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Haïti - Élections : La Congresswoman Waters très préoccupée par la situation en Haïti
03/10/2013 09:26:16

Haïti - Élections : La Congresswoman Waters très préoccupée par la situation en Haïti
Mardi 1er octobre, la Congresswoman Maxine Waters (D-CA), une ardente défenderesse du peuple haïtien au Congrès américain, a envoyé une lettre au Secrétaire d'État John Kerry, exprimant sa profonde inquiétude à propos de la situation politique actuelle en Haïti et demandant au Département d'État d'assister le gouvernement haïtien à la tenue d'élections conformes à la Constitution haïtienne. Des copies de la lettre ont été envoyées à Cheryl D. Mills, envoyé spécial en Haïti du département d'Etat, et Thomas C. Adams, Coordonnateur spécial d'Haïti.

Lettre de Maxine Waters :
« Je vous écris à avec une profonde préoccupation au sujet de la situation politique en Haïti et pour demander que le Département d'État fasse tout son possible pour assister le gouvernement haïtien dans l'organisation des élections conformes à la Constitution haïtienne.

Je suis particulièrement préoccupé par les problèmes politiques que connaît actuellement le Sénat haïtien. En vertu de la Constitution haïtienne, le Sénat devrait être composé d'une trentaine de sénateurs, dont chacun est élus pour six ans. Toutefois, un tiers des sièges du Sénat sont actuellement vacants. Les termes de ces dix sénateurs se sont terminé en 2012 et Haïti n'a pas encore tenu, ou même programmer, les élections pour les remplacer. Cela a forcé le Sénat à fonctionner avec seulement deux tiers de son effectif complet et a rendu extrêmement difficile pour le Sénat de réunir le quorum et la conduite des affaires législatives. Un deuxième groupe de dix sénateurs a pris ses fonctions en 2009, et leur mandat de six ans est programmés pour expirer en 2015. Malheureusement, il semble que les élections pour remplacer ces sénateurs ne peuvent être tenues dans les délais prévus non plus.

Il y a une rumeur très répandue en Haïti et dans la diaspora haïtienne que le gouvernement haïtien n'a pas l'intention de permettre aux sénateurs élus en 2009 de servir leurs mandats complets de six ans. Cette rumeur veut que le gouvernement a l'intention de forcer ces dix sénateurs à quitter leurs fonctions en Janvier 2014, laissant un Sénat totalement incapable de fonctionner, ce qui renouvelle de vieilles préoccupations à propos de la gouvernance dictatoriale.

De telles rumeurs peuvent être extrêmement déstabilisantes en Haïti. En raison des antécédents du pays en terme de dictature et d'instabilité politique, le peuple haïtien suspecte légitimement les actions des dirigeants politiques qui semblent être antidémocratique. Le fait de ne pas tenir des élections pour combler les postes vacants au Sénat, contribue à la peur parmi la population, que la démocratie peut encore une fois être en danger. Élections libres, justes, inclusives et opportunes sont essentielles pour le développement économique et social d'Haïti.

Comme vous le savez, j'ai travaillé en étroite collaboration depuis de nombreuses années avec mes collègues au Congrès, le Département d'État, les dirigeants politiques haïtiens et la Société civile pour promouvoir la stabilité politique, la démocratie et la primauté du droit en Haïti. Quand j'apprends des développements qui menacent de saper la démocratie et la primauté du droit, j'ai toujours essayé de nous assurer que nous faisons tout notre possible pour aider Haïti à continuer dans sa lutte pour devenir une démocratie constitutionnelle stable.

Je demande respectueusement que le Département d'État encourage Haïti à respecter les droits de tous les sénateurs de servir leurs mandats complets de six ans, d'organiser des élections en temps opportun pour remplacer les sénateurs et les autres élus à tous les niveaux de gouvernement dont le mandat a expiré et prennent toutes les actions appropriées pour veiller à ce que le Sénat haïtien soit en mesure de remplir ses obligations constitutionnelles. »


HL/ HaïtiLibre

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tropicall
Posté le 04/10/2013 19:26:59
lavalassement comme toujours
Jean Luc
Posté le 03/10/2013 11:45:23
C'est bien que le cri des haitiens conséquents soient arrivé aux oreilles de madame Waters. Sa lettre au Secrétaire d'État est une confirmation que Mme White mentait aux responsables américains en annonçant que tout allait bien en Haiti. Nous n'accepterons jamais de revivre la dictature en Haiti.
Guy
Posté le 03/10/2013 10:46:11
Une invitation! A cote du droit d'ingerence humanitaire dont nous sommes confortable avec, après le séisme du 12 janvier 2010, Simon Desras Président de l'Assemblée Nationale a ouvert la voie a un autre droit que nous pouvons appeler le droit d'ingérence électorale. 1) le Parlement haitien n'a même pas pensé a degager des fonds a partir du budget national pour financer la totalité des élections nationales 2) Les sénateurs sans vergogne ont été dans les officines des blancs aux USA pour inviter Maxine Waters a intervenir en leur faveur, d'ailleurs lobbyiste du régime anacho-populiste de lavalas 2001-2004. Paradoxalement, ils dénoncent la Minustha, chaque acteur politique haitien voudrait avoir son jeu de carte international à lui, si c'est l'autre qui tire son as d'atout le premier, on dénonce les règles du jeu, mais jamais changer le jeu. Ils ont tellement confiance dans le blanc, que notre fameux clown national, Moise Jean Charles va jouer son dernier numéro aux Nations Unies et en Uruguay pour ces messieurs. Le peuple haitien est simplement aveugle.
 




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