iciHaïti - Patrimoine : Bois Caïman inscrit à l’UNESCO

iciHaïti - Politique : OIDG condamne les déportations massives de migrants haïtiens

iciHaïti - Foot féminin : Calendrier des compétitions majeures 2025-2029

Haïti - Justice : 1,425 haïtiens sont détenus dans des prisons dominicaines

iciHaïti - Gold Cup 2025 : Informations importantes et calendrier


+ de nouvelles


Haïti - Actualité : Zapping…

Haïti - FLASH : Un évènement international majeur pour les femmes haïtiennes

Haïti - Insécurité : Les gangs recrutent des milliers de jeunes mineurs…

Haïti - FLASH : L’Arcahaie attaquée par le Gang «Taliban»

Haïti - Actualité : Zapping...


+ de nouvelles



Haïti - Social : Bilan des manifestations en Haïti
14/07/2010 12:37:38

Haïti - Social : Bilan des manifestations en Haïti
Après la Coupe du monde de football, les manifestations contre le président René Préval et le Conseil Electoral provisoire (CEP), ont reprise le 13 janvier à Port-au-Prince et dans plusieurs villes de province. Les organisateurs estiment à quelques milliers le nombre des manifestant à Port-au-Prince et en province [chiffre non confirmée par les forces de l’ordre].

À Port-au-Prince, les manifestants répondaient à l’appel de la plateforme politique de l’opposition et  des associations de la société civile accusaient le Président René Préval de violations de la constitution et de mauvaise gestion des affaires publiques.

Rosny Smarth , un ancien premier ministre du président Préval en 1997, également dirigeant de la plateforme Alternative, a estimé que le chef de l'Etat « veut vendre l’âme du pays à crédit pour un montant de 10 milliards de dollars promis par la communauté internationale ». Il accuse le chef de l’Etat de ne pas respecter ses engagements vis-à-vis de la population haïtienne et de refuser d'organiser des élections honnêtes et démocratiques, affirmant que sous son gouvernement il n’avait pas cautionné les élections frauduleuses. Il estime que René Préval aurait dû faire preuve de sagesse et ne pas  garder le CEP dans sa composition actuelle.

Serge Jean Louis, le président de la plateforme Libération, a fait savoir  que l'opposition poursuivra son mouvement jusqu'à la démission  du chef de l'Etat et du CEP « Nous sommes certain que la population finira par gagner et qu'un nouveau jour va se lever sur haïti » affirmant « que le Conseil Électoral Provisoire (CEP) n’avait ni l’intention ni la capacité d'organiser des élections crédibles dans le pays.

André Michel, le responsable du Groupe 77, a indiqué que le président René Préval constitue un obstacle politique au développement d’Haïti et le presse de présenter sa démission « René Préval pratique une politique qui ne peut conduire qu’à l’instabilité et à la misère [...] les manifestations contre le gouvernement auront raison de l’appui dont  bénéficie apparemment aujourd'hui le gouvernement auprès de la communauté internationale » se disant lui aussi confiant que la mobilisation anti-Préval aboutira tôt ou tard à son départ du pouvoir.

D’autres personnalités et militants politiques dont les ex-Sénateurs Déjean Bélizaire et Turneb Delpé, l’ancien Député Serge Jean-Louis et Paul Raymond de la base de Fanmi Lavalas, se trouvaient parmi les nombreux manifestants qui lançaient des slogans hostiles au chef de l’État.

À Petit-Goâve et à Hinche des manifestations conduites respectivement par Edmonde Supplice Beauzile, la Sénatrice de la Fusion, et Chavannes Jean-Baptiste. le leader du Mouvement des paysans de Papaye (MPP/MPNKP) regroupaient quelques centaines de manifestants.

On nous a signalé aussi quelques centaines de manifestants à Miragoane qui réclamaient le départ du Chef de l’État et la démission des membre du Conseil Électoral Provisoire (CEP) et dénonçaient l’irresponsabilité et le laxisme du gouvernement face à la misère des citoyens. Les manifestants répondaient à l’invitation du Comité Départemental de Mobilisation des Nippes (CODEMO), un regroupement de plusieurs partis de l’opposition et d'associations de la société civile. La manifestation s’est achevée sans incidents majeurs sous la surveillance de la Police Nationale (PNH) et des casques bleus de l’ONU.

On observe de plus en plus la de présence de sinistrés dans ces manifestations, un bassin de recrutement propice pour l'opposition qui incite les sinistrés à venir manifester contre un gouvernement qui les abandonne dans les camps. recrutement d'autant plus facile que les sinistrés ne voient pas de réels changements.

Lire aussi :
https://www.haitilibre.com/article-620-haiti-social-flambee-de-violente-dans-la-capitale.html

BF/ HaïtiLibre


Twitter Facebook Rss
Envoyer l'article à... Nouvelles du Jour...


Réagissez à cet article
Pseudo :
Email :

Votre adresse email ne sera pas divulguée - Commentaire refusé si votre adresse email est fausse


0 caractères saisis. | 1500 caractères restants.
Avant de réagir lisez notre charte de modération


 




Pourquoi HaïtiLibre ? | Contactez-nous | Charte de modération | Privacy policy | English
Copyright © 2010 - 2024
Haitilibre.com -n