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![]() Haïti - FLASH : L’OEA adopte une résolution en faveur d’Haïti sous pression américaine 28/06/2025 09:49:41
Les États membres ont entre autres points, abordé la crise en Haïti et approuvé la résolution « Appel à des solutions concrètes pour résoudre d’urgence la grave crise sécuritaire et institutionnelle en Haïti » appelant à une coordination efficace de la coopération interaméricaine et internationale afin de « répondre de manière cohérente et durable aux défis majeurs auxquels est confronté le peuple haïtien ». Elle appelle également les États membres à redoubler d’efforts pour mettre en œuvre de toute urgence des solutions concrètes et efficaces à la crise sécuritaire, politique et humanitaire en Haïti, et à soutenir les efforts déployés par les autorités haïtiennes pour rétablir l’ordre public, faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et créer les conditions d’élections libres et équitables. Téléchargez texte intégral de la résolution (docx en français 5 pages) : https://haitilibre.com/docs/AG09482F05.docx L’OEA a exhorté les États membres à « s’engager à renforcer les capacités opérationnelles et institutionnelles des forces de sécurité nationales haïtiennes par des contributions matérielles et en nature, via les mécanismes existants, notamment le programme « Efforts de sécurité et réponse globale unifiée pour une société résiliente en Haïti » (SECURE-Haïti). La résolution charge le Secrétaire général de l’OEA d’élaborer, dans un délai de 45 jours, « un plan d’action consolidé concernant le soutien de l’OEA aux autorités haïtiennes en matière de sécurité multidimensionnelle, d’aide humanitaire, de recherche d’un consensus politique et de tenue d’élections libres et équitables, détaillant les structures disponibles, les mandats existants, les calendriers, les besoins de financement, les indicateurs de performance et les stratégies de développement prioritaires pour s’attaquer aux causes profondes de la pauvreté, des inégalités, du chômage et de la criminalité en Haïti ». Il n’est pas assuré qu’au delà des mots, en terme d’engagement, cette résolution suffise aux attentes de Trump. Rappelons que lors de son intervention à la tribune, le 26 juin, le sous-secrétaire d’État Christopher Landau à l’Assemblée Générale de l’OEA avait rappelé que le Président Trump avait donné au Secrétaire d’État l’instruction d’examiner dans un délai de six mois tous les organismes internationaux dont les États-Unis font partie, afin de déterminer si cette adhésion est dans l’intérêt des États-Unis et si ces organismes peuvent être réformés. À l’issue de cet examen, le secrétaire d’État doit rendre compte de ses conclusions au Président et recommander si les États-Unis devraient se retirer de l’un ou l’autre de ces organismes. Cet examen est en cours, et l’OEA est évidemment l’une des organisations que nous examinons. Pour être tout à fait franc, et je suis quelqu’un de très franc, je ne suis pas sûr de pouvoir prédire l’issue de cet examen… […] Examinons quelques cas pertinents. L’année dernière, le monde entier a été témoin d’une élection volée de manière éhontée au Venezuela. L’opposition a non seulement remporté une victoire écrasante, mais elle disposait également de preuves pour le démontrer : les « actas ». Le régime n’a même pas pris la peine de contester sérieusement la validité des « actas » ou la fraude électorale. En réponse à cette fraude électorale éhontée, qu’a fait l’OEA ? À notre connaissance, rien de concret. Si cette organisation n’est pas disposée ou est incapable de réagir ou de remédier à cette situation, où un régime bafoue ouvertement les normes internationales et menace l’intégrité territoriale de son voisin, alors nous devons nous demander quel est l’intérêt de cette organisation. La crise actuelle en Haïti est tout aussi décourageante. Des gangs armés contrôlent les rues et les ports de la capitale, et l’ordre public y est pratiquement totalement effondré. Alors qu’Haïti sombre dans le chaos, la crise humanitaire, sécuritaire et gouvernementale qui se déroule actuellement a des répercussions dans toute la région. Là encore, qu’a fait cette organisation ? À l’heure actuelle, un minimum de sécurité est assuré par une force multilatérale sous le Commandement du Kenya validée par l’ONU. Les États-Unis se sont engagés à hauteur de près d’un milliard de dollars pour soutenir cette force. Nous saluons le déploiement de personnel de sécurité et les autres contributions de certains des pays représentés dans cette salle, qui ont rendu cette mission possible, mais les États-Unis ne peuvent pas continuer à assumer ce lourd fardeau financier. C’est pourquoi les États-Unis accueilleraient favorablement une implication de l’OEA dans la réponse à la crise politique en Haïti. Encore une fois, si l’OEA n’est pas disposée ou est incapable de jouer un rôle constructif en Haïti, alors nous devons sérieusement nous demander pourquoi l’OEA existe. Je tiens à être clair, le secrétaire Rubio et moi-même devons être en mesure de dire à notre Président et à notre peuple que notre investissement substantiel dans cette organisation profite à notre pays. Je ne suis pas sûr que nous soyons en mesure de le faire pour l’instant […]. » Chers collègues, l’heure n’est plus aux simples discours et slogans sur la solidarité continentale. Il est temps que l’OEA montre des résultats […] Nous souhaitons que cette organisation fasse partie de la solution, et non du problème, et attendons avec intérêt un engagement constructif au cours des deux prochains jours et au-delà ». SL/ HaïtiLibre
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