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Haïti - Politique : La fin du mandat des sénateurs en 2015 selon l’ISC
16/10/2013 09:55:14

Haïti - Politique : La fin du mandat des sénateurs en 2015 selon l’ISC
Lors de la conférence tenue vendredi à l’Hôtel Plaza, par l’Initiative de la Société Civile (ISC), un regroupement d’organisation, d’associations et d’institutions à caractère national, appartenant à différents secteurs de la Société Civile, l’ISC s’est penchée sur les textes légaux relatifs à la date de la fin du mandat du deuxième tiers du Sénat et conclut que le terme légal de la fin du mandat du deuxième tiers des Sénateur, est le deuxième lundi de janvier 2015.

Déclaration de l'ISC :
« Nous, Responsables d’Institutions, d’Associations, et Citoyens concernés, préoccupés par la menace qui pèse sur le Parlement haïtien, de devenir inopérant à partir du deuxième lundi de Janvier 2014, nous nous sommes penchés sur les textes légaux relatifs à la date de la fin du mandat du deuxième tiers du Sénat et avons consulté des constitutionnalistes, des juristes et des politologues. Dans le cadre de cette démarche, nous avons fait les observations et constats suivants :

1. La Loi électorale 2008 a été votée le 1er Juillet 2008 par la Chambre des Députés et le 8 Juillet de la même année par le Sénat. L’article 85 de cette loi stipule :

« Afin d’harmoniser le temps constitutionnel et le temps électoral, à l’occasion d’élections en dehors du temps constitutionnel, pour quelque raison que ce soit, les mandats des élus arrivent à terme de la manière suivante [...]
b) le mandat des Sénateurs prend fin le deuxième lundi de Janvier de la sixième année de leur mandat, quelle que soit la date de leur entrée en fonction


Cet article signifie que ces Sénateurs doivent atteindre la sixième année de leur mandat. Toutefois, si le 2ième lundi de Janvier arrive avant qu’ils n’aient complété la 6eme année, ils doivent partir en Janvier, même s’ils perdent quelques mois de leur mandat, ceci pour s’assurer que le 2ième lundi de Janvier reste et demeure la date de passation de pouvoir entre parlementaires. Cet article signifie également que si les élections n’ont pas eu lieu à la date constitutionnelle, c'est-à-dire en novembre, conformément à la Constitution de 1987, les Sénateurs ne doivent pas attendre Janvier pour entrer en fonction, ils peuvent le faire immédiatement après les élections.

2.- La disposition transitoire de l’article 231 de la même loi électorale stipule : En application de l’article 85 de la présente loi, les Sénateurs élus à la plus prochaine compétition électorale pour remplacer le tiers du Sénat reste en fonction jusqu’au deuxième lundi de Janvier 2014.

Les Parlementaires ayant voté cette loi en Juillet 2008, estimaient que les élections et l’entrée en fonction des Sénateurs auraient lieu au cours de l’année 2008. La Constitution de 1987 prévoyait un maximum de 3 mois pour l’organisation d’élections en cas de vacance. Ainsi, de 2008 à Janvier 2014, les Sénateurs auraient atteint leur sixième année et partiraient en janvier 2014, pour permettre une passation de pouvoir à la date constitutionnelle.

3.- Ces élections au lieu de se réaliser en 2008, ont été tenues en avril et juin 2009 et l’entrée en fonction a eu lieu en septembre 2009. Ainsi la disposition transitoire qui n’était qu’une application de l’article 85 par rapport à un calendrier allant de 2008 à 2014, tombe à partir du moment où les élections n’ont pas été réalisées en 2008. Ainsi seule la disposition de l’article 85 de la loi électorale 2008 demeure étant donné qu’elle est une disposition permanente et non passagère contrairement à la disposition transitoire.

A partir de cette analyse, nous pouvons conclure que : La a date légale de fin de la fin du mandat du deuxième tiers du Sénat est le deuxième lundi de janvier 2015

Par ailleurs, il y a lieu de signaler que le deuxième lundi de Janvier 2015, marque aussi la fin de la Législature actuelle. En effet, les Députés de la 49eme Législature auront atteint leur 4ème année en Janvier 2015. Le renouvellement en même temps de la Chambre des Députés et d’un tiers du Sénat, permettrait d’atteindre l’objectif poursuivi par la loi électorale 2008, à savoir, l’harmonisation entre le temps constitutionnel et le temps électoral. Ainsi le deuxième lundi de Janvier 2015, marquerait à la fois, l’arrivée d’une nouvelle législature et l’entrée en fonction d’un nouveau tiers du Sénat.

Les signataires saluent le fait que les deux branches du Parlement aient fait un pas important en votant avec célérité une nouvelle loi électorale, conforme à la Constitution amendée. En cela, les Chambres ont répondu à la demande de bénéfice de l’urgence formulée par l’Exécutif. A ce stade, pour des raisons évidentes, il revient au Président de la République de convoquer la Chambre des Députés, à l’extraordinaire, afin de permettre aux deux Chambres d’harmoniser leur point de vue, de telle sorte que la nouvelle loi soit promulguée et publiée dans les meilleurs délais. Ainsi, le Collège Transitoire du Conseil Électoral Permanent (CTCEP) établira un calendrier réaliste, effectif, conforme aux nouvelles dispositions légales et constitutionnelles.

Par ailleurs, il sera nécessaire d’arriver à un consensus politique entre les différents secteurs concernés sur les dispositions à adopter en vue de rétablir le cycle de renouvellement du tiers du Senat tous les deux ans, à partir de 2015.

Un prétendu constat de la caducité du Sénat le deuxième lundi de janvier 2014, relèverait donc de l’arbitraire. Un départ forcé, prématuré et illégal des Sénateurs en Janvier 2014 avant que n’aient lieu les élections sénatoriales partielles constituerait une dissolution de facto du Parlement et une grave violation de la Constitution. Un tel acte ouvrirait aussi la voie à l’instabilité politique, à des troubles sociaux et constituerait une menace pour les acquis démocratiques. Les pouvoirs : Législatif et Exécutif, seraient ainsi concentrés au niveau de la Présidence. L’État Démocratique haïtien repose sur trois piliers : l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire. Qu’un seul pilier tombe et l’édifice s’écroule en tant qu’entité démocratique.

Dans notre souci de défendre, non pas des individus, mais le Parlement, qui représente une institution essentielle et le principe de la légalité, nous demandons au Président Martelly, en sa qualité de garant de la bonne marche des institutions, de faire le choix de respecter les prescrits de la Constitution et l’article 85 de la loi électorale de 2008, selon lesquels, le mandat de ces Sénateurs entrés en fonction en 2009, arrive à terme à leur sixième année, c'est-à-dire le deuxième Lundi de Janvier 2015.

Une grande tension politique et sociale s’installe aujourd’hui dans le pays, alors que tant d’autres dossiers fondamentaux sur le plan social et économique, sont en souffrance. Des choix judicieux de la part du Président peuvent contribuer à dissiper ces nuages.

Dans ce contexte, nous nous engageons à travailler solidairement, institutions, cultes religieux, personnalités de la société civile, pour défendre les acquis démocratiques et accompagner L’Exécutif, le Parlement et les Partis Politiques, en vue d’éviter à notre pays une nouvelle crise politique et institutionnelle aux conséquences incalculables. »

Déclaration signée par :
Mgr Guire Poulard (Conférence Episcopale Catholique) ; Pasteur Sylvain Exantus (Fédération Protestante d’Haïti) ; Ati Max Beauvoir (Confédération Nationale des Vodouisants Haïtiens) ; Nahomme Dorvil (Initiative de la Société Civile) ; Rosny Desroches (Initiative de la Société Civile) ; Andy Apaid (Fondation Nouvelle Haïti) ; Edouard Paultre (Conseil Haitien des Acteurs non Etatiques) ; Pierre Espérance (Réseau National de Défense des Droits Humains) ; Jocelyne Colas (Justice et Paix) ; Antonal Mortimé (Plateforme des Organisations de Droits Humains) ; Laenec Hurbon (Centre Œcuménique des Droits Humains) ; David Tilus (Groupe d’Action Francophone pour l’Environnement) ; Jinaud Augustin (Lanse-Haïti) ; Arnold Antonin (Centre Pétion Bolivar) ; Mgr Zachée Duracin (Eglise Episcopale) ; Carline Joseph (Entrepreneure Gonaïves) ; Raoul Peck (Cinéaste) ; Cary Hector (Professeur d’Université) ; Hérold Jean François (Directeur de Média) ; James Jacques ( Initiative des Citoyens Engagés pour le Changement d’Haïti) ; Gervais Charles (Avocat) et Pauris Jean Baptiste (Pasteur Protestant)

HL/ HaïtiLibre

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Colonel Ma Benghe
Posté le 16/10/2013 19:50:43
Ou était passé cette Initiative de la Société Civile lorsque ces mêmes parle-menteurs ont juré a tout prix perturber la nNation et freiner ainsi la bonne marche du progrès, de la démocratie et de l'État de droit? Tandis que les sénateurs fantoches viennent de mettre en accusation le Président de la République, situation qui risque de diviser la Nation et engager une guerre civile dans le pays, personne n'a entendu parler d'une quelconque ISC... Voila maintenant que la loi est bafouée et vilipendé par des vauriens sans moralité, les ennemis de la Nation se sont constitués en Société Civile pour enfoncer encore d'avantage les malheureux qui essaient de forger une issue heureuse à la crise que cette même société civile [hors sujet] En Haiti il n'existe aucune initiative provenant des rats-dos-cales de la Société Civile. D'autant plus que tout le monde le sait, les malfaiteurs haitiens pour asseoir leurs interest mesquins et pour grossir leur capital politique sont prêts à tout: [hors sujet] Les sénateurs ont creusé leur trou,'ils y tomberont eux-mêmes. Point de faire part. ils doivent partir et ils partiront au deuxième lundi du mois janvier comme ils ont signé. [modération]
neptune
Posté le 16/10/2013 18:07:11
Dans quel pays sérieux un groupe d'individus non mandaté, non élu,formé d'individus disparatres, venant de divers associations peut étre non reconnu,s'arrogent le droit d'interpréter la constitution et la loi électorale, comme ils veulent pour faire plaisir a un groupe de sénateurs qui n'ont aucune conscience citoyenn [hors sujet] depuis quand Haiti s'est doté de l'ISC? elle est peut étre chapeauté dans les coulisses par ceux qui veulent encore nous faire revenir dans les années 1986/2010 [hors sujet] espérons que le gouvernement Martelly/Lamothe se tiendra debout devant ces saboteurs de démocratie.
bf04
Posté le 16/10/2013 16:36:51
Les membres de l'ISC doivent savoir qu'Haiti est un pays, une nation. Un pays est dirigé par des autorités, mais non par des associations ou des regroupements d'association. Dans tout pays sérieux, ses usurpateurs devraient être derrière les barraux pour usurpation de titre. A quel titre ils arrogent le droit d'interpréter ou de faire interpreter une loi. Comment? ils remplacent les autorités établis !
Guy
Posté le 16/10/2013 12:59:14
Negociation! Nous nous rappelons qu'un parlementaire eut a faire cette déclaration « en politique on ne fait pas de cadeau », et de poursuivre « un pouvoir arrête un autre...» c'était a l'occasion de la désignation de Bernard Gousse comme Premier Ministre désigné. L'attitude de ces messieurs au parlement c'est de gagner en tout moment, c'est classique, dès qu'il s'agit de négociation il faut donner quelque chose pour en avoir une autre. Se référant en toute occasion à la Constitution, les parlementeurs de la 48eme legislature ont délibérément violé la loi mère. Leur intention importe peu maintenant, il y a lieu de mettre les pendules a l'heure dans un esprit de compromis politique, ils peuvent amender la Constitution du pays pour de vrai en facilitant le Président de boucler deux mandats consécutifs, et le Président en retour leur garantira la fin de leur terme en Février 2015 donc élection fin 2014, de toute façon, on doit harmoniser le temps électoral et le temps constitutionnel sinon on aura une confrontation à la fin du mandat de Martelly. Il a prêté serment en Mai 2011 et la Constitution dit une autre chose. Enfin, les intérêts des uns et des autres ne seront pas lésés et on continuera de vivre ensemble. C'est Haiti hum hum!
 




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