Ana Piquer.

Amnesty International considère que la participation d’organisations haïtiennes, notamment des organisations féministes, à ce processus est cruciale. La mémoire collective de la société civile et la connaissance de certaines séquences d’actions, qui ont souvent mené à des abus et à d’autres actes répréhensibles, doivent être prises en compte tout au long du processus de définition et de mise en œuvre des garanties des droits humains pour la MMAS.

HL/ HaïtiLibre

Twitter Facebook Rss
Envoyer l'article à... Nouvelles du Jour...
Read in English


Réagissez à cet article
Pseudo :
Email :

Votre adresse email ne sera pas divulguée - Commentaire refusé si votre adresse email est fausse


0 caractères saisis. | 1500 caractères restants.
Avant de réagir lisez notre charte de modération


 




Pourquoi HaïtiLibre ? | Contactez-nous | Charte de modération | Privacy policy | English
Copyright © 2010 - 2025
Haitilibre.com -n