|
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
||||||||||||||
|
![]() Haïti - Santé : Plus de 15,000 cas confirmés de chikungunya 01/06/2014 09:50:36
« Vous devez vous engager au plus haut niveau dans la lutte, car il y a péril dans la demeure. Tout le gouvernement est sensibilisé contre le chikungunya, nous devons nous mettre à la hauteur de notre tâche au MSPP », a déclaré le Dr Marie Guirlaine Raymond Charité, Directrice Générale du MSPP. Afin de faciliter les interventions et les opérations de fumigation et de traitement de gîtes larvaires sur le terrain, une enveloppe moyenne de 500,000 gourdes a été mise à la disposition de chaque Direction départementale. Les dernières données statistiques sur l’épidémie de chikungunya, jusqu’à ce vendredi 30 mai 2014, font état de 15,000 personnes atteintes, depuis les 14 premiers cas déclaré officiellement le 6 mai dernier, malgré les mesures prises en vue de la circonscrire. Ces données [partielles] ont été collectées dans 52 institutions sanitaires sur 908 dont dispose le MSPP à travers le pays. Au moins, un cas de chikungunya a été enregistré dans 95 (66%) des 144 communes du pays a précisé le Dr Raymond Charité. Pour sa part, le Dr Nataël Fenelon, épidémiologiste à la Direction d’épidémiologie, du laboratoire et de la Recherche, a fait l’historique de la maladie de chikungunya, qui a pris naissance en Tanzanie en 1953 et qui a parcouru plusieurs pays du continent africain, de l’Europe, les Antilles pour s’établir en Amérique. De son côté, M. Yvan Saint Jean, entomologiste, dans une autre présentation, a présenté les différents types de moustiques comme agents de transmission de la dengue, la malaria, la filariose et le chikungunya, et leur dangerosité pour l’environnement de l’homme. Il a rappelé que le moustique « Aedes egypti », qui transmet le chikungunya, est le même qui transmet la malaria. M. Saint Jean a insisté sur la nécessité de détruire tous les gîtes larvaires, naturels ou artificiels, afin de combattre le vecteur de la maladie. « Tous les récipients pouvant contenir de l’eau dans l’entourage ou à l’intérieur des maisons doivent être détruits, car les œufs du moustique Aedes peuvent attendre jusqu’à 18 mois en milieu sec pour attendre l’arrivée de l’eau pour éclore » Lire aussi : https://www.haitilibre.com/article-11271-haiti-actualite-quelques-nouvelles-ici-et-la.html https://www.haitilibre.com/article-11257-haiti-actualite-quelques-nouvelles-ici-et-la.html https://www.haitilibre.com/article-11250-haiti-actualite-quelques-nouvelles-ici-et-la.html https://www.haitilibre.com/article-11224-haiti-sante-epidemie-de-chikungunya-des-affaires-en-or-pour-certains.html https://www.haitilibre.com/article-11223-haiti-actualite-quelques-nouvelles-ici-et-la.html https://www.haitilibre.com/article-11138-haiti-sante-632-cas-de-chikungunya-bilan-provisoire.html https://www.haitilibre.com/article-11092-haiti-sante-chikungunya-14-cas-confirmes-au-pays.html HL/ HaïtiLibre
|
|
![]() |
Pourquoi HaïtiLibre ? |
Contactez-nous |
Charte de modération |
Privacy policy |
English
Copyright © 2010 - 2023 Haitilibre.com -n |