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Haïti - Social : 578,074 personnes déplacées hausse de 60% en 3 mois 11/06/2024 10:33:52 Cette forte augmentation est due à la détérioration de la situation sécuritaire observée dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPP) depuis mars... L’augmentation du nombre de personnes déplacées a été plus marquée en province où il a augmenté de 95%, contre 15% dans la zone métripolitaine. En effet, suite à l’augmentation des violences dans la ZMPP, de nombreuses personnes ont fui la capitale pour chercher refuge en province. Le Grand Sud a été la région ayant connu la plus grande augmentation du nombre de PDI qui y sont accueillies (+130% par rapport à mars). 47% des Personnes déplacées dans le pays se trouvent dans le Grand Sud. 68% des personnes déplacées sont accueillies en province et 32% dans la ZMPP. 78% des PDI en province viennent de la ZMPP. L’Artibonite, où la moitié des PDI ont fui des zones situées dans ce département, fait exception. Dans tous les autres départements du pays les PDI sont majoritairement venues de la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince. Au niveau national, 80% des personnes déplacées sont en familles d’accueil contre 20% en sites. Cependant, dans la ZMPP 61% des PDI résident plutôt en sites contre 39% en familles d’accueil, alors qu’en province c'est l'inverse qui se produit (97% en familles d’accueil et seulement 3% en sites). Le rapport souligne qu’il est crucial d’appuyer les communautés hôtes en province, notamment dans le Grand Sud, afin de leur permettre de continuer d’accueillir les Personnes déplacées et important de promouvoir la cohésion sociale entre ces deux groupes de populations. Sans une résilience des communautés hôtes, le nombre de sites en province risque d’augmenter comme cela a été le cas dans la ZMPP. En effet, au début de la crise la majorité des PDI dans la ZMPP étaient accueillies en familles d’accueil, seulement environ 20% en sites en 2022 ; ce chiffre est passé à 60% en site en 2023. L’une des raisons à cette augmentation est le manque de ressources des communautés hôtes pour continuer à accueillir les personnes déplacées et la détérioration de la cohésion sociale dans ce contexte. Dans le dernier rapport sur la situation d'urgence en Haïti n° 26 (période du 1 au 7 juin) le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) Haïti en collaboration avec des partenaires humanitaires révèle que le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ont classé Haïti comme « un point chaud de famine ou de risque de famine », nécessitant une attention urgente. HL/ HaïtiLibre
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