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Haïti - Politique : 127e Assemblée de l’Union interparlementaire (discours de Desras)
24/10/2012 13:29:00

Haïti - Politique : 127e Assemblée de l’Union interparlementaire (discours de Desras)
Une importante délégation du Sénat haïtien, composée de 10 membres, participe, du 20 au 26 octobre 2012 à la 127e Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) au Québec (Canada). Composition de la délégation : Simon Dieuseul Deras, Président du Sénat [et Président du Groupe UIP Haïti], Riché Andris, Sénateur, Fritz Carlo Lebon, Sénateur Questeur, Steven Benoit, Sénateur Premier secrétaire, François Annick Joseph, Sénateur, Jean Ariel Joseph, Secrétaire général, Marie Myrlande, Georges, Secrétaire général adjoint, Lilas Louis Morose, Chef service séances, Yolette Dioro Prévost, Assistante administrative, Roselaure Rolin, Secrétaire de Direction.

À cette occasion, le Sénateur Desras, a délivré un discours sur la citoyenneté, l’identité et la diversité linguistique et culturelle à l’ère de la Mondialisation.

Discours du Sénateur Simon Dieuseul Desras :

« Honorable Président de l’UIP,
Membres du Bureau,
Membres du Parlement du Québec,
Mesdames, Messieurs les Hauts Cadres de l’UIP,
Distingués invites,

Citoyenneté, Identité et Diversité linguistique et Culturelle à l’ère de la Mondialisation :

L’humanité s’est construite à tour de bras dans l’ambiance éthérée du mythe et la chaleur de l’action. Elle a toujours été nostalgique d’un bonheur parfait, d’un paradis perdu, d’un âge d’or enfouis dans le passé… Ce sentiment qui se mue en certitude d’un équilibre à rétablir, d’un monde à reconstruire, de modèles de relations à raffermir, de formes de convivialité à sauvegarder, explique notre présence aujourd’hui à ce forum de questionnement du lien social au gré des avatars de la globalisation néolibérale.

Mesdames, Messieurs, au nom du Parlement de la République d’Haïti, nous saluons avec révérence l’ouverture solennelle de la 127ème Assemblée de l’Union Interparlementaire dans l’enceinte du Parlement Québécois, au Canada, pays réputé pour le respect des droits de la personne et la qualité de vie-

En cette occurrence, l’honneur nous échait de saluer d’abord l’amphitryon à travers les hautes autorités de la place ; de présenter nos respects à l’honorable Président de l’Assemblée et aux membres du Bureau et d’offrir l’accolade fraternelle symbolique aux Collègues Parlementaires venus de tous les horizons –

Nous nous proposons d’aborder le thème en débat dans la perspective d’une redéfinition de la citoyenneté et de la préservation de l’identité, dans le contexte du chambardement économique et socioculturel provoqué par la Mondialisation.

Nos préoccupations demeurent centrées sur l’intégration au niveau planétaire des divers modes de vie, valeurs, croyances, cultures et l’organisation au mieux de la multipolarité, en adéquation avec une démocratie qualitative, normative, morale, et solidaire.

La Mondialisation et le Chambardement Socioculturel :

Les civilisations les plus connues sont celles de l’Occident, de la Perse, de l’Inde et de la Chine. L’histoire témoigne de leurs réalisations, de leurs conquêtes, de leurs fastes et de leur culture, tout en relevant leurs limites. La première tentative inachevée de Mondialisation a été une entreprise des peuples conquérants de l’Europe. Elle est connue sous le nom de Colonisation et a revêtu des aspects militaire, politique, commercial, économique et culturel.

Les peuples d’Afrique et d’Amérique notamment, ont été les victimes expiatoires, durant trois siècles, de cette aventure qui s’est identifiée au symbole de la croix, à l’exploitation des mines d’or et au commerce des épices et du bois d’ébène…

Les révolutions américaines et françaises de 1776 et de 1789 ont imprimé de profonds changements sociaux et humains dans la vie des peuples et réorganisé, à la faveur du machinisme, le mode de production et d’accumulation du système dominant.

Au cours de la deuxième moitié du 20 ème siècle, l’Occident a réuni les conditions et créé la possibilité, unique dans l’histoire, de se mondialiser… c'est-à-dire de mondialiser le capitalisme et la modernité. Pour mettre en branle ce formidable appareil caractérisé par la technologie de pointe, la mobilité des capitaux et des ressources humaines, la vitesse de l’information, la puissance militaire, la maitrise des moyens de déplacement, de transport et d’implantation… il fallait une mystique, une construction idéelle capable de sublimer, de transcender les esprits… C’est l’utopie néolibérale.

Cette utopie se réclame de la théorie du marché pur et parfait de Milton Friedman. Il s’agit d’imposer une logique de marché à l’ensemble de la société, de privilégier l’importance de l’argent, de réduire au strict minimum le rôle de l’état, de refuser tout intérêt collectif pouvant évincer la somme des intérêts individuels, de tout sacrifier à la logique du profit.

Dans la foulée des années 90, coïncidant avec la chute du bloc de l’Est, la globalisation, d’un élan étourdissant, a pris sa vitesse de croisière. Les gourous de la Mondialisation ont cru à la fin de l’histoire, consacrée par l’avènement du « Village global ». Pourtant, si l’expérience a libéré les marchés, facilité la libre circulation des capitaux et permis des flux d’investissements mondiaux de plusieurs centaines de milliards de dollars, générateurs de profits faramineux, des mutations profondes au niveau des sociétés et des institutions ont mis en cause l’équilibre des rapports humains au niveau planétaire.

Le Chambardement socioculturel :

La Mondialisation a chambardé tous les champs de l’activité humaine, tous les domaines de la science et de l’économie, du social, du culturel… Ces changements sont universels même si leurs effets diffèrent selon les lieux d’applications, Ils ont déstabilisé les communautés qui n’étaient pas en mesure d’absorber les chocs.

Les pays du tiers-monde, comme Haïti, ont dû se soumettre aux plans d’ajustement structurel qui ont désarticulé leur économie et plongé leurs populations dans le désarroi. Les politiques d’austérité, dont on faisait l’apologie, permettaient aux macro-économistes locaux d’obtenir des notes d’excellence du FMI, pour la qualité de leur gestion alors que le taux de chômage atteignait 70% et que 40% des enfants, en âge de scolarisation, gardaient la maison.

La production locale a été laminée par le déversement de produits agricoles américains, à partir des années 86-90. Les produits alimentaires de base comme le riz, le maïs, les tubercules… sont importés et se vendent au marché à des prix inaccessibles pour les petites bourses.

L’état désengagé des années 80 n’a pas promu une école de qualité. Le caractère dérisoire de son support à l’Enseignement Supérieur a orienté la demande vers la République voisine qui accueille une clientèle de plus de vingt mille étudiants haïtiens.

La prohibition qui frappe le social au profit du service de la dette a rendu virtuelles les luttes pour la jouissance de droits. La citoyenneté en a pris un coup fatal.

La mondialisation touche également au développement culturel, spirituel. Elle introduit dans les pays périphériques, la situation d’une crise d’identité, d’une confrontation des valeurs entre la culture dominante et la culture locale. Les schèmes de la Modernité entrent parfois en choc avec les éléments de la culture, de l’histoire et de la tradition du pays ajusté. Il n’est pas rare de tomber sur des cas où des patrons étrangers exigeaient des citoyens locaux qu’ils viennent travailler un jour férié consacrant une fête patriotique nationale ou religieuse.

Ces exemples démontrent que les régulations qui garantissaient la cohésion sociale et stabilisaient les comportements étaient souvent bousculées ou conflictualisées par les porteurs de nouveautés.

La Mondialisation a été à l’origine de bouleversements, de déchirements et de contradictions dans tous les domaines, au niveau des structures locales, sous la poussée des interventions néolibérales. Cet état de choses, au niveau global, a fait battre de l’aile l’universalisme auquel prétendait le mouvement. Par conséquent, s’est posée brutalement, la question de la redéfinition de la citoyenneté, de la résurgence du nationalisme identitaire et de la gestion de la diversité linguistique et culturelle, dans les milieux ajustés ou intégrés à l’économie globalisée.

de la Citoyenneté Moderne :

Selon des théoriciens antillais, Jean Leca et Thomas Marshall, la citoyenneté désigne en premier lieu un ensemble idéal de traits formant un statut juridique, conférant des droits et des obligations vis-à-vis de la Collectivité politique. Ce statut comprend l’élément civil, les droits nécessaires à la liberté individuelle ; l’élément politique, le droit à la participation à la chose publique ; l’élément social entendu comme l’accès au bien commun.

En deuxième lieu, elle est aussi un ensemble de rôles sociaux spécifiques par lesquels, chaque citoyen, quelle que soit sa place dans la division du travail politique, est en mesure d’opérer des choix entre des propositions contradictoires.

En troisième lieu, elle est un ensemble de qualités morales considérées comme nécessaires à l’existence du bon citoyen que le langage savant désigne sous le nom de civisme.

Cependant, ces considérations théoriques sous-tendent le plus souvent des réalités qui ne leur correspondent pas. Les catégories dominantes s’y reconnaissent alors que les populations, confrontées aux difficultés existentielles, se réclament d’une autre citoyenneté, désirable, vécue, conquise dans la garantie d’accès au pain, au travail, au logement, à l’éducation, à la sécurité sociale.

En Haïti, la citoyenneté a été une conquête de haute lutte. Elle s’est forgée au cours d’étapes diverses :la conquête de la liberté et de l’indépendance ; le passage de l’état militaire à une société civile notamment sous l’égide de la Constitution libérale de 1843 ; la période de recouvrement de la souveraineté nationale en 1934 au départ des occupants ; et les temps actuels, marqués à la fois, par la course aux droits fondamentaux et par le droit d’ingérence.

La citoyenneté haïtienne est une citoyenneté stoïque, en constante redéfinition face aux structures supranationales et aux puissances tutélaires qui concèdent, difficilement aux haïtiens, le droit à la justice, à la sécurité alimentaire, à l’auto-détermination.

Cette citoyenneté désubstantialisée est liée à cette notion de souveraineté partagée ou de gouvernance assistée, cautionnée par les classes dominantes et rejetée, d’un revers de main, par les populations souffrantes, victimes de toutes les formes d’occupation passées et contemporaines de notre pays. Ces populations se redécouvrent et se revalorisent dans cette patrie charnelle, garante de leurs espoirs les plus profonds d’accès à la terre, au crédit agricole, à l’électricité, à l’eau potable, au logement, à l’éducation à l’information, à la participation aux affaires.

La question de l’identité :

L’identité, telle que posée dans cette réflexion, dans une perspective de village global et d’entrée dans la modernité, réfère à des repères. Il s’agit d’abord d’un espace immesurable qui nécessite un point d’ancrage, je veux parler d’Haïti, une nation formée de citoyens de même origine, de même langue, de même religion…

Il s’agit ensuite d’une culture dominante dont les canons sont polarisants, mais ne correspondent pas à l’histoire, aux traditions, aux croyances, aux comportements et aux choix qui définissent l’haïtien et qui forment sa spécificité culturelle.

Dans les deux cas, Haïti et sa culture permettent à ses ressortissants de se situer, de se réaliser, d’avoir non une personnalité d’emprunt mais d’être eux-mêmes, de se sentir bien dans leur peau et de disposer pleinement de leurs facultés dans un monde globalisé.

Cette identité est consubstantielle au patriotisme, sinon au nationalisme, défini par la solidarité nationale ou par la communauté d’affinités et d’intérêts. C’est l’identité nationale fondée aussi sur les œuvres de l’esprit, les industries culturelles etc... C’est également l’identité citoyenne, ouverte sur le monde et liée à la démocratie, qui dans sa nature, accueille la Diversité.

Dans l’ouvrage « le libéralisme contre la démocratie, le temps des citoyens », Alain Girard et Claude Neuschwander écrivent : « A l’évidence, il n’est pas de démocratie sans citoyenneté. A l’inverse, il ne peut exister de citoyenneté vivante et consciente dans une démocratie abâtardie, qui faute de rigueur morale se nourrirait de compromis et d’à-peu-près. La citoyenneté doit permettre à chaque individu de vivre debout dans une société dont il comprenne les rouages et les principales problématiques, dont il reconnaisse les valeurs et dont il admette les priorités. »

Diversité linguistique et Culturelle :

La Mondialisation, au démarrage, a été un véhicule de la pensée unique et d’un monde unipolaire. Cependant, l’exception culturelle soulevée par les Américains et défendue par la France, a permis de consacrer la diversité linguistique et culturelle et de développer la multipolarité. Il a fallu réconcilier le libéralisme des ultras avec la démocratie et offrir à la citoyenneté un cadre adéquat pour s’épanouir.

La globalisation a créé de fabuleuses richesses mais la vraie richesse du monde globalisé et interconnecté est sa diversité ethnique, linguistique, religieuse, raciale, culturelle etc... Cette diversité saisie dans sa substance, ses contours et ses expressions multiples est un patrimoine de l’humanité. Les Parlements doivent rapatrier le débat sur la diversité et prendre les dispositions pour inscrire cette découverte à l’agenda de leurs priorités législatives.

On a cru construire une image monolithique du monde à coups d’artifices et de mirages… On a cru imposer la Modernité par la médiatisation et la technologie…

On a découvert, dans la mouvance de cette formidable expérience de l’Occident, des apports inédits, des reliefs surprenants, des espaces inexplorés, des opportunités d’échanges et de circulation d’informations susceptibles d’adouber, d’ennoblir le lien social et humain.

On a découvert la beauté fascinante de la diversité linguistique, culturelle, environnementale, raciale, qui est une expression bouillonnante et éloquente de la vie.

Nous félicitons l’Union interparlementaire de prendre acte de cet aspect de la mondialisation que représente la diversité linguistique et culturelle. C’est une réalité qui intègre chaque peuple, à part entière, dans un vaste ensemble obéissant à une dynamique naturelle, que le Parlementarisme universel doit encadrer, organiser et présenter comme un trésor humain à l’actif de la Mondialisation.-

La Déclaration de Québec en sera l’affirmation et le fer de lance !

Conclusion :

La Mondialisation, dans ses premiers élans et sa fougue conquérante, a dévoilé ses aspects fascinants et utilitaires, dans la lutte pour la maitrise des éléments et la construction d’un espace vital global, toujours plus compétitif et générateur de bien-être.-

Elle a été pourtant mise en cause pour les déséquilibres et les ruptures qui ont désarticulé de nombreuses communautés ajustées et généré des crises qui ont atterré et surpris les pays qui détenaient les rênes de cette entreprise gigantesque. Des luttes sociales exacerbées, des guerres dues à la confrontation des valeurs et au contrôle des richesses, des crises financières renversantes, des fortunes amassées au détriment de plus pauvres ont commandé une halte salvatrice.

La Citoyenneté, la Démocratie et la Diversité paraissaient affectées dans le fracas du chambardement qui accompagna cette course effrénée vers le gigantisme des industries, des groupes financiers, des firmes technologiques, des réseaux de ressources humaines, des médias, des marchés etc...

L’Union interparlementaire rend un fier service à l’humanité en rappelant que la diversité linguistique et culturelle est le bien commun de l’humanité toute entière... Que sa promotion et sa sauvegarde sont étroitement liées à une citoyenneté lucide et une démocratie inclusive et exigeante.

Allons ensemble vers une nouvelle ingénierie de rapports sociaux et humains plus qualitatifs, plus humanistes, plus redistributifs et vers de d’innovantes modalités de gestion de la Diversité sous l’égide de la Diplomatie parlementaire. »


Simon Dieuseul Desras
Président du Sénat de la République d’Haïti

HL / HaïtiLibre

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ronson007
Posté le 20/12/2012 15:36:53
Dans ce cas monsieur le Sénateur qu'est-ce qu'on doit faire? L'Éducation qui est à la place du développement on l'ignore. Moi personnellement, je dis que nous devons faire quelque chose.
Jhonbull
Posté le 25/10/2012 12:05:43
Le pays a assez des manoeuvres dilatoires des parlementaires qui se la coulent douce et qui se moquent de la misère du peuple. Ce discours pour la galerie face à des gens qui sont très bien informés de situation d'Haiti apportera rien sinon que la risée, le ridicule. Le Président du sénat, le Sénateur Desras, fuit ses responsabilités en voyageant en dehors du pays. [hors sujet]
Basdos
Posté le 25/10/2012 01:46:23
Dieusel Desras, What a disappointment ! C’est quoi le message que vous auriez aimé transmettre, et a qui? Sur le theme de la Globalisation Neoliberale, je cite « On a découvert, dans la mouvance de cette formidable expérience de l’Occident, des apports inédits, des reliefs surprenants, des espaces inexplorés, des opportunités d’échanges et de circulation d’informations susceptibles d’adouber, d’ennoblir le lien social et humain » c’est quoi ca? Des références a des classes défavorisees qui rejettent cette citoyenneté désubstantialisée…..etc. Ce discours tiers-mondiste, utilisant des concepts vides et dépassés, n’expliquant aucunement la réalité du monde en 2012, fut tout simplement une perte de temps. Ce que les pauvres en Haiti ont vraiment besoin, c'est de la possibilité de manger et de travailler, d’avoir des leaders qui tiennent compte de leur droits de participer à la vie publique. Des leaders qui les écoutent et ceci est possible quand il y aura vraiment une représentation démocratique au Sénat suite a des élections libres, organisées par un corps indépendant, qui pour le moment ne peut voir le jour à cause du refus du Sénat de constituer un vote de 2/3 de ces membres actuels. Un Sénat qui refuse sa responsabilité sous pretexte d’incapacité du quorum. Pourquoi ne permet t-on pas a la Cour de Cassation ou la Commission de Conciliation de trancher cette question de 2/3? Voila ce qu’on attend des parlementaires haitiens, comme ça, ils serviront a quelque chose.
Nike
Posté le 24/10/2012 19:54:02
Simon Desras je comprend votre discours, mais je peux vous dire sincèrement ça représente pour moi comme un fantôme ou un proformat. Vous pensez être en face de la fontaine, vous copiez des mots et des phrases qui ne sont pas harmonisées au sens propre de cetre rencontre. Le français d'aujourd'hui n'est pas le français d'hier, vous avez en votre compagnie des sénateurs qui ne savent même pas s'exprimer en français, ils comprennent uniquement (map wap). Ensuite votre présence au Québec représente quoi pour Haiti? je sais que vous êtes tous comme des grains de pomme qui ne se reproduisent pas, c'est le gaspillage de l'économie de mon pays, vous partez au Québec pour faire quoi? avec l'argent du peuple,mais que faite vous pour ce peuple? rien.Etes vous reconnaissant envers ce peuple? Non ! Quand, pour réglé une chose pour Haiti, pas de quorum mais quand pour gaspiller de l'argent pour le plaisir de voyager il y a le quorom. Alors Messieurs que voulez vous un 1804 ou un 2012 ?. La petite maison de Jean Jacques Dessalines existe toujours à Marchand Dessaline, c'est à dire il a toujours ses racines. La révolution de 1789. 1803, une autre révolution de 2013 ne vous épagnera pas. Si Quelqu'un est contre un peuple ne peut le représenter nul part.
 




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