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Haïti - Social : Baisse du nombre de personnes déplacées dans les camps
15/04/2013 11:32:54

Haïti - Social : Baisse du nombre de personnes déplacées dans les camps
La dernière Matrice de Suivi du Déplacement interne (DTM) de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM-Haïti, publiée cette semaine, fait état d'une baisse, entre Janvier et Mars 2013, de 27,230 personnes déplacées vivant dans les camps en Haïti (± quelques 6,400 ménages).

La plus forte baisse a été signalé dans la commune de Delmas (2,623 ménages), suivi de Port-au-Prince (2,229) et Pétionville (946), qui, ensemble, représentent 94% de la baisse.

Par rapport au pique de 2010, lorsque 1,5 millions d'Haïtiens vivaient dans des camps, le nombre de personnes déplacées est maintenant réduit de 79%. Mais 81,350 ménages (± 320,050 personnes) demeurent encore dans 385 camps, sur l'ensemble du pays.

Environ 60% de la réduction des ménages déplacés dans les trois derniers mois, peuvent être directement liées aux programmes du gouvernement allocation-logement, menées par divers organismes partenaires, dont l'OIM. Parmi les familles qui restaient dans des camps en mars 2013, 14,430 familles (17,7%) sont « alignés » pour participer au programme de soutien allocation-logement.

Mais, près de 67,000 ménages n'ont toujours pas de perspective de sortir des camps, et 21,600, risquent d'être expulsés. Depuis Janvier 2010, les expulsions ont représenté 6% de la baisse globale des personnes déplacées.

Ajoutant aux conditions de vie particulièrement difficile, seulement 22 de ces 385 camps, qui hébergent 32% des ménages (près de 96.000 personnes), ont un soutien dédié à la gestion du camp. Ce soutien comprend le renforcement des capacités des comités de camp, une évaluation rapide à la suite d'inondations, la distributions d'urgence et de routine, et des rapports de vulnérabilités comme les cas de violence de genre. Il est essentiel que les coordinateurs de camps agissent comme porte-parole des personnes déplacées envers les acteurs externes, locales et internationales.

« Plus tôt ce mois-ci, l'OIM a reçu une généreuse contribution de 1,2 million de dollars canadien de l'Agence canadienne de développement international (ACDI), qui nous permettra de continuer à offrir la gestion et l’évaluation des camps qui restent pour le moment » a déclaré Grégoire Goodstein, Chef de la mission de l'OIM en Haïti « Mais nous sommes toujours en appel pour 900,000 dollars américains, pour assurer la continuité de notre DTM, au moins jusqu'en Juin 2014 » a t-il ajouté.

Alors que les familles déplacées deviennent plus difficiles à identifier plus de trois ans après le séisme, la DTM est devenu un outil essentiel pour le Gouvernement et la Communauté humanitaire. Elle génère des listes de bénéficiaires individuels, qui sont partagés avec le Gouvernement et les partenaires qui gèrent les projets de retour et de logements. Ces listes sont croisées et vérifiées avec la base de données, afin de garder une trace de toutes les personnes, qui ont déjà bénéficié d'une certaine forme d'aide, pour éviter la duplication.

« Sans cette capacité, et les mises à jour régulières des inscriptions de sites de déplacés, le gouvernement et les partenaires humanitaires ne disposent pas d'un outil de vérification efficace pour octroyer des subventions et prendre des décisions de délocalisation. Cela pourrait conduire à une situation où il serait impossible de distinguer les personnes déplacées de la population urbaine pauvre, » a conclu M. Goodstein

HL/ HaïtiLibre

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fly
Posté le 16/04/2013 07:40:50
La plupart de ces gens ont une demeure en province. ils ont de quoi manger, une riviere pour se laver. Mais ils préfèrent la vie urbaine, coucher sous les tentes où tout est gratis ti chérie.
 




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