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Haïti - Agriculture : Risque de crise alimentaire dans 4 départements
01/06/2015 10:59:07

Haïti - Agriculture : Risque de crise alimentaire dans 4 départements
Selon les perspectives de la situation alimentaire de la Coordination nationale de la sécurité alimentaire (CNSA), pour la période d’avril à septembre 2015, 4 départements : du Sud-Est, de l’Artibonite, du Nord et du Nord-Ouest, risquent de tomber dans la situation de crise alimentaire (phase 3 de l’IPC). Le retard et l’instabilité des pluies dans plusieurs régions, couplé à la probabilité de l’influence d’El Nino pour avril-juin, pourraient être la cause de cette situation.

Plusieurs communes du pays, comme Anse-Rouge, le haut Artibonite, Bombardopolis, Anse-à-Galets font face à une période sèche depuis plus de 6 mois, alors que la campagne du printemps représente 60% de la production annuelle du pays. Vu le manque d’approvisionnement en eau pour les grandes irrigations des cultures, la pluviométrie demeure le facteur déterminant. De plus, le manque de main-d’oeuvre et son coût élevé reste problématique pour les agriculteurs et pourraient avoir des conséquences sur la quantité de terre emblavées et le volume de production en fin de cycle.

Rappelons que la faible production de l’année 2014 a eu impact sur les prix des semences et les agriculteurs les plus pauvres sont donc contraints à dépenser davantage pour en avoir accès. De plus, pour certaines espèces comme la patate douce, les ignames et le manioc, les boutures sont difficile à obtenir. Une telle situation pourrait compromettre le niveau de sécurité alimentaire des populations de ces zones pour lesquelles ces cultures sont à la fois sources de nourriture et de revenus. Dans les zones rizicoles comme la Vallée de l’Artibonite, la Plaine de Cayes et Saint-Raphaël, les engrais chimiques sont disponible en très faible quantité. Sur les 20,000 à 30,000 tonnes métriques généralement disponibles, seulement 8,000 sont attendues cette année. Dans le même temps, les infrastructures d’irrigation méritent d’être entretenues en dépit de la disponibilité de l’eau. Le nombre de tracteurs, déjà insuffisants, est maintenant réduite à seulement 12, pour toute la région de la Vallée de l’Artibonite.

Des estimations de récolte effectuées par la CNSA et ses partenaires, ont montré des baisses de rendement supérieures ou égales à 50% suivant la culture qui provoqueront un déséquilibre très significatif en termes d'offre et de demande des aliments produits localement. Ce qui se traduira également par la montée du prix du panier alimentaire. Cette situation n’est pas favorable à une amélioration des conditions de sécurité alimentaire. Un suivi très soutenu de la situation est nécessaire dans le bas Nord-Ouest et certaines communes du Sud-Est où la situation des plus démunis laisse à désirer.

Malgré la faible représentation des organisations humanitaires sur le terrain, certains projets sont encore en cours et permettront d’atténuer les potentiels chocs et aider les populations les plus défavorisées à tenir le coup. Aujourd’hui, les projets AVANSE et PTTA dans le Nord et le Nord-Est sont toujours en phase d’exécution. Le PAM continue de fournir un plat chaud à, plus de 400,000 élèves dans les écoles publiques au niveau du grand Nord, l’Artibonite, le Centre et l’Ouest. L’appel de transition, lancé en mars, dernier adresse des besoins humanitaires résiduels tels ceux liés au choléra, les déplacés internes et la sécurité alimentaire dans un contexte où les programmes de sécurité alimentaire mis en place par le gouvernement a cessé depuis 2014.

HL/ HaïtiLibre

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neptune
Posté le 02/06/2015 12:38:18
Étant un pays agricole, les haitiens devraient mettre le focus dans la terre par la création en masse de coopérative agricole ,sinon on va étre toujours mal pris. La diaspora devrait aider a mettre en place une fondation agricole avec l'aide des agronomes, ingénieurs et agents agricoles au niveau des 10 départements du pays. Il ne suffit pas de faire de la politique, il faut penser pays et survie.
yesHaitian
Posté le 02/06/2015 00:07:45
L'arrondissement de l'Arcahaie a été oublié. Les menaces sont aussi réelles sur la production de haricot, pastèques, maïs, banane et autres car les changements climatique ont été malheureusement defavorables à la regularisation du regime pluviometrique de mars à mai 2015
 




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