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Haïti - Politique : Députés et sénateurs pour la levée de l'interdiction des produits dominicains 07/04/2016 12:18:10 Le Député Antoine Rodon Bien-Aimé, Président de la Commission explique que de nombreuses localités frontalières sont très durement touchées par cette décision, rappelant que les gens dans ces zones vivent du commerce transfrontalier et sont depuis sans activité économique. Le Député Jude Destiné, Président de la Commission du commerce abonde dans le même sens, qualifiant cette interdiction comme faisant partie d’« un plan de l'oligarchie contre la classe moyenne, afin d'établir un monopole de certains articles sur la frontière [...] Nous devons œuvrer pour que chacun puisse travailler et faire des affaires ». Rappelons que la Commission « Économie et Finances » de la Chambre basse a convoqué pour ce jeudi 7 avril le Premier Ministre, Jean-Charles ; Yves Romain Bastien, le Ministre de l’Économie ; Mme. Jessy C. Petit-Frère, la Ministre du Commerce ; Pierre Guito Laurore, le Ministre de l’Agriculture et le Directeur Général des douanes pour que notamment ils s’expliquent sur cette situation et sur ce qu’ils entendent faire https://www.haitilibre.com/article-17086-haiti-politique-le-pm-convoque-devant-une-commission-a-la-chambre-basse.html Au Sénat, la Commission Finances est également pour la levée de cette interdiction et avait d’ailleurs convoqué mercredi notamment les ministres de l’Économie ; du Commerce ainsi que le Directeur général des douanes. Une séance reportée, les ministres étant en retraite. Le Sénateur Nenel Cassy, Président de la Commission estime que cette interdiction contribue à la hausse du coût de la vie en Haïti soulignant que la Commission va se réunir afin de fixer une autre date pour le déroulement de la séance. Son collègue le Sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé est lui aussi convaincu que cette interdiction du Gouvernement Martelly, visait a donner le monopole à un petit groupe de commerçants dans la capitale pour importer ces produits par d’autres voies plus payantes. Il appelle les autorités à prendre des dispositions pour lever cette interdiction, tout en mettant en place un contrôle rigoureux aux postes frontières « il faut éliminer cette décision qui appauvrit davantage les couches défavorisées. Avant cette décision, il fallait 300 gourdes pour un sac de ciment alors qu’aujourd’hui le prix s’élève à plus de 500 gourdes. Or, en même temps on continue de transporter le produit par contrebande. Donc, cette mesure n’est profitable qu’à une poignée de contrebandiers » alors que le petit commerce n’existe quasiment plus dans la zone frontalière... TB/ HaïtiLibre
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