iciHaïti - Montréal, Festival Cinéma : Le documentaire haïtien «1964 : Simityè kamoken» à l’honneur

iciHaïti - AVIS Diaspora : Retard dans la livraison des passeport haïtiens en Espagne

iciHaïti - Union Europénne : Nouveau pont aérien humanitaire avec Haïti

iciHaïti - Météo : Un hélicoptère américain à destination d'Haïti effectue un atterrissage d'urgence à Monte Cristi

iciHaïti - Championnat Spécial D1 : Résultats complets des 8ème premières journées


+ de nouvelles


Haïti - Actualité : Zapping…

Haïti - FLASH : Coexistence dangereuse des détenus au CERMICOL

Haïti - Agriculture : 3,000 hectares de culture riz abandonnés en raison de l’insécurité

Haïti - Canada : La formation de la force multinationale en Haïti se poursuit en Jamaïque

Haïti - FLASH : Les USA rapatrient 52 haïtiens en Haïti…


+ de nouvelles



Haïti - Social : Mettre fin à la domesticité des enfants...
12/06/2012 13:22:32

Haïti - Social : Mettre fin à la domesticité des enfants...
Dans un rapport qui marque ce 12 juin 2012, 10e anniversaire de « Journée Mondiale contre le travail des enfants », l’Organisation internationale du Travail (OIT) constate qu’il existe toujours un grand décalage entre la ratification des conventions sur le travail des enfants et les initiatives prises par les pays pour traiter le problème. Le plus grand décalage entre l’engagement et l’action s’observe dans l’économie informelle où se produit la majorité des violations des droits fondamentaux au travail. Les enfants des zones rurales et agricoles [...] sont les plus menacés d’être enrôlés dans le travail des enfants.

Selon l’OIT, 215 millions d’enfants travaillent dans le monde. En Haïti, ils sont plus de 29%, un phénomène illégal au regard des conventions internationales en vigueurs, relatives au travail, à la traite et aux droits des enfants. En effet, selon Nancy Robinson, Conseillère technique principale auprès de l’OIT, le travail des enfants constitue une entrave aux droits des enfants et un obstacle au développement. « En entrant dans le marché du travail prématurément », a-t-elle estimé, « ces enfants sont privés d’une éducation et d’une formation décisive pouvant les aider, leurs familles et leurs communautés, à sortir du cycle de la pauvreté ». En outre, les enfants impliqués dans les pires formes de travail peuvent être « exposés à des souffrances physiques, psychologiques ou morales pouvant causer des dégâts à long terme dans leur vie »

Le Commissaire Principal Jean Gardy Muscardin, Chef de la Brigade de Protection des Mineurs, a rappelé qu’Haïti « dispose d’instruments légaux pour lutter contre les abus subis par les enfants » avec deux lois votées en 2001 et 2003 respectivement sur les châtiments corporels et l’élimination du chapitre 9 du Code du Travail qui traite des « enfants en service », mais la pays n’a pas encore ratifié la Convention Universelle du Bureau International du Travail sur le travail des enfants [la Convention de la Haye a été ratifié hier lundi 11 juin 2012 au Parlement haïtien.]

Malgré le manque de statistiques récentes en Haïti, tous les acteurs de la protection s’accordent à dire que les enfants en domesticité, communément appelés en Haïti « Restaveks », constituent la frange la plus vulnérable « Ce sont les invisibles », a expliqué Jean Liby, le Chef de la Protection de l’Enfance au sein de l’UNICEF « Ils sont dans les foyers, parfois même dans vos foyers ». Placés par des recruteurs dans des familles, ces enfants sont traités différemment des enfants de la famille d’accueil et n’ont en majorité pas accès à l’éducation ni aux soins médicaux. Une situation qui, selon le représentant de l’UNICEF, n’est « pas acceptable », sachant qu’ils sont « particulièrement vulnérables à des violences physiques et abus. »

Aussi, afin de sensibiliser le public sur ce phénomène qui, selon la porte-parole de la Coalition Contre le Système Restavek, Nadine François, « nous concerne tous », l’OIM a lancé cette semaine une grande campagne. Point phare de cette campagne contre le travail des enfants, la réouverture du numéro d’appel gratuit, le 188, doit permettre aux victimes ou témoins de maltraitance et d’exploitation des enfants de dénoncer ces délits et d’enclencher l’intervention de la Brigade de Protection des Mineurs.

Jean Gardy Muscadin, qui dirige la Brigade de Protection des Mineurs dispose de 35 officiers au sein de la PNH, invite la population a signaler ces cas, pour prévenir et réprimer, tout individu exerçant la violence ou exploitant les enfants.

HL/ HaïtiLibre

Twitter Facebook Rss
Envoyer l'article à... Nouvelles du Jour...
Read in English


Réagissez à cet article
Pseudo :
Email :

Votre adresse email ne sera pas divulguée - Commentaire refusé si votre adresse email est fausse


0 caractères saisis. | 1500 caractères restants.
Avant de réagir lisez notre charte de modération


kimy
Posté le 25/03/2018 00:13:49
Je suis complètement d'accord avec Mme Neptune. La vraie question qu'on devrait se poser c'est de savoir s'ils ont mis des politiques adequat pour diminuer le taux de cette forme d'esclavagiste. Normalement pour apporter une solution a un problème on doit d'abord chercher ce qui en est la cause. Les parents de ses enfants là n'ont pas trouvés d'encadrement auprès de l'Etat en question, surtout avec le manque d'emploi, le chomâge qui prend libéralement du terrain. pour eux c'est leur seul issue.
Christian
Posté le 06/02/2014 22:59:50
Cet état de fait est lié à un ensemble de facteurs économico-socioculturelle et politique.
neptune
Posté le 29/06/2012 22:27:05
@pasmag vous avez raison a 100%, le vrai probléme est que l'État est irresponsable, on dénonce la domesticité, mais il n'y a aucun programme pour le controle des naissances, aucune aide sociale pour la femme et l'enfant. C'est beau de dénoncer le probléme avec tout son côté émotionel, mais ou se trouve la solution ? Est-ce qu'une mére haitienne aurait mis son enfant en domesticité si elle avait méme une petite allocation du gouvernement ? [hors sujet] La condition féminine devrait s'occuper de questions plus pratique pour les femmes et les enfants le probléme économique est à la base des mauvaises conditions de vie des citoyens, surtout de la femme haïtienne. La famille haitienne est laissée a elle méme, le gourvernement haïtien n'a aucune responsabilité sociale et économique envers la famille [hors sujet]
pasmag
Posté le 20/06/2012 13:10:55
Il n'y a pas de politique familiale et sociale chargée de suivre et d'aider les familles. Le plus urgent est d'éduquer ces familles et surtout les femmes à ne pas subir des grossesses non désirées. Tout commence par l'éducation à l'école pour les enfants qui ont la chance de la fréquenter.
 




Pourquoi HaïtiLibre ? | Contactez-nous | Charte de modération | Privacy policy | English
Copyright © 2010 - 2024
Haitilibre.com -n