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Haïti - Insécurité : 60 à 80 % des établissements de santé fermés ou hors service à Port-au-Prince 03/10/2025 09:28:45
60 à 80 % des structures de santé de Port-au-Prince sont fermées ou hors service en raison de l’insécurité et de la violence généralisées dans la ville. Or dans le même temps près de deux Haïtiens sur cinq ont besoin de soins médicaux urgents. Entre janvier et juin 2025, les équipes MSF ont pris en charge 2,600 victimes de violences sexuelles, admis 13,300 patients aux urgences et soigné près de 2,300 victimes de violence. Des violences qui touchent de plus en plus les enfants. 26 % des victimes de violence sont des mineurs, majoritairement âgés de moins de 15 ans, contre 11% en 2024. Parmi ces victimes mineures, un tiers étaient des filles et 30% présentaient des blessures par balle. « Ces chiffres reflètent l’évolution alarmante de la situation en Haïti, où les civils, y compris des femmes et des enfants, sont chaque jour exposés au danger », déclare Mumuza Muhindo Musubaho, Chef de mission MSF en Haïti. « […] Environ 18 % des patients suivis par les équipes MSF dans les quartiers sous contrôle de groupes armés, déclarent ne pas emprunter les transports publics pour se rendre dans des structures de soins situées en dehors de ces zones par crainte d’être pris pour cible. De plus, de nombreux établissements hospitaliers ont fermé en raison d’attaques armées, de pillages, d’exode du personnel médical, ou encore de difficultés d’approvisionnement en médicaments. […] Cette situation exerce une pression extrême sur les structures encore opérationnelles. C’est le cas pour l’hôpital traumatologique MSF de Tabarre qui a augmenté sa capacité d’accueil de 50 % et dont 26 % des cas pris en charge aux urgences traumatologiques sont dus à la violence. L’hôpital universitaire de la Paix demeure le seul grand établissement public encore actif dans la capitale il est lui aussi régulièrement saturé. Ce contexte nourrit chez les Haïtiens un profond sentiment d’abandon. Et, il faut le dire, la terrible diminution d’offre de soins engendre également chez les quelques acteurs humanitaires et médicaux présents, l’impression d’être dépassés par des besoins toujours plus importants ». conclut Mumuza Muhindo Musubaho. HL/ HaïtiLibre
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