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Haïti - Politique : Plaidoyer pour la Réforme de l'Assurance Maladie Maternité
13/01/2025 05:24:33

Haïti - Politique : Plaidoyer pour la Réforme de l'Assurance Maladie Maternité
Une douzaine d’organisations patronale et de la Société civile plaide pour une réforme des lois haïtiennes sur la santé pour garantir que tous les haïtiens aient accès à une assurance maladie adéquate.

« En vertu de la Loi Organique de l’Office d’Assurance Accidents du Travail, Maladie et Maternité (OFATMA), publiée le 28 octobre 1967, tous les employeurs en Haïti sont tenus de fournir à leurs employés une assurance maladie/maternité, les coûts étant partagés entre les employeurs et les employés. Lors de sa création, l’OFATMA avait l'intention d'offrir ce type d'assurance, mais pendant 47 ans, elle n’a pas rempli ce rôle. Ce n'est qu’il y a une dizaine d’années que l'OFATMA a commencé à proposer une assurance maladie/maternité. Des lettres avaient été envoyées à tous tes employeurs du secteur formel, insistant qu’ils étaient tenus de souscrire à une assurance maladie auprès de l'OFATMA.

En septembre 2015, une réunion a eu lieu entre les Associations Patronales et le Directeur Général (DG) de l'OFATMA. De nombreuses entreprises ont pu démontrer qu’elles fournissaient déjà une assurance maladie à leurs employés par te biais d'assureurs privés depuis des années. Au cours de la réunion, le DG de l'OFATMA a accordé à ces entreprises l’autorisation de continuer à utiliser leurs fournisseurs d'assurance existants, avec une demande de négociations supplémentaires. Cependant, ces négociations ne se sont jamais concrétisées.

Actuellement, les patients assurés par l’OFATMA peuvent théoriquement recevoir des services de prestataires de soins de santé privés, mais en réalité, la plupart des hôpitaux, cliniques et pharmacies n’acceptent pas l’assurance de l'OFATMA. La raison principale est que l’OFATMA continue d’avoir beaucoup de retards de paiement, prenant parfois plus d’un an pour régler les réclamations, et que, les remboursements ne couvrent pas le coût total du traitement, car le barème des prestations est désuet et ne reflète pas la réalité des coûts. Bien que l’OFATMA exploite quatre hôpitaux, dans quatre Départements du pays, dont celui de Port-au-Prince, qui se trouve dans une zone de non droit, il y a plus de 100 hôpitaux privés et plusieurs centaines de cliniques et pharmacies qui restent inaccessibles aux patients de l'OFATMA.

Les compagnies d’assurance privées entretiennent de bien meilleures relations avec les prestataires de soins de santé privés, et presque tous les hôpitaux et cliniques acceptent les assurances privées sans problème.

Les signataires jugent que les soins de santé sont un droit fondamental pour tous les travailleurs, et que ces derniers devraient avoir la liberté de choisir l’institution où ils reçoivent leurs soins. Aucune toi internationale n'exige que seul le gouvernement puisse fournir une assurance maladie obligatoire. En fait, dans au moins sept pays de l’Amérique latine - le Chili, l'Argentine, l’Uruguay, le Brésil, la Colombie, l’Équateur et la République Dominicaine - les travailleurs ont le choix.

Les lois haïtiennes sur la santé doivent être réformées pour permettre aux travailleurs de choisir leurs prestataires de soins de santé et aux prestataires privés de participer aux programmes d'assurances maladie/maternité. Bien qu'il y ait de nombreux détails à régler, les signataires croient qu’une telle réforme est nécessaire pour garantir que tous les Haïtiens aient accès à une assurance maladie adéquate, que ce soit par le biais de :

• Primes payées par les employeurs et les employés du secteur formel ;

• Primes subventionnées pour les travailleurs du secteur informel ;

• Assurance non-contributive pour les citoyens les plus vulnérables.

Notre objectif ultime devrait être une couverture universelle. Nous aimerions avoir un dialogue avec les dirigeants syndicaux, les leaders de la société civile et le gouvernement d’Haïti afin de trouver un consensus.



Maulik Radia, Président ADIH - Jean Philippe Boisson, Président AmCham Haïti - Gérard Laborde, Président CCIHC, Jean Nathan Letanh, Président CCIH - Rosny Desroches, Directeur Exécutif ISC - Maguy Clerié, Présidente APEP - Christon St Fort, Directeur Exécutif FEPH - Caroline Hudicourt, Directrice Exécutive COSPE - Me Marie Alice Belisaire, Présidente SNJH - Pascal Laurent, Secrétaire Général AHPH - Petrus Eustache, Coordonnateur APCH et Jocelyn Jean Louis, RAMSA

HL/ HaïtiLibre

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