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Haïti - Sécurité : Occupation des anciennes casernes, mesures gouvernementales
04/03/2012 07:55:45

Haïti - Sécurité : Occupation des anciennes casernes, mesures gouvernementales
Une réunion de travail s’est tenue mercredi dernier, au Palais National, concernant la présence non autorisée d’individus armés, en treillis militaires, occupant des anciennes casernes des Forces Armées d’Haïti et des sites appartenant à l’État Haïtien. Dirigée par le Président Martelly, ont pris part à cette réunion, les membres du Conseil Supérieur de la Police Nationale, les Présidents des Commissions Justice et Sécurité du Sénat et de la Chambre des Députés.

Les dispositions suivantes ont été adoptées :

a) Interdiction formelle à ces individus de circuler en treillis militaires et armés.

b) La Primature, le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique, le Ministère de l’Intérieur, des Collectivités Territoriales et de la Défense Nationale ont chacun désigné un représentant chargé de :

1. Dresser un bilan des travaux réalisés, à date, par le Bureau des Militaires Démobilisés, créé en 2004, et, du même coup, restructurer ledit bureau ;
2. S’assurer de la bonne marche du processus d’indemnisation des militaires ;
3. Rencontrer les représentants des différents sites occupés et recueillir leurs doléances, le cas échéant ;
4. Faire injonction formelle de libérer, dans le plus bref délai, les différents espaces occupés. Faute par eux de ce faire, il sera pris telles dispositions que de droit.

La Présidence a souligné qu’elle avait passé des instructions formelles aux services et corps concernés de maintenir l’ordre et la Paix publique sur toute l’étendue du territoire national et rappelle à tout un chacun, que la Constitution d’une nouvelle force publique ne peut se faire que dans l’ordre, la discipline et le respect des lois en vigueur.

Dans l’attente du rapport de la Commission d’État d’organisation de la composante militaire de la Force Publique, créée le 2 Décembre 2011, la Présidence encourage le dialogue entre toutes les forces vives de la nation pour une issue heureuse et pacifique à cette situation.

En référence aux mesure légales en cas de refus de quitter les lieux, il est bon de rappeler ce que dit la loi. Le Code Pénal prescrit dans son Article 158 : « Tout fonctionnaire, soit civil, soit militaire, révoqué, destitué, suspendu ou interdit légalement, qui, après en avoir eu la connaissance officielle, aura continué l'exercice de ses fonctions, ou qui, étant électif ou temporaire, les aura exercées après avoir été remplacé, sera puni d'un emprisonnement de six mois au moins et de deux ans au plus, et d'une amende de vingt-quatre gourdes à quatre-vingt-seize gourdes. Il sera interdit de l'exercice de toute fonction publique, pour un an au moins et trois ans au plus, à compter du jour où il a subi sa peine; le tout sans préjudice des plus fortes peines portées contre les officiers ou les commandants militaires par l'article 70 du présent code »

Il est certain que ce n’est pas des amendes de 24 à 96 gourdes qui peuvent être dissuasives... Quant à l’emprisonnement de plusieurs centaines de personnes on peut se demander dans quelles institutions pénitentiaires celles-ci pourraient être emprisonnées, compte tenu de la surpopulation du milieu carcéral qui n’est plus a démontrer en Haïti... Faire respecter le droit, est une priorité pour l’État haïtien, mais résoudre cette situation pourrait ne pas être simple, si ceux qui occupent ces anciennes bases, refusent le dialogue et le retour à la raison.

HL/ HaïtiLibre

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zopovin
Posté le 05/03/2012 09:53:14
Les militaires ont les mêmes droits constitutionnels que le Président et les membres du parlement. Ces gens sont les pierres rejetées par ignorance d'un ancien gouvernement. Ces militaires sont essentiels pour la reconstruction du pays. Par leur absence, le pays est tombé en dérision et l'insécurité bat son plein et les magouilleurs font du pillages des biens de l'Etat. Que ces militaires recoivent le respect et l'honneur qui leurs sont dus.
boyo
Posté le 05/03/2012 05:05:09
OUI pour le retour de notre belle Armee, OUI dans la discipline dans le serieux OUI nous devons former éduquer notre jeunesse a défendre le territoire OUI le retour de l'armée devrait se faire le plus vite possible [hors sujet] Si nous perdons trop de temps alors la, le pays peut arriver a avoir a prendre des mesures hélas que nous ne souhaitons pas. Une porte doit ouverte ou Fermée La Constitution dit les deux forces reconnues sont Les forces armée d'Haïti et la Police haïtienne. Attention nous avons assez fait d'erreur le temps est a la réflexion.
Maitre Beausé
Posté le 05/03/2012 04:22:49
Ces mesurettes n'arriveront jamais à convaincre quelqu'un de bonne foi. Ces parades en pleine rue un peu partout à travers le pays ne datent pas d’aujourd’hui. Ces gens ont même fait allégeance au chef de l'État de retour d’une visite officielle. Sous prétexte qu'ils étaient là-aussi pour assurer sa sécurité. A-t-il fait à ce moment-là une déclaration de protestation? Pas sûr.A-t-il rappelé à l'ordre son ministre de l'intérieur? Pas sûr. Maintenant que des voix s'élèvent à l'international pour dénoncer de telles impertinences les autorités font semblant de réagir. Alors que depuis le début beaucoup de citoyens, députés et sénateurs se sont fait l'écho en vain de cette situation intolérable. Ces déclarations sont faites sans la moindre fermeté. C'est ni plus ni moins de la poudre aux yeux. Quand des gens se mettent sciemment dans l'illégalité on n'a pas à tenir compte de leurs doléances. S'ils avaient voulu être entendus ils auraient monté un comité représentatif chargé de rencontrer les autorités et leur faire part de leurs légitimes revendications. Comment comprendre que nous ayons sur le terrain une force de police qui ne sert à rien parce qu'on ne lui donne aucun moyen. Pas d'armes, pas d'uniforme pour certains, mal nourris et du coup corrompue jusqu'au cou. De l'autre côté une force Onusienne la Minustah qui s’ingère dans les affaires internes du pays et qui ne s'occupe pas de ce qui la regarde. Force armée elle devrait envoyer un signal fort à ces militaires illégaux.
Antonio
Posté le 05/03/2012 00:44:35
Au lieu de teroriser la population pourquoi ils ne vont pas balayer les rues c'est un acte de patriotisme ?
 




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